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Christine Fréchette | |
Christine Fréchette en entrevue à TVA | |
Fonctions | |
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Ministre de l'Immigration, de la Francisation et de l'Intégration | |
En fonction depuis le (1 an, 6 mois et 8 jours) |
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Premier ministre | François Legault |
Gouvernement | Legault |
Législature | 43e |
Prédécesseur | Jean Boulet |
Députée à l'Assemblée nationale du Québec | |
En fonction depuis le (1 an, 6 mois et 25 jours) |
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Élection | 3 octobre 2022 |
Circonscription | Sanguinet |
Législature | 43e |
Groupe politique | Coalition avenir Québec |
Prédécesseur | Danielle McCann |
Biographie | |
Date de naissance | (54 ans cette année) |
Lieu de naissance | Trois-Rivières (Québec, Canada) |
Nationalité | Canadienne |
Parti politique | Coalition avenir Québec |
Diplômée de | Université Laval HEC Montréal |
Profession | Analyste politique Administratrice |
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Christine Fréchette, née en 1970 à Trois-Rivières, est une analyste politique, administratrice et femme politique québécoise. Elle est députée de Sanguinet à l'Assemblée nationale du Québec sous la bannière de la Coalition avenir Québec depuis l'élection du 3 octobre 2022.
De 2016 à 2021, elle est présidente-directrice générale de la Chambre de commerce de l’Est de Montréal.
Le , elle est nommée ministre de l'Immigration, de la Francisation et de l'Intégration dans le gouvernement Legault.
Née en 1970 à Trois-Rivières, Christine Fréchette obtient en 1992 son baccalauréat en administration des affaires (économie et commerce international) de HEC Montréal et, en 1994, une maîtrise en relations internationales de l'Université Laval.
De 1995 à 1996, Christine Fréchette est coordonnatrice de la recherche et de l'information à la Fédération étudiante universitaire du Québec. En 1996, elle représente les étudiants universitaires au sein du chantier sur l'entreprise et l'emploi lors du Sommet sur le devenir social et économique du Québec. La même année, elle commence à travailler pour l'Assemblée nationale du Québec en tant que conseillère en affaires internationales à la Conférence parlementaire des Amériques et secrétaire administrative à la Commission interparlementaire franco-québécoise.
Après quatre ans, elle devient de 2000 à 2002 consultante au Conseil supérieur de la langue française. Elle continue son travail comme consultante en affaires publiques en pratique privée de 2002 à 2008. En 2002, elle fonde le Forum sur l'intégration nord-américaine (FINA) dont elle devient la présidente-directrice générale de sa fondation jusqu'en 2011. De 2007 à 2012, elle travaille pour le Centre d'études et de recherches internationales de l'Université de Montréal (CÉRIUM) à titre de coordonnatrice des centres d'études sur les États-Unis et sur le Mexique contemporain.
Entretemps, de 2008 à 2012, elle est analyste de politique américaine dans les médias (Groupe TVA, Société Radio-Canada, RDI, Radio 98,5 FM et Radio 93,3 FM).
En 2012, elle joint le cabinet du ministre des Relations internationales, de la Francophonie et du Commerce extérieur, Jean-François Lisée, comme attachée de presse, chargée de mission et directrice adjointe de cabinet.
Après la défaite électorale du Parti québécois en 2014, elle se retrouve à Montréal International comme directrice des relations externes et institutionnelles jusqu'en 2016. Par la suite, du au , elle est présidente-directrice générale de la Chambre de commerce de l’Est de Montréal,,.
D'abord pressentie pour briguer la mairie de l'arrondissement de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles avec l'équipe de Denis Coderre, Ensemble Montréal, lors des élections municipales de 2021 à Montréal, elle qui avait déjà tenté de se faire élire conseillère municipale en 2009, c'est finalement au niveau provincial qu'elle se lance de nouveau en politique. Le , le chef de la Coalition avenir Québec, François Legault, annonce Christine Fréchette comme candidate de son parti dans la circonscription de Sanguinet aux élections du ,. Le jour du vote, elle est élue avec 48,78 % des voix, une majorité de 9 725 voix sur la candidate péquiste et devient députée à l'Assemblée nationale du Québec.
Elle est nommée ministre de l'Immigration, de la Francisation et de l'Intégration dans le gouvernement Legault le lors du dévoilement du nouveau conseil des ministres.
Le , Christine Fréchette ainsi que le ministre fédéral de l’immigration Marc Miller sont mis en demeure à la suite de la mise en place par la ministre Fréchette de quotas sur le regroupement familial. Ces quotas entraînent des temps d’attente de traitement de dossiers de 42 mois au Québec comparativement à 10 à 12 mois dans le reste du Canada et provoquent un inventaire record dans la catégorie du regroupement familial s'élevant à plus de 38 000 dossiers majoritairement des conjoints et enfants. La mise en demeure soutient que d’une part, le gouvernement provincial n’a pas le droit de mettre en place de quotas sur le regroupement familial et que d’autre part, le gouvernement fédéral ne doit pas respecter ces quotas qui contreviennent à l'accord Canada-Québec relatif à l'immigration. Pour Marc Miller, les délais sont directement reliés aux quotas imposés par le Québec.
Le , une requête de pourvoi en contrôle judiciaire est déposée à la Cour supérieure contre la ministre Fréchette, celle-ci n'ayant pas trouver de solution 60 jours après la mise en demeure.
