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Auferstanden aus Ruinen (de) | ||
Ressuscitée des ruines | ||
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Armoiries de la République démocratique allemande | ||
Hymne national de | Allemagne de l'Est | |
Paroles | Johannes R. Becher | |
Musique | Hanns Eisler | |
Adopté en | 1949 | |
Utilisé jusqu'en | ||
Remplacé par | Deutschlandlied, jusque-là hymne de la République fédérale d'Allemagne | |
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Auferstanden aus Ruinen (en français « Ressuscitée des ruines ») est l'hymne national de la République démocratique allemande (RDA) depuis la création de celle-ci en 1949 jusqu'à la réunification allemande de 1990. Les paroles sont de Johannes R. Becher et la musique de Hanns Eisler.
Un autre hymne très connu en RDA était le poème de Bertolt Brecht « Anmut sparet nicht noch Mühe », dont la mise en musique, écrite aussi par Hanns Eisler, est connue sous le nom de Kinderhymne, l'hymne des enfants.
Écrit et composé en 1949, le titre de l'hymne fait référence aux destructions qu'a subies l'Allemagne de l'Est (et plus largement toute l'Allemagne) durant la fin de la Seconde Guerre mondiale, et qui furent causées notamment par les Alliés (bataille de Berlin, bombardement de Dresde et d'autres villes). Il a été adopté dès la création de la RDA, État mis en place sur le territoire de l'ex-zone d'occupation soviétique en Allemagne.
Les paroles faisant référence à une Allemagne unie (« Deutschland, einig Vaterland », en français « Allemagne, patrie unie ») sont devenues ambiguës à partir de 1973 avec l'adoption du traité fondamental actant la reconnaissance mutuelle des deux Allemagnes (RFA et RDA), ne permettant donc pas à une des deux parties de s'approprier la représentation exclusive d'une Allemagne unie. De ce fait, à partir de ce moment, seule la mélodie fut jouée durant les cérémonies officielles. Jamais de nouvelles paroles ne furent écrites et la version originale continua à être utilisée officieusement.
Lors du processus de la réunification allemande en 1990 faisant suite à la chute du mur de Berlin l'année précédente, le premier ministre est-allemand de l'époque Lothar de Maizière a proposé à son homologue de l'Allemagne de l'Ouest Helmut Kohl d'introduire les paroles d'Auferstanden aus Ruinen sur la mélodie du Deutschlandlied, hymne de l'Allemagne de l'Ouest, pour former l'hymne de l'Allemagne unifiée. Mais Kohl a refusé.
L'écrivain suisse Slobodan Despot évoque l'hymne est-allemand en ces termes, dans son roman Le Rayon bleu (Éditions Gallimard, 2017, collection NRF, p. 15) :
« Lorsqu entonnaient leur hymne sublime, qu'on aurait cru écrit par Beethoven lui-même, Kouzmine sentait la peau de son échine se dresser. Un sanglot lui monte à la gorge chaque fois qu'il longe cette entrée ornée d'immenses doubles-croches, de dièses et de clefs de sol. // Auferstanden aus Ruinen / Und der Zukunft zugewandt… »