Cet article abordera le sujet de Aude de Kerros, qui a suscité un grand intérêt et un grand débat dans la société d'aujourd'hui. Aude de Kerros est un sujet qui a touché des personnes de tous âges, sexes et classes sociales, générant des opinions contradictoires et suscitant un grand intérêt en raison de son actualité. Tout au long de cet article, différents aspects liés à Aude de Kerros seront analysés, de ses origines à son impact sur la vie quotidienne des gens. Diverses perspectives et points de vue seront présentés dans le but de comprendre en profondeur l'importance de Aude de Kerros dans la société d'aujourd'hui.
Aude de Kerros, née le à Jakarta en Indonésie, est une peintre, graveur, critique d'art et essayistefrançaise. Comme essayiste, elle participe notamment par des articles et des ouvrages au décryptage et à l'analyse du monde de l’art, et du marché de l'art.
Biographie
Jeunesse et formation
Aude de Kerros est née le à Jakarta, en Indonésie, et est la fille de Tanguy Kerros, officier de marine et diplomate.
Son enfance et son adolescence sont marquées par les voyages en Asie, en Amérique du Sud et au Proche-Orient dus à la carrière diplomatique de son père. De retour en France pour ses études supérieures, elle partage ses années d’apprentissage entre la préparation du diplôme à l'Institut d'études politiques de Paris en 1969,, d'une maîtrise en droit en 1972 et la fréquentation des ateliers des graveurs Henri Goetz, S.W. Hayter et Johnny Friedlaender.
Au centre d'un corpus de 500 eaux-fortes, huit cycles de gravures forment un ensemble lié par la même quête spirituelle : Paysages intérieurs, Iggdrasil, La Genèse, L'Hortus Conclusus, Le Cœur d'amour épris, Le Chemin des étoiles, Le Chant du monde, L'Art d'aimer. Aude de Kerros a également un important œuvre peint.
Collections
Ses œuvres figurent dans les collections du National Museum of Women in the Arts de Washington.
Cabinet des Estampes de la Bibliothèque nationale de France à Paris.
Académie des Beaux-Arts de Pékin- Collection du département de la gravure.
Essayiste sur l'art
À partir des années 1990, Aude de Kerros se fait également connaître par de nombreux articles de décryptage et d’analyse du monde de l’art, influencée par les écrits de Wladimir Weidlé. Elle prend part au débat sur l’art contemporain, donnant un point de vue d'artiste indépendant. Elle contribue, à titre de témoin, à l'histoire de l’art de la seconde moitié du XXe siècle en décrivant les deux faces d'une réalité complexe : le monde visible de l'art financier international, le conceptualisme strict de l'art officiel français et les divers courants picturaux non agréés. Elle souligne la rupture qui s'opère en 1983, en France, quand sont affectées des subventions importantes, créées des structures institutionnelles, et un corps d'« inspecteurs de la création ». Cet appareil bureaucratique prendra en compte l'unique courant conceptuel et affirmera un art officiel, rompant avec la pratique établie en 1880 par Jules Ferry, d'un retrait de l'État du choix des artistes à consacrer, mais honorant l'ensemble des courants en offrant un cadre prestigieux à leurs expositions. L'observation de ce principe a réuni à Paris l'ensemble des courants artistiques, de l'académisme aux avant-gardes et a attiré dans la capitale artistes et amateurs du monde entier. Aude de Kerros met en scène l'interaction de ces réalités contradictoires, raconte les péripéties du débat souterrain sur l'art tout au long des quatre dernières décennies. Elle évoque son contenu, commente ses publications, fait la chronique d'une nouvelle querelle, clandestine celle-là, celle « des modernes et des contemporains ». Quelques livres évoquent ce point de vue : L'Art Caché, Les dissidents de l'Art contemporain, Sacré Art Contemporain. Évêques, inspecteurs et commissaires et L'imposture de l'Art contemporain : Une utopie financière, Nouvelle géopolitique de l'Art contemporain. Chronique d'une domination économique et culturelle,,, Art contemporain : Manipulation et géopolitique
Médias
Elle crée une collection d’entretiens d’artistes pour l’Institut des archives sonores de Franklin Picard, essayant ainsi d’approcher, grâce à leur récit, l’histoire de l’art de la seconde moitié du XXe siècle.
Elle dirige le Libre journal d’Aude de Kerros sur Radio Courtoisie, émission consacrée à une réflexion et à une exploration du domaine des arts visuels, en dehors des tendances dominantes.
Elle publie régulièrement sur Internet des décryptages de l'actualité notamment dans Contrepoints, Le vadrouilleur Urbain, La Newsletter de Conflits, Atlantico, Art Critic.
Vie privée
Elle est l'épouse d'Henri Josseran, qui fut militant pour l'Algérie française.
Participation à la vie artistique
En 1979, elle crée avec le metteur en scène Dominique Leverd et Fanny Ardant, une association vouée aux expositions, création artistique, production théâtrale et de concerts : Art et Lumière. Cette association donne naissance à un Festival annuel : Le Festival de France, en l'Abbaye de Fontevraud. Ce Festival recevra le soutien actif de la Région des Pays de la Loire et de la Municipalité de Saumur[réf. nécessaire].
Une association qu’elle préside, Alliance pour une nouvelle culture, est créée en 1983, pour organiser un colloque analysant les choix gouvernementaux et administratifs, faisant alors polémique, en raison de la création de nouvelles institutions encadrant tous les aspects de la création artistique[réf. nécessaire].
Participation à la Recherche
Aude de Kerros participe aux traveaux de recherche et d'échanges de plusieurs chaires et séminaires universitaires :
Chaire R#I, créée par Christophe Assens : Réseaux et Innovations au Laboratoire recherche et management Larequoi (Université de Versailles Saint Quentin en Yvelines) : « L 'Art contemporain et ses stratégies fondés sur la construction de la valeur en réseau fermé ».
Séminaire RS4, crée par Jean Philippe Denis : La Culture Hard Power – Puissance souple (Université- Paris Saclay) : « Art contemporain, manipulation et géopolitique ».
Séminaire CR 451, sous la direction de Nicolas Moinet et de Christian Harbulot (École de Guerre Economique, Paris) : « Art contemporain et stratégies d’une guerre centrée sur le monopole de la visibilité ».
Sacré Art Contemporain. Évêques, Inspecteurs et Commissaires, Éd. Jean Cyrille Godefroy, 2012 (ISBN978 2 86553 233 9).
L'Imposture de l'Art contemporain. Une utopie financière, Eyrolles, 2015.
Art Contemporain, manipulation et géopolitique : chronique d'une domination économique et culturelle, Eyrolles, 2019, 264 p. (ISBN978-2-212-57302-2).
L'Imposture de l'Art contemporain. Une utopie financière, Eyrolles, Collection Poche, 2021 (ISBN978-2-416-00200-7).
L'Art caché, les dissidents de l'Art contemporain, Eyrolles, Collection Poche, 2022
L'Art caché enfin dévoilé - La concurrence de l'Art contemporain, Eyrolles, 2023
Participations
Le Beau, l'art et l'homme, émergence du sens esthétique.CNRS éditions, 2014 (ISBN978-2-271- 08079-0). Sous la direction de Henry de Lumley. Contribution d'Aude de Kerros : « La beauté interdite en art : 1960-2013 », pp. 181 à 192.
De la Renaissance aux Lumières. Allemagne, France, Pologne (ISBN978-83-7702- 895-7). Sous la direction de Leszek Kanczugowski, Contribution d'Aude de Kerros : « La Renaissance et les territoires imaginaires de l'Europe. Vision en perspective par un spectateur concerné », pp. 17 à 36.
