Dans le monde d'aujourd'hui, Caryopse occupe une place centrale dans la société, que ce soit sur le plan personnel, politique, social ou culturel. Son importance réside dans son influence sur différents aspects de la vie quotidienne, ainsi que dans son rôle dans l’histoire et le développement humain. Au fil du temps, Caryopse a fait l’objet de débats, d’études et de réflexions, générant des opinions contradictoires et des discussions passionnées. De son impact sur l’économie à son rôle dans l’identité individuelle, Caryopse s’est avéré être un sujet d’intérêt universel qui nous invite à réfléchir sur qui nous sommes et où nous allons. Dans cet article, nous explorerons les différentes facettes de Caryopse, en analysant sa signification et son impact sur le monde d'aujourd'hui.
En botanique, le caryopse (terme daté de 1843, qui dérive de deux racines grecques, κάρυον / káruon « noix » et ὄψις / ópsis « apparence ») est un fruit sec, indéhiscent, contenant une seule graine. Formé à partir d'un ovaire supère uniloculaire, c'est le fruit caractéristique de la famille des Poaceae (Graminées). Généralement, le péricarpe, constitué par le tégument externe de l'ovaire, est intimement soudé à la paroi de la graine, issue du tégument interne de l'ovule.
Le caryopse est constitué de trois principales parties anatomiques : l'enveloppe qui comprend essentiellement le péricarpe, l'embryon (ou germe), rejeté en bas de la graine, et l'albumen (appelé « endosperme » chez les auteurs anglo-saxons). La partie la plus volumineuse et la plus importante en masse est l'albumen constitué essentiellement de réserves d'amidon, qui représente par exemple 75 % de la masse du caryopse chez le mil à chandelle (Pennisetum glaucum), contre 16,5 % pour le germe et 8,4 % pour le péricarpe. Dans le cas du riz cargo, l'albumen représente environ 90 % de la masse du grain.
L'albumen, issu lors de la double fécondation de la fusion de deux pôles nucléaires du sac embryonnaire avec le noyau d'un gamète mâle, forme dans la graine une grande structure de forme elliptique qui assure la nutrition de l'embryon et le développement de la plantule après la germination. Il est généralement solide et amylacé, mais est liquide chez certaines espèces des genres Koeleria, Trisetum, et toutes celles de la tribu des Aveneae.
L'albumen est entouré d'une assise externe protéique, la couche à aleurone qui entoure les cellules à amyloplastes remplies d'amidon et l'embryon. La couche à aleurone est la seule partie vivante de l'albumen, la plupart des cellules de stockage de l'amidon et des protéines de réserve sont mortes. En effet à la maturité de la graine, leurs éléments vitaux (noyau, membranes...) sont désorganisés par l'accumulation des réserves.
Dans le cas le plus général, le péricarpe est totalement adhérent à la graine, mais chez certaines espèces de graminées le degré d'adhérence entre la graine et le péricarpe peut varier, ainsi que la consistance de ce dernier. Certains auteurs décrivent ainsi ces fruits particuliers, au péricarpe plus ou moins libre ou charnu, comme des akènes ou des baies. Cependant pour d'autres auteurs, ces fruits sont bien des caryopses sur le plan de l'ontogenèse car le détachement du péricarpe est consécutif à la dissolution de couches internes au cours du développement du fruit. Ils distinguent ainsi plusieurs types de caryopses, et proposent les types suivants, :
Dans le langage courant, le fruit des céréales est appelé « grain », on parle de grain de blé par exemple. Le grain peut être constitué par le caryopse seul, lorsque les glumes et glumelles se détachent à maturité ; on parle alors de céréales « à grain nu », par exemple le froment et le seigle, bien plus faciles à préparer, car on peut les moudre sans décorticage préalable. Dans ce cas, les glumes et glumelles sont éliminées au battage et constituent la « balle ». Dans certains cas, les glumelles, bractées qui enveloppent les fleurons des graminées, restent adhérentes au caryopse. On parle alors de céréales à grain « vêtu », par exemple l'orge ou l'amidonnier (Triticum diccocum). Dans le cas du riz, on parle de « riz en balle » ou « paddy » pour désigner le caryopse revêtu de ses glumes et glumelles.
Le caryopse est chez certaines espèces de graminées l'unité de dissémination (ou diaspore). C'est le cas par exemple du grain de blé qui est un caryopse débarrassé spontanément de ses enveloppes, glumes et glumelles (grain nu), mais ce n'est pas le cas général.
Selon les genres et espèces, l'unité de dispersion peut être diversement composée en fonction du point de désarticulation qui peut se situer en dessous des glumes, au-dessus ou entre celles-ci :