De nos jours, Bar-sur-Seine est un problème très important qui touche les gens du monde entier. Depuis ses origines jusqu’à son impact sur la société moderne, Bar-sur-Seine a fait l’objet de débats et de réflexions tant auprès des experts que des citoyens. Dans cet article, nous explorerons les différents aspects de Bar-sur-Seine, de son évolution au fil du temps jusqu'à sa pertinence aujourd'hui. Nous examinerons également comment Bar-sur-Seine a influencé différents aspects de la vie quotidienne et examinerons les solutions possibles pour relever les défis associés à Bar-sur-Seine. Grâce à cette exploration, nous espérons fournir une vision plus complète et approfondie de Bar-sur-Seine et de son impact sur la société contemporaine.
Avaleur, Baroville, Bel-air, Bois-du-Roi, Bois-Notre-Dame, la Borde, Bréard, la Calvaire, Cérès, la Ferme-Neuve, la Folie, Fort-Gayot, Fourneau, Garenne, Grillot, Haye-du-Champ-Dey, Haie-Piat, le Hayer, la Maladière, Male-Terre, Montmarson, la Motte-de-Villeneuve, le Pont-Neuf, Puits-l'Ermite, la Roche, st-Bernard, Saine-Fontaine, st-Sébastien, Sermont,
Serey, Cérisium ou Cérès, lande de Cérès, ancien hameau en aval de Bar. De 1158 au XIIIe siècle la lettre C était utilisé, Le S apparaît en 1249. Une des dernières traces du hameau était la chapelle qui existait encore au XVIIIe siècle et dont L. Coutant a fait un relevé des fondations.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 791 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Celles-sur-ource », sur la commune de Celles-sur-Ource à 4 km à vol d'oiseau, est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 747,2 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 40,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de −15 °C, atteinte le ,,.
Statistiques 1991-2020 et records CELLES-SUR-OURCE (10) - alt : 275m, lat : 48°04'03"N, lon : 4°24'40"E Records établis sur la période du 01-03-2004 au 04-01-2024
Bar-sur-Seine est une commune rurale,. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,.
Elle appartient à l'unité urbaine de Bar-sur-Seine, une unité urbaine monocommunale de 3 018 habitants en 2017, constituant une ville isolée,.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bar-sur-Seine, dont elle est la commune-centre. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants,.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (51,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (48 %), forêts (40,3 %), zones urbanisées (6,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,6 %), prairies (1,4 %), zones agricoles hétérogènes (1,1 %), cultures permanentes (0,9 %). L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Toponymie
On retrouve le terme Bar, Barre dans le nom d'autres villes avec configuration identique (Bar-sur-Aube, Bar-Le-Duc, Montbard), construites au sommet d'une colline et qui ont ensuite migré dans la plaine.
Histoire
Préhistoire et antiquité
La route de l'étain reliait la Grande-Bretagne à la Méditerranée en empruntant la vallée de la Seine, l'importance de cette artère commerciale était bien connue des Celtes et a donc été anciennement peuplée. Le Barséquanais dépendait du Pagus Latiscensis (Lassois), un des 8 ou 9 pagi qui constituaient la cité des Lingons (Gaule celtique). Les Lingons, comme les Rèmes, restent fidèles à César lors de la conquête des Gaules, y compris lors de la grande révolte de 53-52. est probablement détruite une première fois en 298 ou en 351/357, puis reconstruite.
Moyen Âge
Comme partout en Occident, les fonctionnaires locaux s'émancipent du pouvoir royal et obtiennent l'hérédité des honneurs (charges) par le capitulaire de Quierzy (juin 877). Après le siège de Paris de 885/887, levé car Charles le Gros paye une rançon aux Normands et les autorise à aller piller la Bourgogne, ceux-ci remontent la vallée de la Seine et détruisent définitivement Latisco (887/888), ce qui entraîne la séparation du Barséquanais de ce qui reste du Lassois.
Le nom de Bar-sur-Seine n'est attesté avec certitude qu'en 1068 sous la forme BARRUM car le Pagus Barrensis mentionné au IXe siècle se rapporte à Bar-sur-Aube.
Ermengarde de Bar-sur-Seine (décédée vers 1035), issue des comtes du Lassois, apporte le comté de Bar à la maison de Tonnerre, par son mariage avec Milon IV de Tonnerre.
Leurs fils Renard et Milon I sont comtes de Bar-sur-Seine et de Tonnerre (vers 1022 à 1040)
Hugues-Renard, fils du précédent, est évêque de Langres et comte de Bar-sur-Seine (mort le 3 ou le 5 avril 1084)
Hugues-Renard cède à une date inconnue le comté de Bar à sa sœur Eustachie, épouse de Gautier Ier, comte de Brienne (décédé au plus tard en 1089/1090).
Milon II, troisième fils de Gautier et d'Eustachie, comte de Bar-sur-Seine pendant une trentaine d'années (vers 1080, décédé en 1125 ou 1126).
Gui, fils du précédent, comte de Bar en 1125 ou 1126, décédé en 1146 ou 1147.
Milon III, fils du précédent, comte de 1147 à 1150.
Manassés, évêque de Langres, frère de Gui, administre le comté pour sa nièce mineure Pétronille, fille de Milon III.
Pétronille gère le comté à partir de son mariage (vers 1168) avec Hugues du Puiset (décédé en Ardech, Angleterre, en novembre 1189)
Milon IV, comte de Bar-sur-Seine (1189), fils de Pétronille et de Hugues du Puiset, également seigneur du Puiset et vicomte de Chartres (1190). Décède le 18 ou 19 août 1219 au siège de Damiette.
Avec le traité d'Arras (1435), Bar passe alors aux États de Bourgogne. La ville de Bar est prise par l'armée royale le 7 juin 1475 et brûlée, le château fort en partie détruit. Elle repasse au domaine royal en 1477 avec la mort de Charles le Téméraire.
Temps modernes
En 1577, l'ambassadeur vénitien Lippomano décrit une ville « dont le château et les murailles paraissent être faites de terre battue dont les Polaques (Polonais) font les leurs, de même que les habitations qui sont construites de bois et de terre ». À la même époque, le château (en ruines) est décrit comme un triangle isocèle et comprend sept tours, dont celle de l'horloge. Terre de passage et de frontière, Bar est prise par les huguenots en 1562 puis par les ligueurs en 1563. Entre 1589 et 1595 elle est sept fois assiégée.
À la fin de l'Ancien Régime, le bailliage et l'élection de Bar-sur-Seine relèvent de la Bourgogne mais suivent la coutume de Troyes et ressortissent du Parlement de Paris tout en dépendant du diocèse de Langres
La commune a disposé d'une gare pour les voyageurs sur la ligne de Saint-Julien (Troyes) à Gray de 1862 à 1980. Les prestations proposées par la SNCF dans les dernières années étaient telles (matériel obsolète, horaires inadaptés) que la fermeture du service entre Troyes et Châtillon-sur-Seine était devenue inéluctable.
Politique et administration
Bailliage
Bar fut le siège d'un bailliage. L'Intendant de Bourgogne Ferrand décrit le siège du bailliage comme ayant un président, un lieutenant civil et criminel, un commissaire encaisseur et examinateur, un avocat du roi, un procureur du roi et un greffier du roi.
Guy de Lantaiges-Bonnot fut bailli et héritier de Guyot Bonnot, dont il prit le nom.
Eaux et forêts
Sous l'Ancien Régime, Bar est le siège d'une maîtrise des eaux et forêts. Au XVIIe siècle, le tribunal des eaux et forêts qui règle les litiges se compose d'un maître particulier, d'un lieutenant, d'un procureur du roi et d'un garde marteau greffier. Il est arrivé que le poste soit tenu par le bailli de Bar.
Le doyenné de Bar-sur-Seine, compris dans l'Archidiacconé du Lassois, n'était pas attaché à aucun siège fixe, la cure de Bar-sur-seine n'étant point à la nomination de l'évêque. Ce doyenné fut formé en 1163 selon l'archiviste henri d'Artois.
liste des Doyens de Bar-sur-Seine
Maubert 1189 et 1206 dit doyen de Vendeuvre
X arbitre dans une cause en faveur de l'hôpital de Troyes vers 1220
Bar-sur-Seine est érigée en commune en 1231. À partir de 1630, les maires sont nommés par le roi : ils deviennent maires perpétuels et lieutenant général de police.
Liste des maires successifs de Bar-sur-Seine sous l'Ancien Régime
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Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005.
En 2021, la commune comptait 2 877 habitants, en diminution de 5,8 % par rapport à 2015 (Aube : +0,74 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
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Économie
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Foires et marchés
En 1139 est déjà citée une foire, qui a lieu le dimanche de la Trinité et les deux jours suivant, et dont le bénéfice va à l'abbaye Saint-Michel de Tonnerre pour le prieuré de Bar. C'est un droit donné par le comte de Bar, qui la déplace en 1218 au mardi de la Toussaint. Jean le Bon octroie aux habitants trois jours de foire autour de la Saint-Luce à partir de 1362, du 12 au 14 décembre.
Il y a aussi des marchés cités depuis Thibault IV et qui, à partir du XIXe siècle, se tiennent chaque vendredi.
Particularités du milieu viticole
La plupart des vins de Champagne proviennent du département de la Marne (sur terrains crétacés), de la vallée de la Marne (jusqu'à l'ouest de Château-Thierry), et sur une série de terroirs à cheval sur les terrains tertiaires et crétacés (Avize, Vertus, Sézanne...).
Les champagnes de l'Aube sont très excentrés, très méridionaux, par rapport aux autres champagnes, et sont sur des terrains jurassiques. Ce sont donc des champagnes particuliers. Cette aire des champagnes de l'Aube regroupe d'autres communes voisines comme Les Riceys et Bar-sur-Aube. Les champagnes en question sont très appréciés du général de Gaulle qui, en voisin depuis Colombey, se fournissait dans la région.
Le Lasçois était le siège d'un archidiaconé, tout d'abord situé à Lasticum puis à Châtillon-sur-Seine. Il est difficile de dire quand a été créé le diaconé de Bar, mais la liste des doyens est fournie par l'abbé Roussel cité en bibliographie.
Henri Caruchet, né à Bar-sur-Seine (1873-1948), peintre et illustrateur.
Maurice Marinot (1882-1960), artiste peintre et artisan verrier
Armand Trumet de Fontarce (Dijon, 15 août 1824 – Bar-sur-Seine, 14 septembre 1908), docteur en médecine, conseiller général du canton et maire de Bar-sur-Seine. La vie de ses deux fils est romancée par Jim Fergus, son arrière-arrière-petit-fils, dans son livre Marie-Blanche.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Joseph de Laborde, Layettes trésor des Chartes, (lire en ligne), « n°3766 », p. 67
↑40 arpents et 38 perches en 1759, A.D. Aube, 5B219.
↑Claude Courtépée, Description historique et topographique du Duché de Bourgogne, (lire en ligne), « Villeneuve », p. 435
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Léopold Niepce, Histoire du canton de Sennecey-le-Grand (Saône-et-Loire) et de ses dix-huit communes: topographie, géologie, organisation religieuse et administrative, Impr. d'A. Vingtrinier, (lire en ligne)
↑ abc et dCharles Francois Roussel, « Le » Diocèse de Langres: histoire et statistique, Dallet, (lire en ligne)
↑« L’histoire de la verrerie à Bar-sur-Seine primée », L'Est-Éclair, (lire en ligne) « Jean Weinling, maire de Bar-sur-Seine de 1971 à 2008 »