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Chaligny | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Grand Est | ||||
Département | Meurthe-et-Moselle | ||||
Arrondissement | Nancy | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Moselle et Madon | ||||
Maire Mandat |
André Bagard DVD 2020-2026 |
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Code postal | 54230 | ||||
Code commune | 54111 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Chalinéens, Chalinéennes | ||||
Population municipale |
2 782 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 209 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 37′ 28″ nord, 6° 04′ 59″ est | ||||
Altitude | Min. 215 m Max. 419 m |
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Superficie | 13,32 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Neuves-Maisons (banlieue) |
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Aire d'attraction | Nancy (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Neuves-Maisons | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
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Chaligny est une commune de l'Est de la France, dans le département de Meurthe-et-Moselle.
Ses habitants sont les Chalinéens.
D'une superficie de 1 330 ha, dont 100 ha dans la forêt de Haye, le village de Chaligny est située sur un promontoire exposé plein sud, sur la rive droite de la Moselle, à une altitude de 290 mètres. Il se trouve à 14 km de Nancy et à 19 km de Toul.
D’après les données Corine land Cover, le ban communal de 1 336 hectares comportait en 2011, 71 % de forêt, 15 % de zones agricoles, 3 % de prairies, 6 % de zones industrielles et urbanisées et 5 % de masses d'eau.
Hydrogéologie et climatologie : Système d’information pour la gestion des eaux souterraines du bassin Rhin-Meuse :
Commune située dans une zone de sismicité très faible.
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 840 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 9,9 jours en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nancy-Ochey », sur la commune d'Ochey à 11 km à vol d'oiseau, est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 810,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de −19,1 °C, atteinte le ,,.
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Autoroutes proches :
Chaligny est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,,,. Elle appartient à l'unité urbaine de Neuves-Maisons, une agglomération intra-départementale regroupant 7 communes et 17 937 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue,.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants,.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (70,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (70,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (70,6 %), zones agricoles hétérogènes (14,5 %), zones urbanisées (7 %), eaux continentales (4,8 %), prairies (2,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,2 %), cultures permanentes (0,2 %).
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Le nom de la localité est attesté vers 964 sous la forme latinisée Chelineium, par la suite on trouve les latinisations ou les formes romanes Caliniacensis en 1126, Caliniaco en 1178, Caluniacum en 1181, Chelignei en 1130, Chaleini en 1174, Chalignœ en 1249, Challegney en 1284, Challigney en 1291, Cheligney en 1321, Challigneys en 1634, Challigneium, Challigneyum en 1436, Challigny en 1600, Caleniacum en 1675.
Un document de 1284 signale que le village est déjà partagé en deux parties : le Mont et le Val.
Les indices d'une occupation ancienne du territoire communal de Chaligny sont rares, mais l'extension des recherches aux communes voisines permet d'imaginer qu'elle a pu exister, puisque la découverte de sépultures néolithiques à Maron et à Villey-le-Sec indique que cette région était habitée dès la préhistoire et plus tard avec la proximité du Camp d'Affrique à Messein et les tumulus de Maron. Beaupré signale toutefois dans son répertoire archéologique que l'on aurait, dit-on, trouvé à différentes reprises des objets antiques et des sépultures sur le territoire de Chaligny dont notamment :
" … (une) hache polie en trapp, recueillie dans une galerie abandonnée de la mine du Val de Fer"
Au XIIe siècle, Chaligny est une seigneurie dépendant de l'évêque de Metz et donnée en fief aux comtes de Vaudémont.
En 1150, Gérard II, comte de Vaudémont, fait appel aux pères de Cîteaux qui viennent s'installer à Chaligny en un lieu nommé Ferrière. Ils en sont chassés par les habitants en 1159 et s'installent à Clairlieu sur un terrain qui leur est donné par Mathieu Ier, duc de Lorraine.
En 1345, la suzeraineté de l'évêque de Metz est transférée à l'identique au duc de Lorraine. Le 21 novembre 1562, la seigneurie de Chaligny qui appartient alors à Nicolas de Vaudémont, duc de Mercœur, est érigée en comté par le duc de Lorraine. La descendance des comtes de Chaligny se poursuit par les femmes qui quittent la Lorraine. Le comté est alors vendu à François de Vaudémont qui deviendra duc de Lorraine en 1624. À partir de ce moment, le sort de Chaligny est celui du duché de Lorraine.
Le château-forteresse de Chaligny est détruit en 1467 par René II de Lorraine, en conflit avec Thiébaut III, seigneur de Chaligny et comte de Vaudémont. Il ne sera jamais reconstruit, mais les habitants ont utilisé les pierres et certains murs du château pour construire de nouvelles habitations. Le souterrain du château a été comblé, et personne ne connaît plus son emplacement.
