Dans cet article, nous explorerons l’histoire fascinante de Chela Sandoval, un sujet qui a retenu l’attention de millions de personnes à travers le monde. De ses origines à son impact sur la société actuelle, Chela Sandoval a laissé une marque indélébile sur différents aspects de la vie quotidienne. Au fil des prochaines pages, nous allons nous plonger dans un voyage dans le temps pour bien comprendre l'importance de Chela Sandoval et son influence dans divers domaines. De ses contributions dans _var2 aux innovations dont il a été le pionnier dans _var3, Chela Sandoval a joué un rôle crucial dans le façonnement du monde tel que nous le connaissons aujourd'hui. Rejoignez-nous dans cette exploration pour en découvrir davantage sur l'histoire choquante de Chela Sandoval.
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Professeure agrégée en Chicana Studies, artiviste |
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U.S. Third World Feminism : The Theory and Method of Oppositionnal Consciousness int the Postmodern World |
Chela Sandoval, née le , est professeure agrégée en Chicana Studies, à l'Université de Californie, à Santa Barbara, aux États-Unis.
Théoricienne du féminisme postcolonial et intersectionnel, elle est l'autrice d'un ouvrage pionnier, intitulé U.S. Third World Feminism: The Theory and Method of Oppositional Consciousness in the Postmodern World. Elle compte parmi les figures importantes du féminisme chicana.
Chela Sandoval naît et grandit à San José, en Californie,. Ses parents sont issus de la classe ouvrière. Elle décrit sa mère, Pearl Antonia Doria-Sandoval, comme « conductrice de chariot élévateur / activiste spirituelle » et son père, Jose Machlavio Lucero-Sandova, comme « machiniste / philosophe ». Elle a quatre sœurs, nommées Janet, Robin, Sandy et Julie.
Détentrice d'un Bachelor en art et un Bachelor en sciences, obtenus à l'UCSC, l'University of California de Santa Cruz, elle commence à s'intéresser au féminisme dès . Elle s'inscrit au cours « Femmes en littérature », à la suite duquel elle s'engage au sein du Santa Cruz Women's Media Collective, un collectif qui réalise une programmation télévisée pour une chaîne publique locale.
En , elle déménage à New York, où elle effectue un stage chez ABC News, engagée par Barbara Walters. Elle décide cependant d'effectuer un doctorat plutôt que de faire carrière en tant que réalisatrice de film documentaire. En , elle explique, en ces termes, que cette décision était motivée par son désir de rendre l'activisme plus efficace : I felt the activism was... frustrating ; we were repeating the same practices over and over again. I really needed to think about what we were committing our lives to, to see if there was another way to make positive social change. That's when I applied to HistCon to learn from activist- theorists and philosophers, in those early stages. (« J'avais l'impression que l'activisme était... frustrant ; nous répétions les mêmes pratiques encore et encore. J'avais vraiment besoin de réfléchir à ce dans quoi nous engagions nos vies, pour voir s'il y avait une autre façon d'apporter un changement social positif. C'est à ce moment-là que j'ai postulé à l'HistCon pour apprendre des théoriciens et des philosophes de l'activisme, dans ces premières étapes. »).
L'équipe de professeures et professeurs, qui enseignent alors dans le cadre du cours History of Consciousness, comprennent Stephen Heath, Vivian Sobchack et Janey Place et Teresa de Lauretis. Elle considère par ailleurs cette dernière comme sa mentor, tout comme l'étaient également Hayden White, Donna Haraway, James Clifford et Teresa de Lauretis.
Théoricienne du féminisme postcolonial et intersectionnel, Chela Sandoval est une actrice incontournable du féminisme américain. En , à la suite d'une division liée à la conférence de la National Women's Studies Association, elle écrit un rapport sur les femmes et le racisme, au nom de la Third World Women's Alliance,. Elle a initialement l'intention d'écrire une thèse sur le thème des femmes et de la vidéo, mais ses lectures la guident vers la philosophie. Sa thèse développe sa première contribution théorique majeure, celle de l'idée de conscience oppositionnelle (oppositional consciousness). Elle rédige en un ouvrage pionnier dans ces domaines, intitulé U.S. Third World Feminism: The Theory and Method of Oppositional Consciousness in the Postmodern World.
Après avoir étudié les conditions de la prise de parole politique des femmes racisées, Chela Sandoval élabore un modèle d’identité politique qu'elle nomme oppositional consciousness (« conscience oppositionnelle »). Ce concept repose sur « le talent dont font preuve celles qui se voient refuser toute appartenance stable aux catégories sociales de race, de sexe ou de classe pour déchiffrer les réseaux du pouvoir ». Pour Chela Sandoval, il n'existe aucun critère essentialiste permettant d’identifier une femme « de couleur » ; le groupe est uniquement défini par l’appropriation consciente de la négation. Si sa théorie est à ses débuts contestée par celles qu’elle désigne sous l’expression de « femmes de couleur », elle constitue cependant une prise de conscience historique, qui permet l'émergence d'une forme « d'identité postmoderniste de l’altérité, de la différence et de la spécificité », pleinement politique. Ce modèle de conscience oppositionnelle traite de positionnements contradictoires et de calendriers hétérochroniques. Dans son ouvrage titré Méthodologie de l'opprimé, elle reprend ce concept, un mode d'« idéologie-praxis », enraciné dans les expériences du « Tiers-Monde américain », qui résiste aux catégories binaires en faveur d'une fluidité de l'identité. Sa thèse est à comprendre comme une formulation féministe puissante du discours anti-colonialiste, qui annihile la notion d’Occident.
Sandoval considère le genre comme une construction sociale néfaste et propose le concept de féminisme anti-genre, un type de féminisme basé sur le modèle du discours antiraciste. Le travail de Chela Sandoval influence fortement le féminisme de la deuxième vague. Sa notion de conscience oppositionnelle est au cœur du féminisme cyborg, théorisé par Donna Haraway ; ce concept est repris par de nombreux chercheurs dans de différents domaines.
Par la suite, Chela Sandoval retrouve son intérêt antérieur pour la culture et se concentre sur une forme d'art militant développé aux côtés de Guisella LaTorre, qu'elle dénomme sous le néologisme artivisme.
Ses travaux sont inclus dans les archives de la théorie féministe, rassemblée à l'Université Brown, de Providence.