Comana du Pont

Dans le monde d'aujourd'hui, Comana du Pont est un sujet qui a retenu l'attention de millions de personnes à travers la planète. Depuis son émergence, Comana du Pont a eu un grand impact dans divers domaines, générant des débats houleux et des opinions contradictoires. Sa pertinence est indéniable, puisque son influence s’étend à des domaines aussi divers que la politique, la technologie, la culture, la science et la société en général. Comana du Pont a profondément marqué l'histoire récente, remettant en question les paradigmes établis et offrant de nouvelles perspectives sur les défis du monde contemporain. Dans cet article, nous analyserons les nombreuses facettes de Comana du Pont et explorerons sa signification dans le contexte actuel.

Comana ou Comana du Pont (grec moderne : Κόμανα Ποντική) est une ancienne cité de la région du Pont, que l'on dit colonisée depuis Comana en Cappadoce.

Elle était située au bord de la rivière Iris (l'actuelle rivière Yeşilırmak), et sa situation centrale en faisait, selon l'historien antique Strabon, un lieu de commerce très apprécié des Arméniens et des commerçants venus d'ailleurs. Les habitants de la ville vénéraient la déesse de la Lune avec une pompe et une cérémonie comparables à celles qui avaient lieu dans la ville de Cappadoce. Il n'y avait pas moins de 6 000 esclaves rattachés au seul temple. Jean Chrysostome y mourut lors de son exil de Cocysus dans le massif de l'Anti-Taurus pour rejoindre Constantinople. On peut toujours voir quelques restes très réduits de la ville de Comana près d'un village nommé Gümenek (ou Kiliçli Mah) sur le Yeşil, à une dizaine de kilomètres de Tokat : un tertre, et quelques inscriptions sur un pont franchissant la rivière, sur la route de Niksar à Tokat.

Comana possède un siège épiscopal ayant d'abord appartenu à la province romaine de Cappadoce puis au diocèse civil du Pont. Il faisait partie du patriarcat de Constantinople et était suffragant de l'archidiocèse de Néocésarée. Parmi les figures marquantes : l'évêque et martyr Alexandre, et Junia qui est parfois citée comme évêque de la ville. Il compte désormais parmi les évêchés titulaires de l'Église catholique ; le siège est vacant depuis le 31 janvier 1969.

Notes et références

Notes

Références

  1. (en) H. A. Manandian (trad. du russe par Nina Garsoïan), The Trade and Cities of Armenia in Relation to Ancient World Trade , Lisbonne, Livraria Bertrand,‎ , p. 78-79.
  2. Maistre 1868, p. 142.

Annexes

Bibliographie

  • Bernard Rémy et Michel Amandry, Comana du Pont, sous l'Empire romain : Étude historique et corpus monétaire, Milan, Edizioni Ennerre, (ISBN 88-87235-04-X).
  • Étienne Maistre, Les témoins du Christ : histoire de chacun des 72 disciples de J. C., Paris, F. Wattelier et Cie, (lire en ligne).
  • (it) Luigi Polacco, « Comana Pontica : Rapporto esplorativo », Atti dell'Istituto Veneto di Scienze, lettere ed arti, Venise, Istituto Veneto di Scienze, Lettere ed Arti, vol. CL,‎ 1991-92, p. 1-7 (ISSN 0392-1336).

Liens externes