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Grand chancelier de Suède | |
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- | |
Svante Bielke (d) Erik Oxenstierna (d) |
Baron | |
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à partir de | |
Comte | |
à partir du |
Naissance | |
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Décès | |
Surnom |
Der Gewünschte |
Domicile |
Château de Tidö (en) |
Formation | |
Activités |
Diplomate, propriétaire terrien, militaire, homme politique |
Famille |
Oxenstierna (en) |
Père |
Gustaf Gabrielsson Oxenstierna (d) |
Mère |
Barbro Axelsdotter (d) |
Fratrie | |
Conjoint |
Anna Bååt (d) |
Enfants |
Membre de | |
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Maître |
Axel Gustafsson Oxenstierna ou Oxenstjerna (né le à Fånö – mort le ) est un grand chancelier de Suède du à sa mort. À la mort de Gustave II-Adolphe, il prend la tête du royaume de Suède car la fille du roi est trop jeune pour monter sur le trône.
Il fait ses études avec ses frères dans les universités de Rostock, Iéna et Wittemberg. En 1603, il travaille pour le roi Charles IX de Suède.
En 1606, il entreprend une première mission diplomatique en Mecklembourg, et devient un des hommes de confiance du roi.
En 1610, il se rend à Copenhague pour essayer d'éviter la guerre avec le Danemark, mais il échoue. Cette ambassade sera pour Oxenstierna le début d'une longue lutte diplomatique avec le rival traditionnel de la Suède, que toute sa vie il considérera comme l'ennemi de son pays le plus redoutable.
En 1645, il crée un journal officiel pour la Suède, le Post- och Inrikes Tidningar, qui existe toujours.
Entre 1633 et 1635, Axel Oxenstierna dirige la Ligue de Heilbronn.
La guerre de Trente Ans a laissé un horrible souvenir dans la mémoire des Lorrains et des Francs-Comtois qui appellent la terrible année 1635 « année des Suédois » dont les exactions furent l'illustration de celles gravées par Jacques Callot dans un album intitulé Les grandes misères de la guerre deux ans auparavant.
Les Allemands du Nord ne sont pas mieux lotis : une vieille comptine fait d'Oxenstierna un croquemitaine. On disait aux enfants :
Bet´t Kinder, bet´t
Morgen kommt der Schwed´
Morgen kommt der Oxenstern
Wird die Kinder beten lern´n
Bet´t Kinder, bet´t
Die Schweden sind gekommen,
haben alles mitgenommen,
habens Fenster eingeschlagen,
habens Blei davon getragen,
haben Kugeln draus gegossen,
und die Bauern tot geschossen...
Priez, mes enfants, priez,
Demain va venir le Suédois,
Demain va venir Oxenstierna
apprendra aux enfants à prier
Priez, enfants, priez.
Les Suédois sont venus,
Ils ont tout emporté
Ils ont défoncé la fenêtre
Ils en ont emporté le plomb
Ils l'ont fondu en balles
Et ont fusillé les paysans.
On lui prête cette phrase : "Le plus important et le plus négligé des entretiens est la conversation avec soi-même" .