Dans cet article, nous allons aborder le sujet de Döes de manière complète et détaillée, dans le but de fournir au lecteur une vision approfondie et actualisée de ce sujet. De ses origines à son évolution aujourd’hui, en passant par ses principales caractéristiques, applications et impacts possibles dans différents domaines. Döes est aujourd'hui un sujet d'une grande actualité, qui suscite non seulement l'intérêt des experts et des spécialistes, mais aussi du grand public avide de connaissances. C'est pourquoi, dans les lignes suivantes, nous approfondirons ses différents aspects pour offrir une perspective enrichissante et contextualisée sur Döes.
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Louis Sabattier |
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Louis-Christian Does, dit Döes ou Doës, né le à Genève et mort le à Paris, est un dessinateur et un illustrateur français.
Né en Suisse, il étudie l’architecture à l’École des Beaux-Arts de Paris et suit les enseignement de Jean-Léon Gérôme puis travaille dans la publicité.
Il collabore au journal genevois Le Bossu et publie en 1884 Les Prétendues de mademoiselle Pulchérie chez la Librairie Vanier, sise à Paris quai Saint-Michel. Si la présentation et la forme sont influencées par les livres de son compatriote Rodolphe Töpffer, il est très court (8 planches) et n'est qu'une adaptation de récits qu'il donne à l'époque dans Le Bossu.
Sous le nom de « Döes », il produit des bande dessinée en une planche pour l'Imagerie Pellerin située à Épinal ainsi que pour la maison Quantin et pour Eugène Gordinne à Liège. Il entre au Chat Noir en 1887 et en deviendra collaborateur régulier, en 1896 il y dessine Les Vacances du petit Anatole sur un scénario d’Alphonse Allais.
Il dessine également des pages pour L'Assiette au beurre, où il coordonne le n° 52 du sur « Les gens pratiques », Le Rire, Cocorico ou, à durant l'entre-deux-guerres, à Marius. Avec son ami Benjamin Rabier, il est choisi pour décorer les salles d'honneurs du ministère de la guerre.
Tout au long de sa carrière, ses dessins paraissent dans des journaux humoristiques en Suisse, à Paris, à Londres, à Berlin et à New York.
Un portrait réalisé par son contemporain Georges Redon présente un barbu fumant une longue pipe. Selon la revue Papiers Nickelés, il est surnommé « le navigateur hollandais » par Jean Moréas, sans que l'origine du surnom ne soit connue. Ce surnom se retrouve - sans pouvoir lui lier directement - dans les Souvenirs de la vie littéraire d'Antoine Albalat, qui indique qu'« un garçon à grande barbe et longue pipe » dont il a oublié le nom est ainsi surnommé et fréquente le café Steinbach, sur le boulevard Saint-Michel.
Plusieurs sources (Dico Solo, BnF), le confondent avec Louis Rémy Sabattier, auteur de la même période mais sans aucun lien réel.
Il décède à 84 ans et est inhumé au cimetière du Montparnasse.