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Caroline Fiat | |
Caroline Fiat en 2017. | |
Fonctions | |
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Quatrième vice-présidente de l’Assemblée nationale | |
En fonction depuis le (1 an, 9 mois et 30 jours) |
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Élection | |
Président | Yaël Braun-Pivet |
Législature | XVIe (Cinquième République) |
Conseillère départementale de Meurthe-et-Moselle | |
En fonction depuis le (2 ans, 9 mois et 27 jours) |
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Avec | Jacky Zanardo |
Élection | 27 juin 2021 |
Circonscription | Canton de Jarny |
Président | Chaynesse Khirouni |
Groupe politique | FGR |
Prédécesseur | Manuela Ribeiro |
Députée française | |
En fonction depuis le (6 ans, 10 mois et 7 jours) |
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Élection | 18 juin 2017 |
Réélection | 19 juin 2022 |
Circonscription | 6e de Meurthe-et-Moselle |
Législature | XVe et XVIe (Cinquième République) |
Groupe politique | NUPES-LFI |
Prédécesseur | Jean-Yves Le Déaut |
Biographie | |
Nom de naissance | Caroline Nicolas |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Verdun (France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | PCF (à partir de 1993) E! (années 2010) GRS (2019-2021) LFI (depuis 2016) |
Profession | Aide-soignante |
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Caroline Fiat, née le à Verdun, est une femme politique française.
Aide-soignante, elle milite au Parti communiste français puis à la France insoumise. Elle est députée de la sixième circonscription de Meurthe-et-Moselle depuis 2017. Elle est vice-présidente de l'Assemblée nationale depuis le . Elle est membre du groupe La France insoumise, dans l'intergroupe NUPES.
Caroline Fiat est aide-soignante depuis 2009,,. Elle est la première aide-soignante à siéger à l'Assemblée nationale. Avant son élection, elle travaille de nuit, en vacation dans plusieurs établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) du secteur privé, dans le Grand Est. Auparavant, elle a été ambulancière, téléprospectrice, assistante commerciale et assistante de direction.
Elle grandit dans une famille de cégétistes et communistes et commence de militer à l'âge de seize ans au sein du Parti communiste français (PCF),. Elle siège au comité fédéral de la fédération PCF Meurthe et Moselle, ainsi qu'au secrétariat fédéral. En 2003, elle est déléguée au XXXIIe congrès du PCF. L'année suivante, elle est la candidate du parti à l'élection cantonale sur le canton de Jarville-la-Malgrange sous son nom de naissance, Caroline Nicolas. Elle est classée avant dernière en y obtenant 391 voix, soit 3,86 % des voix[réf. nécessaire]. Dans les années 2000, elle est conseillère municipale de Pompey,, élue sur la liste d'union de la gauche du maire PS Laurent Trogrlic.
Lors de l'élection présidentielle de 2012, elle vote « à contre-cœur » pour Jean-Luc Mélenchon, n'aimant pas « son côté “gueulard” et donneur de leçons ». Elle change d'avis en le côtoyant par la suite. Elle adhère à Ensemble ! puis à La France insoumise, parti fondé par Jean-Luc Mélenchon en 2016. Elle se définit comme communiste.
Elle est élue députée dans la 6e circonscription de Meurthe-et-Moselle lors des élections législatives de 2017, recueillant 61,36 % des voix au deuxième tour face à Cédric Marsolle, candidat du Front national arrivé en tête au premier tour. Elle devient la première aide-soignante de l'histoire à siéger au sein de l'hémicycle. Le , elle est candidate à la présidence de l'Assemblée nationale ; soutenue par les insoumis et les communistes, sa candidature obtient 30 voix et termine en dernière position du scrutin derrière celles de Laurence Dumont (32 voix), Laure de La Raudière (34 voix), Jean-Charles Taugourdeau (94 voix) et François De Rugy (353 voix) qui obtient le perchoir.
En , elle est attaquée devant les prud’hommes par un ancien assistant parlementaire, lequel conteste son licenciement et demande une requalification du contrat en CDI.
Elle est co-rapporteure (avec sa collègue LREM Monique Iborra) d'une mission d'information sur les EHPAD qui publie ses conclusions en ,. Ce rapport préconise un doublement du personnel soignant dans les EHPAD et un investissement de 8 milliards d'euros supplémentaires sur quatre ans. Le , elle défend une proposition de loi sur le droit à l'euthanasie et le suicide assisté qui est suspendue. Elle présente en 2019 une proposition de loi visant à interdire les dépassements d’honoraires médicaux, afin de garantir un meilleur accès au soins.
Membre à part entière du groupe parlementaire de La France insoumise, elle adhère à la Gauche républicaine et socialiste, parti scissionnaire du Parti socialiste fondé en 2019 par Emmanuel Maurel et Marie-Noëlle Lienemann. Parti qu'elle quitte en 2021[réf. nécessaire].
Le , elle reçoit le Prix de la transparence dans les politiques du médicament pour la France pour l'année 2019. Le prix lui est remis par l'Observatoire de la transparence dans les politiques du médicament pour son engagement en faveur de la transparence lors des débats sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2020,,.
En , alors que la pandémie de Covid-19 s'intensifie en France, elle reprend son emploi d'aide-soignante. Pendant près d'un mois, elle travaille de nuit dans un service de réanimation du CHU de Nancy, tout en assurant ses fonctions de parlementaire l'après-midi,. Durant cette période, elle observe la profonde déliquescence de l'hôpital public, signant une tribune dans L'Humanité sur le sujet. Elle propose début 2021 d’attribuer la même prime « post covid » aux personnels soignants des établissements médico-sociaux qu’à ceux des hôpitaux.
Le , pendant les débats sur le projet de loi de bioéthique qui pourrait ouvrir la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes, elle prononce un discours remarqué où elle relate sa propre expérience. Devenue mère célibataire à l'âge de 17 ans, elle a en effet élevé seule son premier fils, qui n'a pas, selon elle, mal vécu cette situation.
Le , elle est réinvestie par La France insoumise pour être candidate à sa réélection aux élections législatives dans la 6e circonscription de Meurthe-et-Moselle. Le 14 mai 2022, à Blénod-lès-Pont-à-Mousson, elle lance officiellement la campagne en compagnie de son nouveau suppléant, le communiste Julien Hézard, alors secrétaire général de l’UD CGT Meurthe et Moselle et adjoint au maire de Blénod,,. Le 12 juin 2022, Caroline Fiat arrive en tête du premier tour avec 29,97 % des suffrages exprimés, devançant de peu son adversaire du Rassemblement national Anthony Boulogne qui en obtient 28,48 %. Le 19 juin 2022, elle est élue au second tour avec 50,23 % des suffrages exprimés et une avance de 148 voix.
Le , l'intergroupe de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (NUPES) annonce Caroline Fiat (La France insoumise) et Valérie Rabault (Parti socialiste) comme candidates communes à la vice-présidence de l'Assemblée nationale. Le lendemain, elles sont chacune élues vice-présidentes de l'Assemblée nationale avec respectivement 297 et 367 voix.