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Membre (d) Comité départemental de libération du Gard (d) | |
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Président de l'Académie de Nîmes | |
Étienne Bouisson (d) |
Naissance | |
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Décès | |
Pseudonymes |
Philippe Rocher, Jean Monneron |
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Membre de |
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Bernard Latzarus (1885-1951) est un latiniste, essayiste et résistant français.
Né le 15 janvier 1885 à Châtillon-sur-Seine, Marie Emile Marcel Bernard Latzarus est reçu à l’agrégation de lettres en 1908. En 1914, il est engagé volontaire.
Après guerre, il devient professeur au lycée de garçons de Nîmes, puis à la Faculté des lettres de Grenoble et à celle d’Aix-en-Provence (tout en demeurant installé à Nîmes). En 1926, il est élu à l’Académie de Nîmes, qu’il préside en 1938. Outre divers ouvrages (signés parfois sous les pseudonymes Philippe Rocher et Jean Monneron), il s’essaie à l’histoire locale avec une étude sur les juridictions royales nîmoises sous l’Ancien Régime.
Engagé dans la résistance après 1940, il apparaît pour Fabrice Sugier comme un « personnage assez atypique », se démarquant par ses idées (il est royaliste légitimiste) et son isolement (il n’appartient à aucun mouvement). Il s’élève tôt contre l’« esprit de capitulation » et se montre constamment hostile envers le régime de Vichy ; cela lui vaut le qualificatif de « verborésistant » de la part de Pierre Mazier. En 1944, il est désigné pour siéger au comité départemental de libération, où il fait montre d’une « grande causticité », se gaussant en particulier de l’opposition entre communistes et socialistes au sein de l’assemblée.
Il meurt à Nîmes le 19 décembre 1951.