Aujourd'hui, nous allons entrer dans le monde passionnant de Cithare. Depuis ses origines jusqu'à son importance actuelle dans la société, Cithare a joué un rôle fondamental dans différents domaines, attirant l'attention de nombreux individus de tous âges et de tous intérêts. À travers cet article, nous proposons d'explorer les multiples aspects qui font de Cithare un sujet d'intérêt constant, en analysant ses impacts culturels, historiques, sociaux, économiques et scientifiques. Sans aucun doute, Cithare est un sujet qui éveille des émotions et des opinions infinies, et nous sommes ravis de nous immerger dans son univers fascinant.
La cithare (du grec ancien : κιθάρα / kithara) est un instrument de musique à cordes pincées, prépondérant dans le folklore autrichien voire germanique, mais aussi répandu en Hongrie, en Suisse, en Slovénie, en France et en Italie.
Le terme désigne aussi en organologie une famille d'instruments distincte de l'arc musical, des harpes, des lyres et des luths et ayant la particularité d'avoir les cordes de jeu tendues d'un bout à l'autre de la caisse de résonance (sans manche). Cette famille englobe donc divers instruments de musique tels que la cithare proprement dite mais aussi les instruments tels que les clavecins et épinettes des Vosges, les pianos et cymbalums, soit des instruments à cordes pincées ou frappées.
La cithare autrichienne fut popularisée internationalement en 1949 grâce au Harry Lime Theme de l'indicatif du film de Carol Reed, Le Troisième Homme, composé et joué par Anton Karas dans une taverne près de la grande roue du Prater à Vienne, indicatif qui restera l'un des grands succès de la cithare.
La caisse de résonance a une forme trapézoïdale, relativement plate. La table d'harmonie a une grosse ouïe centrale et des décorations y sont souvent appliquées. La cithare possède autant de cordes que de notes jouables (par la main droite) pour la mélodie, et quelques chœurs, ensemble de quatre cordes assurant les accords de l'accompagnement (qui sont joués de la main gauche). Les cordes mélodiques sont fines et décroissent en longueur de la gauche vers la droite, c’est-à-dire des sons graves vers les sons aigus. Les chœurs consistent en groupes de quatre cordes approximativement de même longueur mais de grosseurs très différentes pour produire des accords montants lorsqu'elles sont grattées de la droite vers la gauche. Des chevilles en métal assurent la fixation des cordes et l'accordage.
Pour en jouer, on pose la cithare sur un plan horizontal (une table ou les genoux par exemple) et les cordes sont pincées avec la pulpe du doigt, éventuellement avec un onglet métallique ou en plastique. On y joue la musique traditionnelle ou folklorique des pays alpins ainsi que les pièces musicales religieuses (en particulier en accompagnement des psaumes).
Les cithares asiatiques à haut chevalet nécessitent l'appui d'une main sur les cordes souples afin d'obtenir la note voulue ; ce système limite le nombre des cordes.
Il existe aussi des cithares à archet (cordes frottées) ou à marteau (cordes frappées).
Il existe cinq types de cithares :
En Autriche, elle peut être :
Parmi les interprètes les plus renommés ayant également enregistré de nombreux disques :
La cithare est souvent incorporée ou soliste dans un ensemble orchestral autrichien, tel que ceux de : Max Greger et son Sextette Gentiane, Tobias Reiser (de) et ses musiciens de Salzbourg, Konrad Plaickner et son Bürggrafler, la Famille Engel (de), les musiciens de l'Ammertal, Thomas Wendlinger et son orchestre champêtre...
Elle est aussi fréquemment jouée dans de nombreux petits ensembles locaux « familiaux » de différentes régions d'Autriche, associant souvent aussi le hackbrett, allant parfois des parents aux petits-enfants, jouant depuis un chalet alpin. Des festivals folkloriques ont lieu annuellement réunissant en trois jours de très nombreux groupes qui se succèdent, sur le podium d'un chapiteau ou en plein air.
Les principaux rythmes sont ceux du folklore autrichien, principalement : Polka, valse, boarisch (polka plus lente), ländler (valse-mélodie plus lente)
La plupart des compositions interprétées à la cithare sont similaires à celles populaires d'Autriche, pouvant être jouées aussi par des cuivres, à l'accordéon, la clarinette, en yodel ou un grand orchestre classique dans le style viennois.