Dans cet article, nous allons explorer le monde fascinant de Arnaldur Indriðason. Depuis ses origines jusqu'à son impact sur la société actuelle, Arnaldur Indriðason a joué un rôle fondamental dans divers aspects de la vie quotidienne. Tout au long de l’histoire, Arnaldur Indriðason a été une source de débats et de controverses, donnant lieu à d’innombrables opinions et théories. En ce sens, il est essentiel d’analyser de manière critique et objective l’influence de Arnaldur Indriðason sur notre culture, notre politique, notre économie et notre vie quotidienne. De même, il est crucial d’examiner comment Arnaldur Indriðason a évolué au fil du temps et quelles sont les implications de sa présence aujourd’hui. À travers cette exploration, nous espérons faire la lumière sur la signification et l’impact de Arnaldur Indriðason dans le monde contemporain.
En 1996, Arnaldur Indriðason obtient un diplôme en histoire à l’université d'Islande. Journaliste au Morgunblaðið en 1981-1982, il devient scénariste indépendant. De 1986 à 2001, il travaille comme critique de films pour le Morgunblaðið. Aujourd'hui, il est l'auteur de seize romans policiers dont treize ont été traduits en français — et dont plusieurs sont des best-sellers. Il vit à Reykjavik avec sa femme et ses trois enfants. Il est le fils de l'écrivain Indriði G. Þorsteinsson(en). Les deux auteurs ayant fortement influencé Arnaldur Indriðason sont Maj Sjöwall et Per Wahlöö, deux écrivains suédois qui ont imaginé, dans les années 1960, les aventures de l'inspecteur Martin Beck.
Arnaldur Indriðason publie son premier livre, Synir duftsins (littéralement « Fils de poussière ») en 1997. Cette publication marque pour certains, comme Harlan Coben, le départ d'une nouvelle vague islandaise de fiction criminelle. Aux côtés d'Árni Þórarinsson, également auteur islandais de polars, Arnaldur déclare qu'« il n'existe pas de tradition de polar en Islande. L'une tient en ce que les gens, y compris les écrivains, considéraient les histoires policières comme des mauvais romans . La deuxième raison, c'est que beaucoup d'Islandais ont longtemps cru en une sorte d'innocence de leur société. Très peu de choses répréhensibles se produisaient, et le peu de faits divers ne pouvaient pas donner lieu à des histoires policières. Ce qui explique qu'à débuts, Arni Thorarinsson ou eu du mal à imposer . »
Il fut nommé à maintes reprises écrivain le plus populaire d'Islande. En 2004, ses livres ont fait partie des dix livres les plus empruntés à la bibliothèque municipale de Reykjavik. Les livres d'Arnaldur ont été publiés dans vingt-six pays et traduits en allemand, danois, anglais, français, italien, tchèque, suédois, norvégien, néerlandais, catalan, finnois, espagnol et portugais. Arnaldur a reçu le prix Clé de verre, un prix de littérature policière scandinave, en 2002 et 2003. Il a également gagné le Gold Dagger Award, prix littéraire britannique, en 2005 pour La Femme en vert. Le romancier policier américain Harlan Coben encense Indriðason ainsi : « La meilleure nouvelle série que j'ai lue cette année provient d'Islande. Arnaldur Indriðason est déjà un phénomène littéraire international — il est aisé de voir pourquoi : ses romans sont prenants, authentiques, obsédants et lyriques. J'ai hâte de lire ses prochaines publications »
Les principaux romans d'Arnaldur Indriðason mettent en scène la même équipe d'enquêteurs, dont l'abrupt Erlendur torturé par la disparition de son frère alors qu'il n'était qu'un enfant et tourmenté par sa fille toxicomane. Ce sont ces souffrances et les conditions qui les ont engendrées qui intéressent particulièrement Arnaldur car « le bonheur se suffit à lui-même, il n'y a rien à en dire ». Ses romans sont régulièrement des prétextes à un voyage dans le passé, tel L'Homme du lac(en), où l'enquêteur Erlendur trouve un squelette vieux de quarante ans faisant appel au passé communiste d'une partie des Islandais durant la guerre froide. Arnaldur déclare à ce propos :
