Aujourd'hui, nous entrons dans le monde fascinant de Candidus Wizo, un sujet qui a retenu l'attention et l'intérêt des personnes du monde entier. Candidus Wizo est un sujet d'actualité dans la société actuelle et a généré une série de discussions et de débats dans divers domaines. Dans cet article, nous explorerons les différentes facettes et perspectives de Candidus Wizo, depuis ses origines jusqu'à son impact aujourd'hui. Nous approfondirons sa pertinence dans la culture populaire, son influence sur la politique et son implication dans la vie quotidienne des gens. Rejoignez-nous dans ce voyage de découverte et de réflexion sur Candidus Wizo.
Nom de naissance | Hwita |
---|---|
Alias |
Wizo |
Naissance |
avant 770 environ Angleterre |
Décès | après 802 |
Activité principale |
Langue d’écriture | latin |
---|
Œuvres principales
Candidus Wizo est un philosophe et théologien de la fin du VIIIe siècle et du début du IXe siècle.
Originaire d'Angleterre, il fait partie des élèves d'Alcuin et s'illustre comme lui pendant la Renaissance carolingienne.
Comme philosophe, il fut un des premiers à avoir proposé une preuve de l'existence de Dieu. De même dans son œuvre philosophique, plutôt que de chercher des références bibliques, il se fonde sur la réflexion personnelle, séparant ainsi la philosophie de la théologie.
Candidus est né en Angleterre avant le début des années 770. Son nom de naissance est Hwita, qui signifie « blanc » en vieil anglais ; c'est son maître Alcuin qui le surnomme Candidus dans les lettres qu'il lui adresse.
Moine à Lindisfarne, en Northumbrie, Candidus se rend en Europe continentale, probablement en 793, et y reste à l'exception d'un bref retour à Lindisfarne vers 794. Il fait partie de l'entourage de l'archevêque Arn de Salzbourg et se rend à Rome à deux reprises, en 799 et en 800-801. Il disparaît des sources après 802, à moins qu'il ne faille l'identifier au dénommé Waso qui est évêque de Trèves entre 804 et 809 environ.
L'œuvre de Candidus Wizo se compose de deux textes qui lui sont explicitement attribués dans les plus anciens manuscrits qui les préservent et d'autres textes qui lui sont attribués par les chercheurs modernes avec plus ou moins de certitude.
Le traité De passione domini est un commentaire sur la Passion du Christ dans lequel Candidus développe quelques idées personnelles tout en s'appuyant fortement sur les travaux antérieurs d'Alcuin et de Bède le Vénérable. Il y témoigne d'une certaine bienveillance à l'égard des Juifs. Pour lui, la crucifixion n'est pas un crime imputable éternellement aux Juifs, mais il est un forfait qui se trouve sans cesse répété par les mauvais chrétiens qui désobéissent à Dieu par leurs mauvaises actions.[réf. nécessaire]
L'autre texte explicitement attribué à Candidus Wizo a parfois été attribué à tort à son homonyme et contemporain Candide de Fulda, poète latin et biographe. Il s'agit d'une lettre concernant le caractère incorporel de Dieu, en réponse à un moine qui se demandait si Jésus pouvait voir Dieu avec ses yeux physiques.
Les œuvres attribuées à Candidus Wizo par les chercheurs modernes comprennent des commentaires philosophiques et théologiques sur la Trinité et l'existence de Dieu, des exercices de logique et des sermons. C'est dans ces textes qu'il développe réellement une pensée philosophique originale.