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Date | 20-23 novembre 1954 |
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Lieu | Djebel Nador, Tunisie |
Issue | Victoire des fellagas |
Fellagas volontaires | Troupes coloniales |
Lazhar Chraïti |
500 fellagas | 50 000 soldats |
39 morts | 500 morts |
La bataille de Djebel Sidi Aïch est une bataille opposant du 20 au les troupes du chef fellaga Lazhar Chraïti (composées de 500 combattants) à la moitié des forces françaises présentes en Tunisie (50 000 soldats) entre le djebel Nador, dans la délégation de Majel Bel Abbès, et le djebel Sidi Aïch, dans le gouvernorat de Gafsa.
Elle s'inscrit dans la lutte armée du mouvement national tunisien.
À 200 mètres de Sidi Aïch, dans le djebel Nador, les soldats français, dont la plupart reviennent de la guerre d'Indochine, assiègent 80 fellagas dirigés par Lazhar Chraïti, ce qui cause de violents affrontements.
D'autres groupes rebelles arrivent dans la bataille pour soutenir les assiégés, ces derniers s'installant dans des positions imprenables, ce qui handicape les troupes françaises qui avancent dans la montagne. Cela explique aussi que beaucoup de cadavres de soldats français, atteints par les balles des rebelles attaquant dans plusieurs directions, sont répartis à travers le terrain. La bataille se déplace ensuite vers le djebel Sidi Aïch où des fellagas algériens coopèrent avec leurs camarades tunisiens.
La lutte dure trois jours, durant lesquels les soldats français sont équipés de 25 pièces d'artillerie de calibre 105, d'un grand nombre de chars, de véhicules blindés et de mitrailleuses lourdes, ainsi que de quarante avions de combat qui utilisent largement des bombes incendiaires au napalm.
Malgré cette victoire des fellagas, la plupart des membres du Néo-Destour, dont Habib Bourguiba, Salah Ben Youssef et Mongi Slim, n'apprécient pas cette bataille car elle met officiellement fin à la trêve conclue entre Pierre Mendès France et les fellagas, ce qui oblige Lazhar Chraïti à se justifier auprès de Lamine Bey.
La bataille fait 39 morts du côté des fellagas ainsi que 500 morts du côté français, accompagnés de « lourdes pertes matérielles et morales ».