La situation politique au Québec semble suivre une tendance mondiale où des leaders comme Matteo Salvini, Viktor Orbán et Donald Trump ont popularisé des discours xénophobes dans des régions où ils manquaient auparavant d'influence. C'est un rappel que le Québec, terre traditionnellement accueillante pour les immigrants, fait face à de nouveaux défis dans le paysage politique contemporain.Alors que le Canada cherche à renforcer son engagement envers l'immigration, prévoyant d'accueillir un nombre record de nouveaux immigrants, ajoutant 1,45 million à sa population de 39 millions d'ici 2023. Même si l'immigration a généré des divisions et la montée de l'extrémisme politique dans d'autres pays occidentaux, le Canada maintient généralement un large consensus sur sa valeur. Cependant, le Québec a été une exception notable, avec des politiciens exacerbant les sentiments anti-immigrants, exploitant les peurs des électeurs franco-québécois sur la perte de leur identité culturelle.
Le gouvernement du Québec déploie une stratégie complexe visant à gagner la faveur des électeurs et à consolider le soutien de différents secteurs de la population. Cette stratégie se manifeste dans l'interaction dynamique entre discours politiques, décisions administratives et actions légales, toutes visant à répondre aux préoccupations des citoyens et à façonner l'opinion publique.Dans ce scénario, les politiciens et les partis politiques s'efforcent de se présenter comme des défenseurs des intérêts des citoyens, que ce soit en plaidant pour une plus grande autonomie dans les décisions de politique d'immigration, comme dans le cas du Québec, ou en cherchant à accélérer les processus de réunification familiale pour alléger les situations humanitaires, comme le fait le gouvernement du Canada. Les deux niveaux de gouvernement utilisent ces questions comme véhicules pour démontrer leur engagement envers les besoins et désirs de leurs électeurs, aboutissant souvent à un acte d'équilibre entre l'affirmation de leur autorité et compétences, et la réponse efficace aux demandes sociales.
La dispute entre le gouvernement du Québec et le gouvernement fédéral du Canada sur les objectifs d'immigration s'est intensifiée au point où certaines voix ont suggéré de tenir un référendum sur la question. Cette situation a été déclenchée suite à l'annonce d'Ottawa de traiter environ 20 500 demandes de résidence permanente en attente dans le programme de réunification familiale du Québec. Le Québec a répondu en alléguant que le gouvernement fédéral dépasse ses compétences.
La ministre de l'Immigration du Québec, Christine Fréchette, a accusé son homologue fédéral, Marc Miller, de s'engager dans "une confrontation avec les compétences du Québec" en menaçant de dépasser les limites fixées par le Québec dans le domaine de la réunification familiale. Cette accusation découle de la décision de Miller d'augmenter, si nécessaire, le seuil pour cette catégorie d'immigration, afin d'accélérer le traitement des demandes au Québec, où les délais sont presque trois fois plus longs que dans le reste du Canada pour parrainer un conjoint vivant à l'étranger.
Miller a justifié sa décision en citant "un devoir moral de trouver une solution à ce problème" et a annoncé sa décision d'instruire son ministère de traiter les demandes de résidence permanente des demandeurs de réunification familiale qui ont reçu un Certificat de sélection du Québec (CSQ), soit environ 20 500 demandes au 31 janvier 2024. Cette démarche a été critiquée par Fréchette comme inacceptable, arguant que le Québec seul détermine ses objectifs d'immigration permanente et qu'une telle décision aurait un impact significatif sur les limites de l'immigration permanente du Québec.Inversement, la décision de Miller a été accueillie avec soulagement par des milliers de familles en attente, qui faisaient face à de longs délais de réunification familiale. Des organisations et individus affectés ont exprimé leur espoir que cette mesure puisse mener à des résultats concrets et à une résolution finale de la crise. Pendant ce temps, des figures politiques de diverses inclinations ont partagé leurs perspectives, critiquant ou soutenant les actions des deux ministres.
Nom | Parti | Nombre de voix |
% | Maj. | |
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Christine Fréchette | Coalition avenir | 14 607 | 48,8 % | 9 725 | |
Daphnée Paquin-Auger | Parti québécois | 4 882 | 16,3 % | - | |
Virginie Bernier | Québec solidaire | 3 925 | 13,1 % | - | |
François Gibeault | Conservateur | 3 164 | 10,6 % | - | |
Rodrigue Asatsop | Libéral | 2 952 | 9,9 % | - | |
Halimatou Bah | Vert | 325 | 1,1 % | - | |
Martine Lajoie | Climat Québec | 58 | 0,2 % | - | |
Hélène Héroux | Marxiste-léniniste | 31 | 0,1 % | - | |
Total | 29 944 | 100 % | |||
Le taux de participation lors de l'élection était de 69,8 % et 417 bulletins ont été rejetés. |
Candidat | Parti politique | Nombre de votes | Pourcentage | Majorité | |
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Carl Boileau | Projet Montréal | 5 242 | 48,12 % | 1 074 | |
Christine Fréchette | Vision Montréal | 4 168 | 38,26 % | ||
Marc-Nicolas Kobrynsky | Union Montréal | 1 484 | 13,62 % | ||
Nombre de bulletins de vote rejetées | 343 | ||||
Nombre total de votes exprimés | 11 237 | 47,61 % | |||
Nombre total d'électeurs inscrits | 23 602 |