Dans le monde d'aujourd'hui, Critiques de l'Organisation des Nations unies est un sujet qui a acquis une grande pertinence dans différents domaines. Quel que soit le secteur d’activité, la profession ou l’intérêt personnel, Critiques de l'Organisation des Nations unies a attiré l’attention d’un large public. Cet article cherche à explorer pleinement l'impact de Critiques de l'Organisation des Nations unies sur nos vies et la société en général. Grâce à une analyse exhaustive et à la présentation de données pertinentes, il vise à fournir une vue détaillée de ce sujet afin que les lecteurs puissent mieux comprendre son importance et ses implications dans le monde d'aujourd'hui.
Les critiques de l'Organisation des Nations unies sont idéologiquement diverses, bien que beaucoup de critiques soient centrées sur des accusations d'inefficacité et de partialité.
En 2004, l'ancien ambassadeur des Nations unies Dore Gold (en) publie un livre intitulé Tour de Babel : Comment les Nations unies Ont Alimenté le Chaos Global. Le livre critique ce qui est appelé le relativisme moral de l'organisation face aux génocides et au terrorisme. Alors que, durant sa période de fondation, l'accession aux Nations unies était limitée aux pays ayant déclaré la guerre à au moins une puissance de l'Axe durant la Seconde Guerre mondiale, les Nations unies modernes, selon Gold, se diluent au point que seulement 75 des 184 États membres au moment de la publication de son livre « étaient des démocraties libres, selon Freedom House »,. Gold ajoute que cela a eu pour effet de renverser la balance des Nations unies vers les exigences des dictatures.
L'Assemblée générale des Nations unies décide d'observer un moment de silence en honneur du dictateur Nord-Coréen Kim Jong-il à la suite de sa mort en 2011. Des diplomates occidentaux critiquent la décision. Ainsi, « un officiel de l'ambassade de la République Tchèque aux Nations Unies a déclaré que les Tchèques n'avaient pas demandé un moment de silence similaire pour Václav Havel, le dramaturge devenu dissident » qui est mort un jour après le dirigeant nord-coréen.
Des controverses et des critiques de l'ONU existent depuis au moins les années 1950. Aux États-Unis, la John Birch Society était un des premiers opposants, accusant l'ONU de vouloir créer un gouvernement mondial,.
Charles de Gaulle, qui surnommait l'ONU le « machin » doutait de l'efficacité des alliances de sécurité collective qui devait maintenir le monde en paix, préférant les traités de défense directs de l'ONU entre les pays.
.....Le rôle des 5 membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies (Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni et Russie), qui sont tous des puissances nucléaires, dans la formation d'un club nucléaire exclusif dont les puissances ne sont pas vérifiés a été critiqué. À la différence de l'Assemblée générale, le Conseil de sécurité n'a pas de véritable représentation internationale, ce qui a conduit à des accusations selon lesquelles le Conseil de sécurité ne s'occupe que des intérêts stratégiques et des intentions politiques de ses membres permanents, particulièrement dans les interventions humanitaires. Par exemple, la protection apportée en 1991 aux Koweïtiens possédant des ressources en pétrole a été plus importante que celle apportée en 1997 aux Rwandais possédant peu de ressources naturelles.
Tout pays peut être élu membre non permanent du Conseil de sécurité, mais certains pays déclarent que c'est insuffisant et souhaitent un élargissement,,,. D'autres pays préconisent l'abandon de la notion de membre permanent. Ainsi, sous le gouvernement de Paul Martin, le Canada utilise cette approche.
Le droit de veto des cinq membres permanents est également critiqué. En son état, le droit de veto permet à tout membre permanent de bloquer toute résolution ou décision du Conseil de sécurité. L'utilisation du droit de veto par un pays, plutôt que l'opinion d'une majorité de pays, peut geler toute réponse armée ou diplomatique possible des Nations unies à une crise. Par exemple, John J. Mearsheimer a déclaré que « depuis 1982, les États-Unis ont mis leur veto sur 32 résolutions du Conseil de Sécurité cruciales pour Israël, plus que le nombre total de vetos exercés par tous les membres du Conseil de Sécurité »,. La Russie et la Chine sont également accusées d'avoir un « recours abusif » à leur droit de veto durant le conflit syrien.
Depuis le , il est demandé que la raison de l'application du droit de veto soit explicité par le pays qui en fait usage.
La question de l'utilité de l'ONU au XXIe siècle a été évoquée. Bien que la charte des Nations unies exige de l'ONU de « Maintenir la paix et la sécurité internationales », en raison de sa structure administrative restrictive, les membres permanents du Conseil de sécurité ont parfois empêché l'ONU de respecter cette charte.
Les questions relatives à l'état d'Israël, aux Palestiniens et à d'autres aspects du conflit israélo-arabe occupent une place importante en temps de débat, en ressources et en résolutions aux Nations unies. Le secrétaire d'État des États-Unis, John Kerry, a accusé le Conseil des droits de l'homme des Nations unies d'être disproportionnellement concentré sur les allégations d'abus d'Israël et Ban Ki-moon, secrétaire général des Nations unies, a admis que les Nations unis ont eu un parti pris contre Israël. D'autres critiques comme Dore Gold (en), Alan Dershowitz, Mark Dreyfus (en), Robert S. Wistrich (en), Alan Keyes et l'Anti-Defamation League considèrent également que l'attention des Nations unies donnée au traitement des Palestiniens par Israël est excessive,,,,,.Selon Wistrich : « un tiers de toutes les résolutions critiques passées par le Conseil des droits de l'homme au cours des quarante dernières années ont été dirigées exclusivement contre Israël . A titre de comparaison, il n'y a pas eu même une seule résolution mentionnant les violations massives des droits de l'homme en Chine, Russie, Corée du Nord, Cuba, Arabie Saoudite, Syrie, ou Zimbabwe »,.
Les critiques peuvent venir du secrétariat général de l'ONU lui-même : le 16 décembre 2016, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon déclare à ce propos devant le Conseil de Sécurité : « Des décennies de manœuvres politiques ont suscité un nombre disproportionné de résolutions, de rapports et de comités anti-israéliens ».
De même, le 16 mars 2017, le nouveau secrétaire de l'ONU, Antonio Guterres exige et obtient le retrait d'un rapport de la Commission économique et sociale pour l’Asie occidentale (CESAO) publié sous le logo de l'ONU et dont l’un des auteurs est Richard Falk, qui affirmait : « Israël est coupable d’imposer un régime d’apartheid au peuple palestinien (ce qui constitue) un crime contre l’humanité ». Selon le porte-parole du secrétaire général, le patron de l’ONU « ne peut pas accepter qu’un secrétaire général adjoint ou tout autre responsable de l’ONU (…) autorise une publication sous le logo de l’ONU sans consulter les départements concernés et lui-même ».
Les Nations unies sont accusés par Alan Dershowitz, les activistes en droits humains Elie Wiesel, Anne Bayefsky (en) et Bayard Rustin, l'historien Robert S. Wistrich (en) et les féministes Phyllis Chesler et Sonia Johnson de tolérer des remarques antisémites en ses murs,,,.