La construction de l'église actuelle a été réalisée entre 1513 et 1530, sur l'emplacement de l'ancienne église détruite en même temps que le château. De l'édifice antérieur subsistent la tour du clocher et le grand portail surbaissé (le bénitier de ce portail est aujourd'hui inaccessible). L'église possède un superbe vitrail de 1520, ainsi qu'une statue de sainte Barbe, patronne des mineurs, datant du XVIe siècle et une superbe pietà en pierre de la même époque. Les autres statues en pierre ou en bois peint et doré datent du XVIIIe siècle. Les bans de la nef sont les plus anciens et datent du XVIe siècle avec les noms gravés au nom des premiers "locataires". Les sept premières rangées sont réservées aux hommes, et les autres aux femmes à partir de la 8e rangée de droite qui porte l'inscription "ban des femmes".
Fondée en 1913 par Jules et Henri Lévy, la filature de Chaligny emploie jusqu'à 500 ouvrières avant de connaître des difficultés dans les années 1950. Rachetée par le groupe Tricoterie Industrielle Moderne (T.I.M.) puis par le groupe Timwear, l’un des groupes français les plus importants de l’industrie textile, la Tricoteries de Chaligny est marquée par la bataille pour l'emploi (grève avec occupation d'usine, marche sur Nancy) menée par les tricoteuses lorsque son comité d'entreprise est averti le 11 juin 1971 de la fermeture de la filature qui emploie alors 438 personnes dont 411 femmes. L'activité productive est reprise par l'entreprise Fra-For qui est cependant contrainte de fermer la tricoterie en 1986. La commune de Chaligny rachète alors l’ensemble industriel et reconvertit les terrains en zone d'activité.
En 2021, le budget de la commune était constitué ainsi :
Avec les taux de fiscalité suivants :
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2020 : médiane en 2020 du revenu disponible, par unité de consommation : 23 230 €.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008.
En 2021, la commune comptait 2 782 habitants, en diminution de 3,34 % par rapport à 2015 (Meurthe-et-Moselle : −0,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La démographie de Chaligny a varié en fonction de son économie, mais aussi des guerres qui ont ravagé son territoire pendant des siècles. Agglomération importante pour le début du XVIIe siècle (environ 700 habitants), la guerre la plus meurtrière de tous les temps, celle de Trente Ans, fait chuter sa population à 45 habitants. Il faut plus d'un siècle pour que Chaligny retrouve le même niveau de démographie. Ensuite, sa population croît lentement et décroît un peu pendant les guerres de 1870, 1914 (90 morts qui étaient nés à Chaligny) et 1945. En 2005, la population avoisine les 3 000 habitants et devrait croître avec le récent quartier du Fond du Val (créé en 2004) et les projets de création de nouveaux lotissements. Chaligny n'a aussi presque que des résidences principales.
D'après les historiens, (Grosse, Lepage) l’activité était rurale au XIXe siècle :
« Surf. territ. : 124 à 171 hect. en terres lab., 74 à 87 en prés, 186 à 285 en vignes, 807 en bois. On y élève principalement des vaches, et on s'y livre à la culture de la vigne (de qualité médiocre).»
et également viticole.
L'économie de Chaligny est liée à ce qui sera, pendant de nombreux siècles, sa principale activité : la culture de la vigne, apportée au IIIe siècle par les Romains. À la fin du XIXe siècle, plusieurs années consécutives de mauvaises récoltes, puis l'arrivée du phylloxera ont peu à peu convaincu les Chalinéens de se reconvertir dans l'industrie qui était alors en plein essor dans la région (usine de Neuves-Maisons et filatures) et assurait un revenu fixe et indépendant des conditions climatiques. L'industrialisation fait exploser la population de Chaligny et un troisième quartier est créé : les Cités.
Le minerai de fer présent sur le territoire de Chaligny est exploité par à coups au cours des siècles. Réputé au XIIe siècle, son exploitation est reprise en 1364 par Marie de Luxembourg qui se trouve dans une situation financière désastreuse à la mort de son époux Henri V, comte de Vaudémont. Elle exploite alors le minerai de fer et crée des forges qui disparaîtront au début du XVIe siècle. Les mines seront encore rouvertes à la fin du XVe siècle, en effet René II de Lorraine, vainqueur de Charles le Téméraire, relance plusieurs mines afin de reconstruire la Lorraine. Les mines sont de nouveau exploitées aux XIXe et XXe siècles, puis définitivement fermées en 1965.
Dans cet inventaire, 9 spécificités y sont enregistrées :
L' instrument serait l'ancien positif de dos de l'église de Saint-Nicolas-de-Port ou proviendrait de l'abbaye cistercienne de Clairlieu, détruite à la Révolution. Il a sans doute été réalisé vers 1810 à partir d'éléments de tuyauterie plus anciens.
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