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Astrid Panosyan-Bouvet | |
Astrid Panosyan-Bouvet en 2022. | |
Fonctions | |
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Députée française | |
En fonction depuis le (1 an, 10 mois et 5 jours) |
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Élection | 19 juin 2022 |
Circonscription | 4e de Paris |
Législature | XVIe (Cinquième République) |
Groupe politique | RE |
Prédécesseur | Brigitte Kuster |
Biographie | |
Date de naissance | |
Nationalité | Française |
Parti politique | EM/LREM/RE (depuis 2016) |
Conjoint | Laurent Bouvet (jusqu’au 18 décembre 2021) |
Diplômée de | HEC, Sciences Po Paris, Harvard |
Profession | Dirigeante de grandes entreprises |
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Astrid Panosyan-Bouvet (ou Astrid Panosyan), née le 13 août 1971 est une cheffe d'entreprise et femme politique française, ancienne conseillère d'Emmanuel Macron et députée depuis juin 2022.
Née d'un père arménien et d'une mère norvégienne, Astrid Panosyan est diplômée de l'École des hautes études commerciales de Paris (HEC), de l'Institut d'études politiques (Sciences Po) de Paris et de la Harvard Kennedy School of Government. Elle côtoie notamment Édouard Philippe pendant ses études à Sciences Po.
De 1994 à 1997, elle commence sa carrière dans le privé comme consultante d'AT Kearney. Puis, de 1998 à 2001, elle travaille au sein de la direction stratégie puis de la direction Business Support & Development Asie-Pacifique du GIE d'Axa.
À partir de 2002 et jusqu'en 2015, elle travaille chez Groupama. D'abord, et jusqu'en 2007, au sein des équipes de la direction générale internationale, puis devient responsable des participations stratégiques à la direction financière de Groupama.
En 2009, elle est chargée de mission auprès du directeur général de Groupama, et prend en 2011 le poste de secrétaire générale du groupe.
Astrid Panosyan est directrice générale fonctions centrales d’Unibail-Rodamco entre 2015 et 2021. Elle déclare 6,1 millions d’euros de revenu sur la période 2017-2021.
Elle est élue, en mars 2001, conseillère municipale dans le 9e arrondissement de Paris, sous l'étiquette du Parti socialiste, alors proche des milieux strauss-kahniens.
Sociale-démocrate et libérale, elle quitte le PS au milieu des années 2000, déçue par l'incapacité du PS à reconnaître en public la nécessité de produire des richesses et de croire en l'entreprise. Elle soutient François Bayrou à l'élection présidentielle de 2007.
Astrid Panosyan-Bouvet rejoint, en 2014, le cabinet d’Emmanuel Macron, ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique, comme conseillère chargée de l'attractivité économique et des investissements internationaux. Elle intervient par exemple comme conseillère dans les discussions entre Emmanuel Macron et Uber, qui seront révélées ultérieurement dans les Uber Files.
Cofondatrice d'En marche ! en 2016,, elle conseille le candidat Emmanuel Macron sur les questions de santé pendant sa campagne.
Elle est, entre le 17 août et le 18 novembre 2017, l'un des 3 membres de la direction collégiale transitoire du parti politique La République en marche, aux côtés d'Arnaud Leroy et de Bariza Khiari.
Elle occupe à partir de début 2018 le poste de déléguée LREM aux actions internationales, faisant partie de la dizaine de délégués thématiques ou « opérationnels » du parti.
Selon Édouard Philippe, avec qui elle a partagé les bancs de Sciences Po, son entrée au gouvernement a été envisagée à plusieurs reprises sous le premier quinquennat d'Emmanuel Macron,.
En vue des élections législatives de 2022 à Paris, elle est investie candidate pour la coalition Ensemble dans la quatrième circonscription de Paris. Lors de sa campagne, elle reçoit les soutiens d'Édouard Philippe, de Bruno Le Maire, de Gérald Darmanin, d'Amélie Oudéa-Castéra ou encore de Gabriel Attal. Dans l'entre-deux tours, elle rencontre Nicolas Sarkozy, ce qui provoque la fureur dans l'entourage de la députée LR sortante Brigitte Kuster. Au premier tour, elle arrive en première position, devant cette dernière, avec 41,03 % des voix, et remporte le second tour avec 55,45 % des voix.
Elle siège à la commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale et rejoint le groupe Renaissance. Elle est notamment responsable de texte pour son groupe sur le projet de loi de réforme de l'assurance chômage, qu'elle défend comme « un texte nécessaire, efficace et juste ». Lors du débat sur ce projet de loi, elle est sanctionnée par la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet pour avoir qualifié le Rassemblement national de « xénophobe ». Elle maintient malgré tout ses propos, et de nombreux députés de la majorité et de la gauche lui apportent leur soutien face à cette sanction extrêmement critiquée, estimant que cela relevait de la « qualification politique ».
Elle est veuve de Laurent Bouvet,, professeur de science politique à l'université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines.