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Il est l'un des pionniers de la BD d'auteur au Québec.
Biographie
C'est dans les années 1970, alors adolescent, que Benoit Joly commence à réaliser des bandes dessinées de super-héros sous le pseudonyme de Benjo et publiées dans les fanzines du Club des Super-héros, au Québec.
Benoit Joly vient à Québec en 1983 pour continuer ses études à l'Université Laval, où il est diplômé en Arts Visuels en 1986. C'est là qu'il fonde le magazineEnfin Bref avec Marc Forest, Pierre Drysdale, Gag (André Gagnon), Danny Gagnon et Marc Pageau, et qu'il participe à la création de la Société des Créateur(trice)s et Ami(e)s de la Bande Dessinée (ScaBD) en 1985. Il devient aussi un joueur actif de sa Ligue d’improvisation en bandes dessinées.
Après l'aventure Enfin Bref, il lance un fanzine de recherche et d'expérimentation en bande dessinée et en graphisme intitulé Rachel avec l'aide de Suzanne Payette. Fort de cette expérience, Joly réorganise le bulletin d'information de la ScaBD et fonde Zeppelin dont il assure le graphisme et la mise en page.
En 1987, il se mérite le Prix Solaris volet bande dessinée, pour l'histoire Les Immobiles qui est publiée dans le magazine Solaris no 74 en juillet de la même année.
« Dessinateur de Québec, Benoit est à notre avis un jeune auteur québécois de BD à surveiller de très près ; il a su développer rapidement un style très personnel, et en fait, plus qu'un style, un univers. C'est ce qui a séduit le jury, en plus d'une narration très maîtrisée, toute en effets feutrés ; même le relatif manque de fraîcheur du thème ne suffit pas à détruire le haut niveau d'ensemble ». »
Benoit Joly réalise ensuite de nombreuses histoires courtes pour diverses publications telles La Tordeuse d'épinal et Bambou. Il fonde sa propre maison d'édition, Raz-de-marée, et lance plusieurs de ses albums de bande dessinée.
Il publie nombre de ses illustrations dans la revue Nuit Blanche à la fin des années 1980. Benoit Joly scénarise dans le même temps un album de bande dessinée réaliste pour le dessinateur Marc Pageau, intitulé Jacque Tiroir, publié en 1991 aux Éditions du Phylactère,.
« Par contre, plusieurs lecteurs m'ont affirmé avoir beaucoup apprécié cette oeuvre. Il faut dire qu'on y trouve une grande qualité graphique et une imagination féconde. Plus encore, pour lier aussi subtilement vie imaginaire et vie réelle, il fallait un talent de narrateur tout à fait remarquable. Ma relative déception provient sans doute des attentes que j'entretenais envers les auteurs. Marc Pageau, qui a fait le dessin et a collaboré au scénario, est un travailleur acharné et rigoureux, en constante évolution, sans doute un des auteurs québécois qui a poussé le plus avant la réflexion sur le découpage d'une planche. Quant à Benoit Joly, même si le Québec regorge de talents, les auteurs de sa trempe se comptent sur les doigts de la main d'un homme-tronc. Ses productions se font rares depuis trop longtemps et on ne saurait que s'en attrister. »
Benoit Joly ralentit ses activités de créateur dans les années 1990. Il ressurgit en 1999 avec la publication de l'album Exit (complété par Le Théâtre Aquatique), réédité aux éditions Kami-Case.
1985 : Et Vlan ! On s'expose... 15 ans de bande dessinée dans la région de Québec,, Galerie d'art La Passerelle, Sainte-Foy et Premier Salon international de la bande dessinée de Montréal, Montréal ;
1986 : Quand la b.d. sort de ses gonds, Galerie Skol, Montréal ;
1987 : Lauréat Prix Solaris volet bande dessinée, pour la BD Les Immobiles publiée dans le magazine Solaris (no 74, juillet 1987) ;
1984 : Première mention (catégorie adulte), Concours de bande dessinée Les Grands Voiliers, Salon international du Livre de Québec (2000 participants).
↑ a et bGilles Angers, « La bande dessinée me permet de me moquer de moi-même ! », Le Soleil section Crayons de Soleil, Québec, , p. C-6
↑Gilles Angers, « J'ai rêvé à une carrière olympique, je suis devenu créateur de bandes dessinées », Le Soleil section Crayons de Soleil, Québec, , p. D-8
↑ a et bLuc Pomerleau, « Résultats du Prix Solaris 1987 », Solaris, Québec, no 73, , p. 2
↑Luc Pomerleau, « Présentation », Solaris, Québec, no 74, , p. 4
↑ a et bAnne Dupuis, « Livres : Entre le départ et l'arrivée, il y a la jungle », Droit de parole, Québec, vol. 19, no 1, , p. 8
« La percée du marché québécois », historique, sur Au-delà de l'humour : L'histoire de la bande dessinée au Canada anglais et au Québec (consulté le ) ;