De nos jours, Démographie de la Dordogne est devenu un sujet qui intéresse un grand nombre de personnes. Des experts du domaine à ceux qui recherchent des informations sur le sujet, Démographie de la Dordogne représente un point d'intérêt pour beaucoup. Que ce soit en raison de son importance historique, de son impact sur la société actuelle ou de sa pertinence dans le domaine scientifique, Démographie de la Dordogne continue d'être un sujet qui suscite de grands débats et une grande fascination. Dans cet article, nous explorerons les différentes facettes de Démographie de la Dordogne et sa pertinence dans le monde d'aujourd'hui, en fournissant une vision complète et actualisée du sujet.
Démographie de la Dordogne | |
Dynamique | |
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Population | 413 730 hab. (2021) |
Évolution de la population | −0,1 % (2020) |
Taux de natalité | 7,7 ‰ (2020) |
Taux de mortalité | 13,3 ‰ (2020) |
Flux migratoires (2020) | |
Solde migratoire | 0,4 % |
modifier |
La démographie de la Dordogne est caractérisée par une faible densité, une population vieillissante, qui après avoir stagné longtemps connaît une légère croissance depuis les années 1970.
Avec ses 413 730 habitants en 2021, le département français de la Dordogne se situe en 59e position sur le plan national.
En six ans, de 2014 à 2020, sa population a diminué de près de 3 550 unités, c'est-à-dire de 590 personnes par an. Mais cette variation est différenciée selon les 503 communes que comporte le département.
La densité de population de la Dordogne, 45,7 habitants par kilomètre carré en 2021, est deux fois inférieure à celle de la France entière qui est de 106,5 hab./km2 pour la même année.
Le département a été créé par décret du . Il comporte alors neuf districts (Belvès, Bergerac, Excideuil, Montignac, Mussidan, Nontron, Perigueux, Ribérac et Sarlat) et 72 cantons. Le premier recensement sera réalisé en 1791 et ce dénombrement, reconduit tous les cinq ans à partir de 1821, permettra de connaître plus précisément l'évolution des territoires.
Avec 482 750 habitants en 1831, le département représente 1,48 % de la population française, qui est alors de 32 569 000 habitants. De 1831 à 1866, il va gagner 19 923 habitants, soit une augmentation de 0,12 % en moyenne par an, inférieure au taux d'accroissement national de 0,48 % sur cette même période.
L'évolution démographique entre la guerre franco-allemande de 1870 et la Première Guerre mondiale est négative alors qu'elle croît au niveau national. Sur cette période, la population perd 42 709 habitants, soit une baisse de 8,90 % alors qu'elle progresse de 10 % au niveau national. La population perd encore 2,46 % pour la période de l'entre-deux-guerres de 1921 à 1936, parallèlement à une croissance au niveau national de 6,9 %.
A contrario des autres départements français, la Dordogne ne va ensuite pas connaître d'essor démographique après la Seconde Guerre mondiale, puisque sa population va rester relativement stable. Ce n'est qu'à partir des années 1980 qu'un léger frémissement apparaît. Le taux d'accroissement démographique global entre 1946 et 2010 est de 6,8 % alors qu'il est de 59,5 % au niveau national.
En 2021, le département comptait 413 730 habitants, en diminution de 0,41 % par rapport à 2015 (France hors Mayotte : +1,84 %).
Le département de la Dordogne est divisé en cinq arrondissements lors de leur création en 1800. Après la suppression de l'arrondissement de Ribérac en 1926, il n'en subsiste plus que quatre. Au , une réorganisation des arrondissements est effectuée, pour intégrer les récentes modifications des intercommunalités et mieux faire coïncider les arrondissements aux circonscriptions électorales ; 72 communes sur 520 sont affectées : 28 passent de Périgueux vers Nontron, 22 passent de Périgueux vers Sarlat-la-Canéda, 21 de Bergerac vers Périgueux et 1 de Bergerac vers Sarlat-la-Canéda,.
La population se concentre principalement sur l'arrondissement de Périgueux, qui recense 43 % de la population totale du département en 2021, avec une densité de 61,3 hab./km2, contre 25 % pour l'arrondissement de Bergerac, 20 % pour celui de Sarlat-la-Canéda et 13 % pour celui de Nontron.
