Conditionnels contrefactuels

Aujourd'hui, nous voulons parler de Conditionnels contrefactuels, un sujet qui a retenu l'attention de nombreuses personnes ces derniers temps. Conditionnels contrefactuels est un sujet qui couvre un large éventail d'aspects et peut intéresser un public très diversifié. De son impact sur la société actuelle à sa pertinence historique, Conditionnels contrefactuels peut être analysé sous différentes perspectives et trouver sa place dans divers domaines de la connaissance. Dans cet article, nous explorerons certaines des facettes les plus pertinentes de Conditionnels contrefactuels, pour comprendre son importance et ses implications aujourd'hui.

Les conditionnels contrefactuels (counterfactual conditionals en anglais) sont des propositions utilisées pour exprimer une situation hypothétique dans le passé et de leur conséquences imaginaires. Cette construction grammaticale est utilisée pour spéculer sur des situations qui n'ont pas réellement eu lieu, mais qui auraient pu se produire si les circonstances avaient été différentes.

Le conditionnel contrefactuel se présente généralement sous la forme « Si A était le cas, alors B serait le cas ». Il s'agit d'un sous-ensemble des conditionnels, c'est-à-dire les propositions du type « Si P, alors Q ». Mais dans le cas des contrefactuels, nous supposons que l'hypothèse P n'est pas vérifiée. La proposition « Si Pierre croyait aux fantômes, il serait effrayé d'être ici » est un conditionnel contrefactuel : en réalité, Pierre ne croit pas aux fantômes, mais nous imaginons ce qui se passerait s'il y croyait.

En français, le conditionnel contrefactuel est souvent formé d'une prémisse au plus-que-parfait, suivie d'une conclusion au conditionnel passé.

Exemple : « Si j'avais gagné à la loterie, j'aurais acheté une grande maison à la plage. » Ici, on suppose que la personne n'a pas réellement gagné à la loterie, donc elle n'a pas pu acheter une maison à la plage.

Logique ancienne

Les philosophes stoïciens ont développé une logique des conditionnels. Le fondateur de l'école, Zénon de Kition, donne plusieurs exemples de contrefactuels :

« Si des flûtes faisant entendre des sons harmonieux naissaient d'un olivier, douterait-on que l'art de jouer de la flûte ne fût possédé par l'olivier ? Si des platanes portaient des petites cordes vibrant en cadence ne penserait-on pas qu'il y a une musique dans ces platanes ? Pourquoi donc ne jugerait-on pas que le monde a une âme et possède la sagesse puisque, de lui-même, il fait naître des êtres animés et sages ? »

— Cicéron, De natura deorum, II, 8.

Notes et références

  1. Brun 1985, p. 56.

Voir aussi

Liens connexes

Bibliographie

  • Claire Beyssade, « Fiction et contrefactuels », Littérature, no 123,‎ , p. 67-85 (lire en ligne, consulté le ).
  • Jean Brun, Les Stoïciens : Textes choisis, Paris, PUF, .
  • Nelson Goodman (trad. Martin Abran), Faits, fictions et prédictions, Paris, Minuit, .
  • (en) David Lewis, Counterfactuals, Oxford, Blackwell, .
  • Pierre Livet, « L’usage des raisonnements contrefactuels en histoire », Labyrinthe, no 39,‎ , p. 21-33 (lire en ligne, consulté le ).
  • Alexandre Marcellesi, « David Lewis : La causalité et les contrefactuels », Klesis, no 31,‎ , p. 101-132 (lire en ligne, consulté le ).
  • (en) Peter Menzies, « Counterfactual Theories of Causation », sur Stanford Encyclopedia of Philosophy, (consulté le ).