David Hare (peintre)

Dans cet article, David Hare (peintre) sera analysé en détail, abordant ses différentes facettes, son impact sur la société et sa pertinence aujourd'hui. De ses origines à son évolution au fil du temps, David Hare (peintre) a joué un rôle fondamental dans divers aspects de la vie quotidienne. À travers une approche multidisciplinaire, différentes perspectives seront explorées qui permettront de mieux comprendre l'importance et la signification de David Hare (peintre) aujourd'hui. De même, les tendances actuelles liées à David Hare (peintre) seront examinées et son rôle dans le futur sera réfléchi.

David Hare
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 75 ans)
JacksonVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
Nationalité
Activités
Formation
Mouvement

David Hare, né le à New York et mort le à Jackson (Wyoming), est un artiste peintre et sculpteur américain surréaliste.

Biographie

En 1941, David Hare rencontre André Breton réfugié à New York depuis le mois de juillet. Breton veut reformer un groupe surréaliste. Avec l'aide de Marcel Duchamp, il projette de fonder une revue. Comme la législation américaine ne lui permet pas d'en être le directeur à part entière, c'est David Hare qui devient le codirecteur de VV. Jacqueline Lamba se charge d'être l'interprète entre Hare et Breton qui connaît très mal l'anglais. Elle s'éprend de ce jeune artiste, disciple de Gurdjieff, qui admire sincèrement sa peinture et elle quitte Breton.

À partir de 1943, David Hare fréquente les peintres Robert Motherwell et Willem De Kooning. Il fait partie du mouvement appelé action painting.

En 1944, il voyage dans les réserves indiennes de l'Arizona.

En 1947, il participe à l'Exposition internationale du surréalisme à Paris, en tant que sculpteur.

Son œuvre

Dans ses premières œuvres, David Hare a recours à l'automatisme en parcourant une source chaude sur une surface sensible. Il se rapproche des brûlages de Raoul Ubac. Après son voyage en Arizona, il construit ses propres totems. Dans les années 60, David Hare revient à la peinture et explore le collage.

Œuvres

  • Chemical paintings, 1942
  • Hidden fundamental, 1942, peinture reproduite en couverture du catalogue de l'exposition First papers of surrealism
  • L'Homme assoiffé, 1946, sculpture

Source bibliographique

  • Adam Biro & René Passeron, Dictionnaire général du surréalisme et de ses environs, Office du Livre, Fribourg, Suisse & Presses universitaires de France, Paris, 1982, p. 199

Notes et références

  1. Henri Béhar, André Breton, le grand indésirable, Éditions Fayard, Paris, 2005, p. 398.
  2. Reproduction dans Biro, op. cité, p. 200.
  3. Reproduction dans José Pierre, L'Univers surréaliste, Somogy, Paris, 1993, p. 233.

Liens externes