Colonne Leclerc

Dans cet article, nous explorerons en profondeur le sujet de Colonne Leclerc et tout ce qu'il y a à savoir à son sujet. Qu'il s'agisse de la vie de Colonne Leclerc, des événements les plus pertinents liés à Colonne Leclerc ou des tendances actuelles autour de Colonne Leclerc, cet article sera votre guide complet. Dans cette optique, nous analyserons en détail les aspects les plus pertinents de Colonne Leclerc, en proposant une analyse détaillée et exhaustive qui vous permettra de bien comprendre ce sujet. Quel que soit votre niveau de connaissances sur Colonne Leclerc, cet article vous fournira des informations précieuses et vous aidera à élargir votre compréhension de Colonne Leclerc. Préparez-vous à vous immerger dans le monde fascinant de Colonne Leclerc !

Colonne Leclerc
Force L
Un insigne présentant : une ancre de gueules (rouge) chargée d'un chameau d'or, en chef l'inscription Tchad dans une arche d'or.
Insigne reçu par les unités de la force L en 1943.

Création
Dissolution
Allégeance Drapeau de la France France libre
Effectif 400 (en janvier 1941)
Fait partie de Forces françaises libres
Batailles Bataille de Koufra
Raids du Fezzan
Invasion du Fezzan
Commandant Philippe Leclerc de Hauteclocque

La colonne Leclerc, plus tard Force L, désigne les unités des forces françaises libres (FFL) engagées sous les ordres de Philippe Leclerc de Hauteclocque de 1941 à 1943.

Constituée autour des unités mobiles du régiment de tirailleurs sénégalais du Tchad (RTST), elle est renforcée au fur et à mesure des campagnes par d'autres petites unités des FFL. Elle est engagée dans le raid sur Koufra, les raids dans le Fezzan en février-mars 1942, la conquête du Fezzan de décembre 1942 à janvier 1943 puis la campagne de Tunisie de février à mai 1943. Complétée, elle devient la 2e division française libre en mai 1943 puis la 2e division blindée en août.

Ordre de bataille

Janvier - mars 1941

Toutes les unités engagées dans le raid de Koufra sont motorisées sur camions.

Décembre 1942 - janvier 1943

  • État-major
  • Long Range Desert Group : patrouille S2
  • Goum libyen (indigènes ralliés aux Français)
  • 1re compagnie de découverte et de combat (1re DC) du RTST : 3 pelotons de découverte et de combat, un peloton hors-rang
  • 2e compagnie de découverte et de combat (2e DC) du RTST : 3 pelotons de découverte et de combat, un peloton hors-rang
  • 12e compagnie portée du RTST : 3 sections de fusiliers-voltigeurs, une section de commandement, une section de mitrailleuses, une section de mortiers et une section d'artillerie anti-aérienne et antichar
  • Bataillon de marche no 1 (BM 1) : 4 compagnies de combat, une compagnie d'armes lourdes, une compagnie de commandement
  • Compagnie portée du Cameroun (CPC) : 3 sections de fusiliers-voltigeurs, une section de commandement, une section de mitrailleuses, une section de mortiers et une section de canons antichars
  • Groupe nomade du Borkou (GNB, motorisé) : 3 sections de fusiliers-voltigeurs, une section de commandement, une section de mitrailleuses, une section de mortiers et une section d'artillerie anti-aérienne et antichar
  • Groupe nomade du Tibesti (GNT, sur chameaux) : 3 sections de fusiliers-voltigeurs, une section de commandement, une section de mitrailleuses, une section de mortiers et une section d'artillerie anti-aérienne et antichar
  • Deux pelotons d'automitrailleuses
  • Sections d'artillerie - lieutenant-colonel Crépin
  • Compagnies automobiles nos 2, 3, 4 et 5
  • Section de transport Nord
  • Groupe sanitaire de colonne
  • Groupement de la base de Zouar (plus de cinq cent hommes en soutien arrière)
  • Groupe Bretagne - commandant de Saint-Péreuse

La colonne est organisée en plusieurs groupements :