A. de Kerros, M. Sallantin, P. M. Ziegler, 1983-2013. Les Années noires de la peinture. Une mise à mort bureaucratique ?, Éd. Pierre Guillaume de Roux, 2013 (ISBN978-2-36371-044-4).
Art contemporain : Art ou mystification - Huit Essais, Moscou, Éditions Russkiy Mir, 2012 (ISBN978-5-89577-168-6) — Textes en français et en russe de Jean Clair, Marc Fumaroli, J.P. Domecq, Aude de Kerros, Christine Sourgins, Boris Lejeune, Kostas Mavrakis, préface de Tania Goritcheva, postface de Bernard Dumont.
Sous la direction de Bernard Dumont et Christophe Reveillard, La Guerre civile perpétuelle, Éditions Artège, 2012 (ISBN978-2-36040-072-0). Contribution d'Aude de Kerros : « L'art contemporain et la guerre contre soi-même ».
Sous la direction de Maxence Caron et Jacques de Guillebon, Philippe Muray, Éditions du Cerf, 2011 (ISBN978-2-204-09536-5). Contribution d'Aude de Kerros : « L'Empire du Bien, vingt ans après ».
Bruno Bérard (dir.), Jacques Biés, Jean Borella, François Chénique, Kostas Mavrakis, Alain Santacreu, Wolgang Smith, Emmanue Tourpe, Jean Marc Vivenza, Pamphile, Qu'est-ce que la Métaphysique ?, Éditions de l'Harmattan, 2010 (ISBN978-2-296-12901-6). Contribution d'Aude de Kerros : « La grande crise métaphysique de l'art ».
Sous la direction d'Anne-Sophie Beauvais, 140 idées pour la France, Éd. Temporis, 2015 (ISBN978-2-37300-008-5). Contribution d'Aude de Kerros : « Libérons l'artiste de la concurrence déloyale de l'État ».
Sous la direction de Bernard Berthot, Nathalie Nabert et Dominique Ponneau, Goudji. Itinéraire d'une œuvre, Éd. Parole et Silence, 2016 (ISBN978-2-88918-876-5). Contribution d'Aude de Kerros : « D'Est en Ouest », pp. 29 à 43.
Communication à l'Académie des Beaux Arts: l'Art et la très Grande Crise de Aude de Kerros, 2008
Communication à l'Académie des sciences morales et politiques : L'Art contemporain et le Sacré, de Aude de Kerros le 9 Novembre 2015, https:/academiesiencesmoralesetpolitiques.fr
Préface ou postface
Nicole Esterolle, La Bouffonnerie de l'Art contemporain, préface, Éd. Jean Cyrille Godefroy, 2016 (ISBN978-2-865532-650).
Georges Mathieu, Désormais seul en face de Dieu, postface, Éd. L'Âge d'Homme (ISBN2-8251-1144-9).
↑Tanguy Kerros est né à Porspoder, engagé en tant que « Kerros, alias de Kerros » lors de son engagement aux Forces françaises libres (FFL). Il n'est pas apparenté à la famille « de Kerros », de la même région, qui a donné de nombreux officiers de Marine. Il rejoint la France libre le pour répondre à l'appel du général de Gaulle. Il part d'Ouessant sur une barcasse, est récupéré en mer d'Irlande par les Britanniques et rejoint les FFL. Élève de la promotion 1942 de l'École navale anglaise à Dartmouth, il participe à la bataille de l'Atlantique d' à , date à laquelle il est hospitalisé, puis réformé. Après la guerre, il entre au ministère des Affaires étrangères et entraîne sa famille dans ses différents postes en Asie, en Amérique du Sud et en Israël. Il meurt en poste aux Pays-Bas.
↑Mathilde Castel, « Aude de Kerros, L’Imposture de l’art contemporain : une utopie financière », Critique d’art. Actualité internationale de la littérature critique sur l’art contemporain, (ISSN1246-8258, DOI10.4000/critiquedart.21244, lire en ligne, consulté le )