Dans le monde d'aujourd'hui, Charles de Provence est devenu un sujet d'une grande pertinence et d'un grand intérêt. Que ce soit en raison de son impact sur la société, de sa pertinence historique ou simplement de son importance dans la vie quotidienne, Charles de Provence a retenu l'attention de millions de personnes à travers le monde. C’est un sujet qui a suscité des débats, des controverses et des réflexions, et qui a inspiré les individus et les communautés à agir. Dans cet article, nous explorerons en profondeur la signification et l'importance de Charles de Provence, ainsi que son influence sur différents aspects de la vie.fromJson=faites-moi un long paragraphe d'introduction générique à un article à partir d'un article
Roi des Francs |
---|
Roi de Bourgogne Cisjurane | |
---|---|
- | |
Prédécesseur | |
Successeur |
Naissance | Lieu inconnu |
---|---|
Décès | |
Famille | |
Père | |
Mère | |
Fratrie |
Ermengarde (d) Berthe (d) Louis II d'Italie Hiltrude (d) Gisela (d) Rotrude Lothaire II Carloman (d) |
Charles de Provence (sûrement 845– ), est le troisième fils de Lothaire Ier et de son épouse Ermengarde ; il fut roi de Provence et de Bourgogne Cisjurane de 855 à sa mort.
Parmi les faits avérés, on sait que ses parents se marient en octobre 821, que sa mère décède en 851 et que Charles est le dernier fils de Lothaire. Avec si peu d'informations établies des historiens comme René Poupardin considèrent que la date de naissance de Charles est à peu près inconnue, en soulignant notamment la fragilité des autres sources ou indices disponibles.
D'autres historiens en revanche exploitent ces quelques sources complémentaires. Robert Parisot, par une série de considérations ingénieuses, arrive à la conclusion que cette date serait postérieure à 838-840. D'autres remarquent que Charles est qualifié de puer en 855 et que dans ces conditions il serait né après 840-841. Si donc on suit ces deux hypothèses, la date de naissance de Charles serait postérieure à 840.
Quant à la Foundation for Medieval Genealogy (FMG), elle indique la date de 845, en précisant que cette date est incertaine et qu'il n'a pas été trouvé de source fiable pour l'affirmer.
Peu avant la mort de son père, il hérite en 855, lors du Traité de Prüm, de la Provence et de la Bourgogne Cisjurane (régions toutes deux issues du démantèlement du Royaume de Bourgogne, situées entre la vallée du Rhône et les Alpes), constituant un territoire appelé par la suite « Royaume de Provence ».
Cette succession, contestée par ses frères, reçoit toutefois l'appui des seigneurs provençaux qui par leur résistance (856) obligent Lothaire II et Louis II à renoncer à leur projet d'usurpation. C'est ainsi qu'à Orbe, près du lac Léman, un jour resté inconnu de l’année 856, les trois frères, après avoir failli en venir aux mains, font finalement la paix.
Cet accord confirme à Charles la possession de la Provence et du duché de Lyon.
À son avènement, Charles est encore un enfant de santé fragile, souffrant en particulier d'épilepsie. Aussi l'administration de son domaine est confiée à son précepteur, Girart de Vienne, appelé parfois Girard de Roussillon. La cour réside à Vienne qui devient la capitale de ce Royaume au détriment d'Arles jusqu'au début du Xe siècle.
D'une manière globale, le règne de Charles est peu connu en raison de la rareté des sources.
