Antoine-Mathieu-Alexandre Jaquemet

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Antoine-Mathieu-Alexandre Jaquemet
Image illustrative de l’article Antoine-Mathieu-Alexandre Jaquemet
Biographie
Naissance
Grenoble
Ordination sacerdotale
Décès (à 66 ans)
Nantes
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale
Dernier titre ou fonction Évêque de Nantes
Évêque de Nantes

« Bonus pastor animan suam dat pro ovibus suis »
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Antoine-Mathieu-Alexandre Jaquemet, né le à Grenoble et mort le à Nantes, est un homme d' Église français, évêque de Nantes de à .

Il est notamment à l'origine de l'Externat des Enfants-Nantais, établissement scolaire toujours existant.

Biographie

Origines familiales et formation

Antoine Mathieu Alexandre est le fils de Jacques Jaquemet, négociant et directeur des contributions indirectes, et de Marie Anne Christine Guillermoz-Rolland, originaire de Ravel (Puy-de-Dôme).

Carrière jusqu'en 1849

Il est ordonné prêtre en et affecté dans le diocèse de La Rochelle, où il devient chanoine en ,

Il est nommé vicaire général du diocèse d'Aix-en-Provence en .

En , il est affecté à Paris en tant que vicaire général de l'archevêque Denys Affre.

Évêque de Nantes

Nommé évêque de Nantes en novembre 1848, il reçoit la consécration le .

En , il fonde l'externat des Enfants-Nantais dans le cadre juridique de la loi Falloux conjointement avec l'abbé Jules Pergeline (-), qui en est le premier supérieur (les « Enfants nantais » sont saint Donatien et saint Rogatien, patrons de la ville et du diocèse de Nantes).

L'année suivante, il approuve les nouveaux plans de l'église Saint-Jacques de Pirmil.

Il fait venir à Nantes les Ursulines de Jésus (« Dames de Chavagnes ») afin de créer dans la ville une « maison d'éducation » destinée aux jeunes filles, devenue aujourd'hui le lycée Françoise-d'Amboise.

En , souhaitant établir le culte de saint Émilien de Nantes dans son diocèse, il s'adresse à Frédéric-Gabriel-Marie-François de Marguerye, évêque d'Autun, et reçoit des reliques du saint qui sont prélevées dans le trésor de l'église de Saint-Émiland (d'où l'on retire le « une côte entière, deux autres côtes non entières, une vertèbre lombaire presque entière, une phalange entière, une partie notable d'un des os tibiaux nommé péroné, un fragment de chair de la tête, un fragment de chair de la rotule droite » ; il demande également à Rome que son nom soit inscrit au calendrier de l'église de Nantes et sa fête célébrée dans le diocèse. Une paroisse venait d'être fondée ; elle a l'honneur de recevoir son nom et d'être placée sous son patronage : il s'agit de Saint-Émilien-de-Blain.

Le , il s'inquiète du projet de la fontaine de la place Royale qui contiendrait « un monument en opposition avec les sentiments religieux de la population ou avec les règles de la morale publique ». C'est le maire en personne, Ferdinand Favre, qui le rassure, certifiant qu'il a lui-même obtenu de Daniel Ducommun du Locle que sa statue représente une femme vêtue.

Il est à l'origine de l'élévation du cénotaphe du général de Lamoricière.

Mort et funérailles

Il meurt à Nantes le .

Armes

D'azur à la croix de calvaire d'argent soutenue d'une épée et d'une clef du même, aliàs d'or, en sautoir.

Publications

  • Discussion entre Mgr l'évêque de Nantes et M. l'archiprêtre J. Wassilieff au sujet de l'autorité ecclésiastique dans l'Église de Russie ()
  • Ordonnance pour l'exécution d'un bref pontifical, en date du , portant approbation d'un calendrier perpétuel avec le propre de quelques messes et offices, à l'usage des Carmélites du diocèse ()
  • Association pour le repos du dimanche ()
  • Œuvre des pauvres églises ()

Notes et références

  1. Hervouët, L'abbé Pergeline, fondateur et premier supérieur de l'Externat des Enfants-nantais, Bourgeois, Nantes, 1899, 222 p.
  2. « De Saint-Émiland à Nantes en 1858 », article de Lucien Taupenot paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 116 de décembre 1998, pages 17 à 19.
  3. Pascale Wester, « La place Royale et sa pudique fontaine », Nantes au quotidien, mairie de Nantes, no 179,‎ , p. 27-29 (lire en ligne )
  4. Comte de Saint Saud, Armorial des prélats français du XIXe siècle, Paris, 1906, H. Daragon, 415p., p.124. Consultable sur Gallica.

Voir aussi

Bibliographie

  • Le Diocèse de Nantes sous le second empire, « Mgr Jaquemet 1849-1869 » de Marcel Launay, tome 1 et tome 2.
  • Vie de Mgr Jaquemet, évêque de Nantes par Victor Martin 1889 chez Poussielgue, Paris
  • Oraison funèbre de monseigneur Antoine-Mathias-Alexandre Jaquemet, évêque de Nantes (1870), par Pierre Picaud, Nantes : Vve C. Mellinet , 1870
  • Souvenirs de la vie intime de monseigneur Jaquemet, durant ses dernières années et sa maladie (1870), par François Richard, Nantes : Impr. V. Forest et É. Grimaud, 1870
  • Monseigneur Jaquemet, évêque de Nantes... (1869), par Émile Grimaud, Arthur de La Borderie, Emmanuel de Rorthays, Nantes : impr. V. Forest et É. Grimaud , 1869

Liens externes