Dans cet article, nous explorerons en profondeur la question de Anne Carol, en abordant ses principaux aspects, implications et solutions possibles. Nous approfondirons son origine historique, ainsi que sa pertinence aujourd'hui, en analysant les différentes perspectives qui existent sur la question. De même, nous examinerons les défis et les opportunités que Anne Carol pose dans divers domaines, qu'ils soient personnels, sociaux, économiques, politiques ou culturels. À travers une approche multidisciplinaire, nous visons à offrir une vision globale et actualisée de Anne Carol, afin d'encourager la réflexion et le débat éclairé autour de ce sujet d'une grande importance dans la société contemporaine.
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Prix du meilleur livre d'histoire de la médecine Georges-Robert (d) () |
Anne Carol, née le , est une historienne française spécialiste de l’histoire de la médecine, de la mort et du corps aux XIXe et XXe siècles.
Elle enseigne à l’université d’Aix-Marseille depuis 1994 où elle occupe un poste de professeur des universités depuis 2006.
Anne Carol a commencé sa carrière en travaillant sur l’histoire de l’eugénisme et s’intéresse aujourd'hui davantage aux représentations des corps morts dans l’histoire et à la notion de transition funéraire.
Anne Carol est une ancienne élève de l'École Normale Supérieure de Fontenay-aux-Roses (promotion 1981). Elle est agrégée d’histoire en 1984.
Elle a soutenu en 1993 une thèse d'histoire à Paris I sous la direction de Jacques Léonard puis d’Alain Corbin intitulée : « Les médecins français et l'eugénisme, 1800-1942. De la mégalanthropogénésie à l'examen prénuptial »,.
En 1994, elle est nommée maître de conférences d'Histoire contemporaine à Marseille. Elle y est professeur d’histoire contemporaine depuis 2006.
En 2004, elle devient habilitée à diriger des recherches, en soutenant un travail intitulé « Normes, représentations et pratiques médicales - France XVIIIe et XXe siècles : Pour une histoire sociale et culturelle de la médecine ».
Elle est membre des comités scientifiques des revues Histoire, médecine et santé et Corps, revue interdisciplinaire.
En 2004, en reçoit le prix de la Société Française d’Histoire de la Médecine pour son ouvrage Les médecins et la mort, XIXe et XXe siècles.
Anne Carol est membre senior honoraire de l’Institut universitaire de France.
Dans ses travaux sur l'eugénisme, Anne Carol montre comment au XIXe siècle les médecins, selon un désir de progrès des soins et de la société dans sa globalité, combattent à la fois la mortalité infantile, les tares et les « maladies sociales ». Ainsi, « l'angoisse de la dégénérescence ou de la dépopulation » justifient une surveillance des couples et de la procréation. Par exemple, « puériculteurs et vénérologues en viennent à réclamer une sélection des géniteurs et à promouvoir l'examen prénuptial ».
Dans son livre, elle revient sur le parcours d'Adolphe Pinard, président de la société française d'eugénisme, dont il est un des fondateurs. Il a notamment proposé aux députés français en 1926 une loi exigeant qu'avant l'inscription sur les registres de mariage, on présentât un certificat médical établissant l'absence de maladie contagieuse.
D'ailleurs, elle explique que l'importante participation des médecins à ce mouvement est une spécificité française au regard du développement de l'eugénisme dans d'autres pays, en particulier au Royaume-Uni, où sa défense est surtout le fait de statisticiens.
En 2022, Anne Carol a publié un livre sur l'histoire du corps mort de Léon Gambetta. Elle raconte comment, lors de son autopsie réalisée le 2 janvier 1883 par 15 médecins, des parties du cadavre sont prélevées. On apprend ainsi que le cerveau est prélevé « afin de percer le mystère d’une éloquence et d’une mémoire réputées extraordinaires » et que le cœur est pris par Paul Bert « par dévotion ». Ainsi, Gambetta fait l'objet d'une sépulture multiple, avec par exemple, le corps à Nice (Cimetière du Château) et le cœur à Paris (au Panthéon depuis 1920).
Anne Carol revient également sur la question de ses funérailles. L'homme politique avait souhaité une cérémonie seulement civile, choix alors rare. Il y en a eu deux : « un à Paris, officiel, et un à Nice, familial ».
Tandis que son œil droit, retirée lors d'une opération médicale en 1867, est aujourd'hui conservé au musée de Cahors, sa ville natale.