Arrondissement | Population(2021) | Variation(2021/2015) | Superficie(km2) | Densité(hab./km2) |
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Périgueux | 175 870 | 2 869,3 | 61,3 | |
Bergerac | 102 530 | 1 819,9 | 56,3 | |
Sarlat-la-Canéda | 81 203 | 2 273,1 | 35,7 | |
Nontron | 54 127 | 2 097,7 | 25,8 | |
Source : Insee. |
De 1973 à 2015, la Dordogne comptait cinquante cantons. Lors des élections départementales de mars 2015, leur nombre a été divisé par deux : il n'en reste plus que vingt-cinq.
En 2012, la population moyenne des 50 cantons était de 8 328 habitants, avec un minimum de 2 304 habitants pour le canton de Villefranche-du-Périgord et un maximum de 21 315 habitants pour le canton de Bergerac-1 (rapport de 1 à plus de 9).
En 2020, la population moyenne des 25 cantons est de 16 512 habitants, avec un minimum de 14 015 habitants pour le canton du Haut-Périgord Noir et un maximum de 20 293 habitants pour le canton d'Isle-Manoire (rapport de 1 à 1,45).
Sur les 503 communes que comprend le département de la Dordogne, 34 ont en 2020 une population municipale supérieure à 2 000 habitants, neuf ont plus de 5 000 habitants et trois ont plus de 10 000 habitants : Périgueux, Bergerac et Boulazac Isle Manoire.
Les évolutions respectives des communes de plus de 5 000 habitants sont présentées dans le tableau ci-après.
Commune | Population(2021) | Variation(2021/2015) | Superficie(km2) | Densité(hab./km2) |
---|---|---|---|---|
Périgueux | 29 516 | 9,82 | 3 005,7 | |
Bergerac | 26 323 | 56,1 | 469,2 | |
Boulazac Isle Manoire | 10 697 | - | 55,95 | 191,2 |
Sarlat-la-Canéda | 8 812 | 47,13 | 187 | |
Coulounieix-Chamiers | 7 245 | 21,7 | 333,9 | |
Trélissac | 7 268 | 22,88 | 317,7 | |
Terrasson-Lavilledieu | 6 261 | 39,34 | 159,2 | |
Montpon-Ménestérol | 5 834 | 46,34 | 125,9 | |
Saint-Astier | 5 320 | 34,25 | 155,3 | |
Source : Insee. |
La variation moyenne annuelle est positive et en croissance de 1968 à 2014, mais est négative entre 2014 et 2020.
Le solde naturel annuel qui est la différence entre le nombre de naissances et le nombre de décès enregistrés au cours d'une même année, a baissé, passant de −0,1 à −0,6 %. La forte baisse du taux de natalité, qui passe de 12,5 à 7,7 ‰, n'est en fait pas compensée par la baisse du taux de mortalité, qui parallèlement diminue de 13,8 à 13,3 ‰.
Le flux migratoire reste quant à lui positif et progresse jusqu'en 2009 et diminue sur les dix années suivantes. Le taux annuel passe de 0,1 à 0,9 %, puis à 0,4 %.
En 2014, 3 479 naissances ont été dénombrées contre 5 241 décès. Le nombre annuel des naissances a diminué depuis cette date, passant à 3 073 en 2021, indépendamment à une augmentation, mais relativement faible, du nombre de décès, avec 6 231 en 2021. Le solde naturel est ainsi négatif et diminue, passant de −1 762 à −3 158.
La densité de population progresse lentement de 1975 à 2013 et régresse légèrement au dernier recensement de 2020. Cette année-là, elle s'établissait à 45,6 hab./km2.
La population du département est plus âgée qu'au niveau national. En 2020, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 26,6 %, soit en dessous de la moyenne nationale (35,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 37,3 % la même année, alors qu'il est de 26,4 % au niveau national.
En 2020, le département comptait 198 925 hommes pour 213 882 femmes, soit un taux de 51,81 % de femmes, légèrement supérieur au taux national (51,63 %).
Les pyramides des âges du département et de la France s'établissent comme suit.
La catégorie socioprofessionnelle des retraités est surreprésentée par rapport au niveau national. Avec 37,7 % en 2020, elle est 10,8 points au-dessus du taux national (26,9 %). La catégorie socioprofessionnelle des cadres et professions intellectuelles supérieures est quant à elle sous-représentée par rapport au niveau national. Avec 4,4 % en 2020, elle est 5,3 points en dessous du taux national (9,7 %).