Budic (comte de Cornouaille)

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Budic
Liste des comtes de Cornouaille dans le cartulaire de Landévennec. Budic Bud Berhuc : quatrième à partir du bas.
Fonctions
Comte de Cornouaille
Titre de noblesse
Comte
Biographie
Décès
1008/1019
Période d'activité
derniers tiers Xe siècle - 1008/1019
Fratrie
Alfred
Enfant

Budic est un seigneur breton, comte de Cornouaille dans le dernier tiers du Xe siècle, mort entre 1008 et 1019. Son nom évoque la victoire. Probablement originaire de Châteaulin, proche des ducs de Bretagne de la maison de Rennes, son pouvoir semble être solidement ancré en Cornouaille, par ses origines et des alliances matrimoniales. Il est le fondateur de la maison de Cornouaille, qui cumule jusqu"au début du XIIe siècle le diocèse et le comté de Cornouaille et accède au duché de Bretagne en 1066.

Biographie

Le premier comte de Cornouaille certain

Vivant dans le dernier tiers du Xe siècle, mort entre 1008 et 1019, Budic est le premier du lignage des comtes de Cornouaille qui soit connu avec certitude,.

Budic est appelé Budic Castellin, c'est-à-dire Budic de Châteaulin, dans le cartulaire de Quimperlé et Budic Bud Berhuc dans le cartulaire de Landévennec. L'ajout Bud Berhuc à son nom est plus tardif et semble être une glose explicative du sens du nom Budic, « celui qui gagne, qui fait du profit » ou, plus simplement, « le victorieux ». Budic s'intitule lui-même comes Cornubiensis.

Budic est un proche du duc de Bretagne Alain III et sa famille est liée à celle des comtes de Rennes qui dominent alors la Bretagne. Le pouvoir de Budic, dont le nom indique qu'il est un homme de guerre, semble être solidement installé en Cornouaille. À Châteaulin, le site du promontoire délimité par l'Aulne et une vallée sèche pourrait être l'emplacement du castrum de Budic, même si aucune source n'emploie ce terme. La possession du château de Châteaulin lui donne une vraie puissance militaire. La maîtrise de la Cornouaille par sa famille pourrait être plus ancienne et remonter à l'époque carolingienne. Budic n'est pas un homme neuf, mais appartient à un lignage ancien et puissant : on relève le nom d'autres Budic dans les siècles précédents.

Un lignage et ses alliances

Donation de Budic dans le cartulaire de Landévennec.

Budic a un frère cadet, Alfred, qui va donner naissance à un lignage parallèle à celui des comtes de Cornouaille. Leur père a probablement épousé la fille ou la sœur de Diles, vicomte du duc Alain Barbetorte, autrement dit vicomte de Poher ou de Cornouaille. Cette femme est peut-être la sœur d'un archidiacre Alfred, devenu évêque de Cornouaille ou de Quimper avant le fils de Budic, Benoît. Après les destructions liées aux invasions normandes, il semble que Diles ait reçu le pouvoir dans un territoire situé entre l'Atlantique et l'Odet, que Budic a ensuite étendu à l'ensemble de la Cornouaille,.

La femme de Budic est peut-être issue du lignage de Benoît, abbé de Landévennec.

Avant de mourir, Budic fait don de différents domaines à l'abbaye de Landévennec. Son fils Benoît, né vers 980, probablement un cadet, accède à l'épiscopat de Cornouaille après 990 et cumule ensuite cette charge avec celle de comte de Cornouaille,, peut-être à la suite de la disparition prématurée d'un héritier aîné laïc.

Références

  • Joëlle Quaghebeur, La Cornouaille du IXe au XIIe siècle. Mémoire, pouvoirs, noblesse, Rennes, Presses Universitaires de Rennes - Société archéologique du Finistère, coll. « Histoire », , 517 p. (ISBN 2-86847-743-7).
  1. a b c et d Quaghebeur 2002, p. 106-110.
  2. Quaghebeur 2002, p. 140.
  3. a b et c Quaghebeur 2002, p. 111-113.
  4. Quaghebeur 2002, p. 153.
  5. Quaghebeur 2002, p. 138.
  6. Quaghebeur 2002, p. 114-115.
  • Autres références
  1. a b et c Joëlle Quaghebeur, « Stratégie lignagère et pouvoir politique en Cornouaille au XIe siècle », Mémoires de la société d'histoire et d'archéologie de Bretagne, vol. 68,‎ , p. 5-18 (lire en ligne).
  2. Hervé Le Bihan, « Une glose bretonne du XIIe siècle dans la liste des comtes de Cornouaille : «Budic Bud Berhuc» », Etudes Celtiques, vol. 42, no 1,‎ , p. 213–217 (ISSN 0373-1928, lire en ligne, consulté le ).
  3. Philippe Guigon, « L'arx de Morvan, les lis de Salomon et la domus de Gradlon : les résidences aristocratiques d'époque carolingienne en Bretagne », dans Annie Renoux (dir.), Aux marches du Palais ». Qu'est-ce qu'un palais médiéval ? Données historiques et archéologiques. Actes du VIIe Congrès international d'Archéologie Médiévale (Le Mans – Mayenne 9-11 septembre 1999), Caen, Société d'archéologie médiévale, coll. « Actes des congrès de la Société d'archéologie médiévale, » (no 7), , 290 p. (ISBN 2-9516981-0-0, lire en ligne), p. 29-44.
  4. a et b Joëlle Quaghebeur, « La maison d’Alfred : un lignage noble du sud de la Bretagne (IXe – XIIe siècles) », dans Dominique Barthélémy et Olivier Bruand (dir.), Les pouvoirs locaux dans la France du centre et de l'ouest (VIIIe – XIe siècles). Implantation et moyens d'actions, Rennes, Presses universitaires de Rennes, (ISBN 978-2-7535-0045-7, lire en ligne), p. 137–156.
  5. Jean-Paul Soubigou, « Recherches sur les origines du Kemenet de Cornouaille (IXe – XIe siècles) », Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest. Anjou. Maine. Poitou-Charente. Touraine, nos 115-1,‎ , p. 99–118 (ISSN 0399-0826, lire en ligne, consulté le ).
  6. Jean-Paul Soubigou, « Le Léon dans la Bretagne des Xe – XIe siècles (Kemenet et vicomté) », Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest. Anjou. Maine. Poitou-Charente. Touraine, nos 120-4,‎ , p. 37–63 (ISSN 0399-0826, lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes