De nos jours, Déserts et terres arbustives xériques est un sujet qui a acquis une grande importance dans la société. Au fil du temps, elle est devenue un sujet de discussion et de débat entre experts et citoyens ordinaires. Son impact s’est fait sentir dans différents domaines, de la politique à la culture populaire. Déserts et terres arbustives xériques a suscité l'intérêt de nombreuses personnes en raison de son influence sur nos vies et de sa capacité à générer des changements significatifs. Dans cet article, nous explorerons différents aspects liés à Déserts et terres arbustives xériques, en examinant ses implications, son évolution dans le temps et son importance aujourd'hui.
Superficie : | 27 900 000 km2 (19.1 %) |
---|---|
Latitudes : | 35° Sud à 50° Nord |
Climat : | Semi-aride, désertique et méditerranéen |
Végétation : | Végétation basse et xérophyte |
Localisation
Les déserts et terres arbustives xériques constituent l'un des 14 grands biomes terrestres selon la classification établie par le WWF. C'est un milieu où règnent des conditions arides et caractérisé par :
Le biome aride est un biome tropical sec avec différents déserts chauds :
Le climat varie en fonction des déserts, mais généralement, les précipitations y sont rares et irrégulières. Par exemple, le désert de l’Atacama est marqué par des périodes sans précipitations de plus de 10 ans.
En s'intéressant au climat, on peut distinguer trois types de désert :
Dans les déserts, l'ensoleillement est très important et l'évaporation est plus importante que les précipitations. Il y a aussi une forte amplitude thermique entre les températures diurnes et nocturnes. Enfin, on trouve des vents pouvant souffler fort.
Il subsiste deux processus ; la thermoclastie et l'érosion éolienne. Le premier est lié à un éclatement des particules rocheuses par alternance des températures. Les reliefs ont alors des formes particulières avec des versants concaves. Le second est lié au vent qui évacue les particules situées sur la zone d’érosion (reg) qui se trouve sur des Hamadas, formant des dunes, comme les sifs.
En ce qui concerne les reliefs, on trouve la présence d’inselbergs, qui sont des reliefs isolés dont la hauteur peut aller de quelques dizaines de mètres à quelques centaines de mètres.
Côté sol, on peut trouver des régosols qui sont des sols pauvres, pierreux, sans humus n'y animaux décomposeurs. On souligne aussi la présence d’éléments minéraux en surface comme des croûtes de sels ou encore des croûtes ferrugineuses. Enfin, il y a des sols riches dans les oasis, tels que les gleysols, les sols noirs...
Les formations végétales en milieu désertique sont peu denses mais leur richesse biologique alpha et bêta est importante, elles se concentrent généralement dans les rares lieux favorables (présence d'aquifère, cours d'eau temporaires, oasis..)
Les plantes des déserts sont principalement caractérisées par un mode d'adaptation particulier à ces conditions rudes (une forte aridité, des vents forts car aucun coupe-vent arbustif, peu de précipitations..), on peut remarquer les caractéristiques suivantes :
Les sols des déserts, par leur faible présence en végétaux, ont une biomasse faible (entre 30 et 200 g/m2), les sous-sols quant à eux sont un peu plus productifs, 100 à 400 g/m2 pour les zones désertiques, 250 à 1 000 g/m2 dans les zones semi-désertiques.
La matière organique est faible et peu disséminée, en effet les résidus végétaux tendent à stagner et à être consommés sur place par la faune et la microflore locale. Cela limite l'extension de la végétation. De ce fait celle-ci ne se concentre que dans des îlots, seuls endroits où la biomasse permet de suffire aux besoins de ces plantes.
Comme la végétation, les densités sont faibles et l'endémisme y est important mais la diversité biologique y est nettement moins importante :