Dans le monde d'aujourd'hui, Anthroponymie est un sujet qui a acquis une grande importance dans différents domaines de la société. Au fil du temps, Anthroponymie s’est avéré être un élément fondamental dans la prise de décision et dans le développement de divers aspects de la vie quotidienne. Son impact est devenu si important que de plus en plus de personnes recherchent des informations et des analyses sur Anthroponymie pour comprendre son importance et comment il influence leur vie. Dans cet article, nous explorerons en profondeur le rôle de Anthroponymie aujourd'hui, son évolution au fil du temps et son impact sur la société.
L'anthroponymie se définit par l'étude des anthroponymes, c'est-à-dire des noms de personnes. Avec la toponomastique, il s'agit d'une des composantes théoriques principales de l'onomastique (étude de l'origine et de l'évolution des noms propres), elle-même sous-ensemble de la lexicologie.
Un anthropo-toponyme est un toponyme issu du nom d’une personne. L'étude de ces noms fait partie de la toponymie (étude des noms propres désignant un lieu), sous-branche de l'onomastique.
Albert Dauzat, qui publia un Traité d'anthroponymie française - Les noms de famille de France passant en revue, avec toute la rigueur scientifique souhaitable, quelque 120 000 patronymes (soit environ le tiers du corps national), peut être considéré comme le père de l'anthroponymie française contemporaine. Ses travaux ont été repris et perfectionnés par Marie-Thérèse Morlet.
L'étude des anthroponymes est relayée par des approches régionales récentes, comme Jean-Marie Thiébaud avec le Dictionnaire des noms de famille de Franche-Comté en deux volumes : le premier tome (1988) est consacré aux noms d'origine géographique, le second (1998) aux noms de métiers et aux sobriquets.
Les pratiques dans le choix du prénom donné varient en fonction des époques mais également géographiquement. Ainsi, en Italie du nord, au Moyen-âge, on évite de donner à son enfant le nom d'un parent vivant, car cela risquerait de créer entre les deux membres de la famille une rivalité. Cela n'est pas le cas dans la plupart des autres pays d'Europe, ce qui conduit à une plus grande diversité des noms portés en Italie par rapport à ceux portés dans les autres régions d'Europe.
En Europe, on utilise le terme révolution anthroponymique pour évoquer l'évolution des anthroponymes à la fin du Moyen-Âge. Cette révolution consista en la réduction du nombre de noms portés au sein de la population, les noms chrétiens devenant plus populaires. Alors que jusqu'aux XIe et XIIe siècles, le spectre des noms personnels était très large en Occident, celui-ci se réduit progressivement au cours des siècles suivants. Cette christianisation des prénoms fut portée par l’Église catholique.
Au XVIe siècle, dans le contexte de la Contre-Réforme, l’Église catholique recommande l'utilisation de prénom de saints. Notamment, pour les filles, l’Église catholique recommande l'utilisation de prénom de saintes féminines, et non de saints masculins dont le prénom aurait été féminisé.