Dans l'article d'aujourd'hui, nous souhaitons explorer le monde fascinant de Avenue Kléber. De son émergence à son impact sur la société actuelle, Avenue Kléber a fait l’objet d’attentions et de débats dans différents domaines. Tout au long de cet article, nous examinerons son évolution au fil du temps, ainsi que ses multiples facettes et son influence sur différents aspects de la vie. De plus, nous analyserons sa pertinence dans le contexte actuel et son potentiel pour le futur. Avenue Kléber est un sujet fascinant qui ne cesse de nous surprendre, et à travers cet article nous espérons apporter un nouvel éclairage sur son importance et sa signification dans nos vies.
L'avenue a son origine dans l'aménagement du boulevard extérieur au mur d'octroi décidé par ordonnance du Bureau des Finances du 16 janvier 1789. Son tracé correspond à ce boulevard entre l'actuel emplacement de la place du Trocadéro et celui du croisement avec les actuelles rues de Belloy et Paul-Valéry, dénommé « boulevard de Passy », entre les rues de Villejust (Paul-Valéry) et de Longchamp au croisement de laquelle était implantée la barrière de Longchamp et « boulevard de Longchamp », entre la rue de Longchamp et l’actuelle place du Trocadéro. De l'emplacement de la rue de Belloy où était située la barrière des Bassins à la place de l'Étoile, le mur et son boulevard extérieur avaient été décalés vers l'est pour contourner le bâtiment de l'École des orphelins militaires en construction en 1789. L'abandon de ce bâtiment en 1805 laissa entre les emplacements des actuelles avenue Kléber et rue Dumont-d'Urville un espace libre où fut aménagé en 1845 un hippodrome.
Ce boulevard était situé dans l'ancienne commune de Passy jusqu'à son annexion à la ville de Paris en 1860 et la voie fut rattachée à la voirie parisienne par un décret du 23 mai 1863.
L'avenue fut ouverte en 1854 sous le nom d'« avenue Kléber » entre la place de l'Étoile et la rue Circulaire (actuelle rue de Presbourg) et prolongée par un décret du 6 mars 1858, entre cette rue et la rue de Villejust actuelle rue Paul-Valéry en faisant disparaitre l'Hippodrome et la rue Guerlain qui était située à l'emplacement des immeubles des nos 18 à 50.
L'ensemble rectiligne comprenant la partie sud de l'ancien boulevard extérieur au mur d'octroi entre la place du Trocadéro et la rue de Villejust reçut en 1864, le nom d'« avenue du Roi-de-Rome » avant de prendre par un arrêté du 16 août 1879 sa dénomination actuelle.
Évolution du tracé de l'avenue Kléber
Le tracé de la future avenue Kléber et du mur des Fermiers généraux.
Boulevards de Longchamp et de Passy en 1827.
En 1860 avec le mur et la rue Guerlain en voie de disparition.
Installant en 1911 une usine de pneumatiques à Colombes, la société française BF Goodrich devient Kléber-Colombes en 1945, à la suite de l'installation de son siège social avenue Kléber, puis Kléber en 1962. La société sera absorbée en 1981 par Michelin.
No 57 : immeuble où mourut Étienne Grosclaude, journaliste, chroniqueur, humoriste, conférencier, écrivain.
No 58 : ancien hôtel particulier Echaurren-Valero de style néo-Renaissance construit par l'architecte Octave Raquin en 1892. En 1895, l'immeuble est acquis par Victor Echaurren-Valero, de Santiago (Chili), pour la somme de 750 000 francs.
No 60 : immeuble en briques et pierre construit en 1911 par l'architecte Charles Letrosne.
No 66 : les cariatides encadrant l’entrée de cet immeuble, privées de bras et de jambes, sont en outre tournées de profil (on en trouve un autre exemple au 21, boulevard Saint-Germain, à l’entrée d’un immeuble construit par l’architecte Jean Boussard).
↑Renaud Gagneux et Denis Prouvost, Sur les traces des enceintes de Paris : promenades au long des murs disparus, Paris, Parigramme, , 246 p. (ISBN2-84096-322-1), p. 149