« Je m'intéresse aussi aux squelettes qui collent aux basques des vivants. Ce qui m'intéresse le plus, ce sont les squelettes vivants, pourrait-on dire. Mes romans traitent de disparitions, mais ils ne traitent pas principalement de la personne qui a disparu, plus de ceux qui restent après la disparition, dans un état d'abandon. Je m'intéresse à ceux qui sont confrontés à la perte. Ce sont ces gens-là que j'appelle les squelettes vivants : ils sont figés dans le temps. J'aime beaucoup remonter le temps, et envoyer mes personnages sur les traces du passé. J'aime exhumer des événements oubliés. Le temps en tant que concept est quelque chose qui m'intéresse énormément - la manière dont le temps passe, mais aussi son influence, les conséquences de son passage sur nos vies. J'aime déceler les liens entre une époque et une autre. Évidemment, la thématique du temps est une partie très importante des histoires que je raconte, que ce soit son pouvoir destructeur ou son pouvoir de guérison qu'il peut avoir. Même si dans La Femme en vert, Erlendur déclare que le temps ne guérit aucune blessure. » Dans L'Homme du lac, l'écrivain s'appuie sur une donnée géologique réelle : le lac de Kleifarvatn à vingt-cinq kilomètres au sud de Reykjavik, se vide périodiquement. C'est ainsi que, dans le livre, une hydrologue découvre un squelette sur le fond sablonneux.
Le producteur islandais Baltasar Kormákur (101 Reykjavik) a travaillé à une adaptation de Mýrin, La Cité des Jarres (titré Jar City à l'international et sorti en France en ).
Snorri Thórisson travaille sur une production internationale de Napóleonsskjölin.
Arnaldur Indriðason est actuellement en collaboration avec l'Icelandic Film Fund pour l’écriture de deux scénarios d’après deux de ses nouvelles.
Reykjavik Rotterdam d'Óskar Jónasson avec Baltasar Kormákur, 2008
Œuvre
Série du commissaire Erlendur Sveinsson
Synir duftsins (1997) - Les Fils de la poussière / trad. de l'islandais par Éric Boury.
Myrká (2008) - La Rivière noire / trad. de l'islandais par Éric Boury. Ce récit ne met pas en scène le commissaire Erlendur, opportunément absent, mais sa collègue l’inspectrice Elinborg
Svörtuloft (2009) - La Muraille de lave / trad. de l'islandais par Éric Boury. Ce récit ne met pas en scène le commissaire Erlendur, opportunément absent, mais son collègue Sigurður Óli.
Einvígið (2011) - Le Duel / trad. de l'islandais par Éric Boury. Ce récit se déroule durant les premières années dans la police du commissaire Erlendur et met en scène son ancien supérieur Marion Briem.
Reykjavíkurnætur (2012) - Les Nuits de Reykjavik / trad. de l'islandais par Éric Boury. Ce récit met en scène Erlendur durant ses premières années dans la police.
Série dans l'ordre chronologique des aventures d'Erlendur Sveinsson
Le Duel
Les Nuits de Reykjavik
Le Lagon noir
Les Fils de la poussière
Les Roses de la nuit
La Cité des Jarres
La Femme en vert
La Voix
L’Homme du lac
Hiver arctique
Hypothermie
La Rivière noire
La Muraille de lave
Étranges Rivages
Trilogie des ombres
Note : l'ordre chronologique des intrigues romanesques diffère de l'ordre de publication des romans en Islande, le troisième tome ayant été publié en premier en 2013.
Þýska húsið (2015) - Dans l'ombre / trad. de l'islandais par Éric Boury. (action se déroulant en 1941)
Prix Barry 2009 - Meilleur roman dans la catégorie Thriller 2009
Hypothermie
Blóðdropinn, prix national islandais de littérature criminelle, 2008
Notes et références
↑Comme presque tous les Islandais, il est désigné par son prénom, Arnaldur. Son patronyme (qui, selon la tradition islandaise, est une simple marque de filiation, « Fils de Indriði », pour le distinguer d'autres Arnaldur) est parfois transcrit par Indridason comme dans ses livres traduits en français, alors que la translittération correcte devrait être Indridhason, le dh se prononçant comme le th dans l'anglais the.