  • La patrouille S2 du LRDG et la SA 12 sont attachées à l'EM de Leclerc
  • Le groupement D du lieutenant-colonel Dio regroupe un peloton de la 1re DC, un de la 2e DC, les SA 11 et 15 bis et les 1re et 2e demi-sections d'artillerie antiaérienne. Il est renforcé par le GNB et la 12e compagnie portée.
  • Le groupement G du capitaine Geoffroy regroupe un peloton de la 1re DC, un de la 2e DC, plus la SA no ?.
  • Le groupement M du lieutenant-colonel Delange regroupe le BM 1, un peloton de la 1re DC, un de la 2e DC, un peloton d'automitrailleuses, les SA 16 bis, ? et 29,.
  • Le GNT et la CPC ne font pas partie d'un groupement,.

Février-mars 1943

Le BM 1 est dissous début 1943, ses éléments renforçant les autres unités de colonne. L'artillerie est réorganisée : la 11e batterie est créée par fusion des sections d'artillerie 15 bis et 16 bis, les sections 11 et 12 forment une batterie de 75 de montagne et une batterie de 25 pounders est créée.

  • la 1re compagnie DC
  • groupement D (Dio) : GNB, 12e compagnie portée, escadron d'automitrailleuses, artillerie
  • groupement V (Vézinet) : GNT et GNE motorisés, 2e compagnie du RTST, artillerie
  • CPC
  • Escadron sacré grec

En mars 1943, la colonne Leclerc est renforcée par la Free French Flying column : 1er régiment de marche de spahis marocains et 501e compagnie de chars de combat (cette dernière unité passant sous le commandement de Leclerc en mai).

Insigne

Les unités participant à la seconde campagne du Fezzan, quelle que soit leur origine (tirailleurs tchadiens, camerounais, aviation, artillerie, etc.), reçoivent un insigne présentant une ancre chargée d'un chameau, surmonté de l'inscription Tchad. Cet insigne, fabriqué au Caire en 1943, devient ensuite celui du seul régiment de marche du Tchad,,.

Annexes

Notes

  1. Cet obusier de 115 mm (4,5 inch) était surnommé « bombarde à Pons » (Le Marec 1994, p. 58).

Références

  1. a b c d e f et g Le Marec 1994, p. 54.
  2. a b c d et e Bernard François Michel et Jean-Paul Michel, « Le docteur Jean Laquintinie, chirurgien de Koufra Libre », sur france-libre.net, Fondation de la France libre, (consulté le )
  3. a et b Molinari 2007, p. 39.
  4. François Vauvillier, « Les voitures blindées Laffly S15 TOE 1934-1942 », Histoire de guerre, blindés et matériel, no 76,‎ , p. 58-65
  5. Molinari 2007, p. 57.
  6. Robinson et Seignon 2018, p. 12.
  7. Le Marec 1994, p. 95.
  8. François Pernot, « Jam, Topic, les Free French Flights et les autres », Le Fana de l'aviation, no Hors-Série 10 « Les forces aériennes françaises libres 1940-1943 »,‎ , p. 33, 36-37
  9. a b c d e et f Molinari 2007, p. 43.
  10. a b c d e f g h et i Le Marec 1994, p. 55.
  11. a b c d et e Molinari 2007, p. 44.
  12. a et b Molinari 2007, p. 42.
  13. a b et c « Journal de marche de la compagnie de découverte et de combat du Cameroun, au (2e partie) », Revue de la fondation de la France libre,‎ , p. 6-15 (lire en ligne)
  14. a b c d e et f Le Marec 1994, p. 58.
  15. Destrem 1984, p. 184.
  16. Le Marec 1994, p. 98.
  17. a b et c François Pernot, « Le Bretagne », Le Fana de l'aviation, no Hors-Série 10 « Les forces aériennes françaises libres 1940-1943 »,‎ , p. 65-66
  18. Roger Pons et Jean Lucchesi, « Général Louis Dio », Revue de la fondation de la France libre, no 288,‎ (lire en ligne)
  19. a et b Le Marec 1994, p. 59.
  20. a b c d et e Destrem 1984, p. 199.
  21. Le Marec 1994, p. 56.
  22. Le Marec 1994, p. 99.

Bibliographie