Dans cet article, nous explorerons en détail le sujet de Apothéose de Lully, une question très pertinente qui a retenu l'attention des experts et du grand public. Au fil des années, Apothéose de Lully a fait l’objet de débats et de discussions dans divers domaines, suscitant un véritable intérêt pour son impact sur la société. A travers une analyse exhaustive, nous aborderons les différentes perspectives et arguments liés à Apothéose de Lully, dans le but de faire la lumière sur ce sujet complexe. De même, nous examinerons son évolution dans le temps et son influence sur le présent, offrant au lecteur une vision complète et actualisée de Apothéose de Lully.
L'apothéose de Lully (titre complet : Concert instrumental sous le titre d'Apothéose composé à la mémoire Immortelle de l'incomparable Monsieur de Lully) est une sonate en trio de François Couperin parue en 1725. La sonade, selon le terme que Couperin tentera en vain d'imposer est destinée à deux dessus de viole, basse d'archet et basse continue ou deux clavecins.
Un des représentants principaux de la tradition musicale française du Grand Siècle et jusque pendant les années de la Régence, Couperin vénère Lully qui personnifie à ses yeux, de façon idéale, la tradition musicale française.
L'année précédente (1724), il publiait l’Apothéose de Corelli, hommage au compositeur italien de sonates pour lequel il a la plus grande admiration et qui symbolise de façon véritablement symétrique, la tradition musicale italienne.
Couperin, bien plus que la majorité de ses contemporains, a en effet pour ambition de réconcilier ce qui semblait alors irréconciliable, tant la conception même, les traditions et les modes d'interprétation différaient entre la France et l'Italie.
Il explique dans la préface du recueil des Nouveaux Concerts (dits Les Goûts réunis) :
« La musique Italiéne ayant le droit d'ancienneté sur la nôtre, on trouvera à la fin de ce volume une grande Sonade-en-Trio, qui a pour tître, l'Apothéose de Corelli Si quelque jour ma Muse s'élève au dessus d'elle-même, j'oseray entreprendre aussi, dans un autre genre, celle de l'incomparable Monsieur de Lulli ; quoyque ses seuls ouvrages dûssent suffire pour l'immortaliser. »
Ce projet aboutit donc dès 1725 avec la publication de l'Apothéose de Lully.
Cette Apothéose, tout comme la précédente, est un parfait exemple de musique à programme. C'est un hommage au surintendant de la musique de Louis XIV (mort en 1687) que Couperin imagine reposant aux Champs Élysées et auquel Apollon, annoncé par le vol de Mercure, vient offrir son violon, avant de le placer au Parnasse. Cette faveur du dieu suscite la jalousie et les récriminations de ses confrères et collègues moins doués. Lully arrive au Parnasse, accueilli avec une certaine fraîcheur par les Muses et Corelli, déjà présent. Mais Apollon persuade les deux musiciens que l'avenir de la musique est dans la réunion bien comprise de la française et de l'italienne : les deux font la paix et donnent ensemble un concert associant et échangeant entre eux les deux traditions.
L'Apothéose de Lully comprend douze numéros : sensiblement plus que celle de Corelli.