En 859, un traité est conclu entre Charles et son frère Lothaire II de Lotharingie, aux termes duquel Charles reconnaît ce dernier comme son héritier. Cette même année et l'année suivante, les Vikings, menés par Hasting, étant passés en Méditerranée, dévastent le territoire d'Arles à défaut de la cité. Ayant hiverné en Camargue lors de l'hiver très rigoureux de 859/860, ils remontent au printemps le Rhône avant d'être défaits par Girart de Roussillon probablement au niveau de Valence, et continuent ensuite leur raid vers l'Italie. Les Annales de Saint-Bertin précisent:
Mais ces dangers sont loin d'être les seuls, car Charles vit toujours sous la menace de ses parents et voisins. En 861, prenant prétexte d’un appel d’une partie de l’aristocratie provençale, dont le « puissant comte d’Arles Fourrat », Charles le Chauve, qui avait vécu jusque-là en bonne intelligence avec son neveu, tente d’annexer la Provence. Mais battu par Girard de Roussillon Charles le Chauve ne dépasse pas Mâcon. Selon René Poupardin, ce serait à cette expédition manquée que la tradition rattacherait la bataille dite de Vaubeton,. Cette tentative d'annexion de la Provence est également mentionnée dans les annales de Saint-Bertin.
On sait également que Charles assiste à plusieurs conciles francs tels celui de Savonnières, près de Toul en juin 859 ou celui qui se tient le non loin de « Foui », à Tuzey, intégré depuis à la commune de Vaucouleurs dans le département de la Meuse.
Sur son entourage, en dehors de Girard de Vienne et de Fulcrad qui à cette époque peut être considéré comme marquis de Provence, on est assez mal renseigné. Les souscriptions de l'assemblée de Sermorens, assemblée tenue vers 858-860, donnent toutefois quelques noms : Arnulf, Autran, Beier, Ucpold, Barnard, Ingebran, Gérung... On trouve également un comte appelé Aldrigus (ou Alderic), probablement le Aldric que l'historien René Poupardin pense avoir été comte d'Orange. Poupardin mentionne aussi un certain comte Wigeric, peut-être parent de Girard, connu pour ses démêlés avec Agilmar, l'archevêque de Vienne.
Quant aux ecclésiastiques, le seul paraissant avoir eu une influence significative est Rémi, l'archevêque de Lyon. Toutefois on connaît aussi son notaire Áurélien, que l'on croit avoir été abbé d'Ainay et son chancelier Bertraus, probablement diacre de l'église de Lyon et l'un des savants professeurs de théologie de cette école florissante au neuvième siècle. L'abbé Lebeuf suppose qu'il est un maître ou disciple du diacre Florus.
À la mort de Charles le , probablement à Lyon, son royaume est ébranlé par des troubles, et Lothaire II, contrairement à l'accord de 859, ne peut imposer son autorité sur la totalité du royaume de Charles. Seuls les comtés de Lyon, Vienne et Vivarais, avec l'aide de Girart de Vienne, lui reviennent tandis que la Provence, c'est-à-dire les provinces ecclésiastiques d'Arles, d'Aix et d'Embrun, passe, quant à elle, sous l'autorité directe de son frère aîné Louis II d'Italie, empereur d'Occident et roi d'Italie.
16. Pépin le Bref | ||||||||||||||||
8. Charlemagne | ||||||||||||||||
17. Bertrade de Laon | ||||||||||||||||
4. Louis Ier dit le Pieux | ||||||||||||||||
18. Gérold Ier de Vintzgau | ||||||||||||||||
9. Hildegarde de Vintzgau | ||||||||||||||||
19. Emma d'Alémanie | ||||||||||||||||
2. Lothaire Ier | ||||||||||||||||
20. Robert de Hesbaye | ||||||||||||||||
10. Ingerman de Hesbaye | ||||||||||||||||
21. | ||||||||||||||||
5. Ermengarde de Hesbaye | ||||||||||||||||
22. | ||||||||||||||||
11. Edwige de Bavière | ||||||||||||||||
23. | ||||||||||||||||
1. Charles de Provence | ||||||||||||||||
24. | ||||||||||||||||
12. | ||||||||||||||||
25. | ||||||||||||||||
6. Hugues III de Tours | ||||||||||||||||
26. | ||||||||||||||||
13. | ||||||||||||||||
27. | ||||||||||||||||
3. Ermengarde de Tours | ||||||||||||||||
28. | ||||||||||||||||
14. | ||||||||||||||||
29. | ||||||||||||||||
7. Ava ou Aba | ||||||||||||||||
30. | ||||||||||||||||
15. | ||||||||||||||||
31. | ||||||||||||||||