Dialogue du chapon et de la poularde

Actuellement, Dialogue du chapon et de la poularde est devenu un sujet d'une grande importance dans différents domaines. Que ce soit dans la sphère sociale, politique, économique ou culturelle, Dialogue du chapon et de la poularde a retenu l'attention de personnes de tous âges et de toutes professions. Ce phénomène a suscité un grand intérêt en raison de son impact sur la société et de sa pertinence aujourd'hui. Dans cet article, nous explorerons les différents aspects liés à Dialogue du chapon et de la poularde et analyserons son influence sur divers aspects de la vie quotidienne. De son origine à son évolution actuelle, Dialogue du chapon et de la poularde a généré des discussions et des débats qui ne cessent de se multiplier. À travers cette analyse, nous cherchons à mieux comprendre l'importance de Dialogue du chapon et de la poularde et les implications qu'elle a sur notre société.

Le Dialogue du chapon et de la poularde est un dialogue écrit par Voltaire.

Étude

Le dialogue du « Chapon et de la Poularde » a été publié en 1763 et écrit par François-Marie Arouet dit Voltaire. Ce texte s’apparente à ses contes, écrits à la fin de sa vie, pour dénoncer les injustices et les inégalités. Le dialogue met en scène deux volailles qui sont sur le point d'être tuées pour être mangées et dénonce la cruauté des hommes.

Une parodie de dialogue didactique

La Poularde s'interroge, s'indigne. C'est le Chapon qui lui apporte des éléments de réponse. Il s'agit bien d'un dialogue didactique, car il se compose sous la forme de questions auxquelles un personnage réplique. Ici, la Poularde est le moteur du récit, tout comme l'Ingénu et Candide.

La remise en cause de la cruauté envers les animaux

Les animaux subissent un véritable supplice : il existe un rapport tyrannique et cruel entre les hommes et les animaux. Selon Voltaire, "Ils nous mettent en prison pendant quelques jours, nous font avaler une pâtée dont ils ont le secret, nous crèvent les yeux pour que nous n'ayons pas de distraction. Enfin le jour de la fête étant venu, ils nous arrachent les plumes, nous coupent la gorge et nous font rôtir". Les hommes sont présentés comme des monstres, des « scélérats », des « abominables coquins ».

La critique sociale

Ce caractère, tout propre à Voltaire, de détourner, de tourner le discours, c’est-à-dire de donner le sens en biais caractérise plus particulièrement son écriture pamphlétaire : derrière l'image des animaux maltraités, derrière le thème aussi d'une humanité s'humiliant par le vice apparaît une profonde critique sociale. Le regard faussement étranger et donc nécessairement naïf laisse entrevoir l'exubérance des mœurs, l'artificiel et la contingence de ce qui prend la forme d'une habitude du sens commun, et surtout une démonstration par la pratique du « droit du plus fort » que Rousseau énonça plus tard dans le Contrat social. La cruauté à laquelle s'ajoute une mise en scène voltairienne de l'injustice est donc ce qui définirait le mieux le dialogue du chapon et de la poularde.

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