Dans le monde d'aujourd'hui, Drusenheim est devenu un sujet d'une grande pertinence et d'un grand intérêt pour un large public. Avec les progrès de la technologie et de la mondialisation, Drusenheim s'est positionné comme un point d'intérêt dans différents domaines et secteurs, générant des débats et des réflexions autour de son impact et de sa pertinence. De la politique à la science, en passant par la culture et le divertissement, Drusenheim a réussi à capter l'attention de millions de personnes à travers le monde. Dans cet article, nous explorerons en profondeur la signification et les implications de Drusenheim, en analysant son évolution au fil du temps et son influence sur la société actuelle.
Drusenheim | |
L'hôtel de ville en janvier 2013. | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Bas-Rhin |
Arrondissement | Haguenau-Wissembourg |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays Rhénan (siège) |
Maire Mandat |
Jacky Keller 2020-2026 |
Code postal | 67410 |
Code commune | 67106 |
Démographie | |
Gentilé | Drusenheimois |
Population municipale |
5 292 hab. (2021 ) |
Densité | 336 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 45′ 46″ nord, 7° 57′ 09″ est |
Altitude | Min. 119 m Max. 128 m |
Superficie | 15,73 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Drusenheim (ville isolée) |
Aire d'attraction | Strasbourg (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bischwiller |
Législatives | Huitième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.drusenheim.fr |
modifier |
Drusenheim (prononcer Écouter ou ) est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.
Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.
La commune, située le long du Rhin, en aval de Strasbourg, est baignée par la Moder.
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Alsace, caractérisée par une pluviométrie faible, particulièrement en automne et en hiver, un été chaud et bien ensoleillé, une humidité de l’air basse au printemps et en été, des vents faibles et des brouillards fréquents en automne (25 à 30 jours).
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 819 mm, avec 10,2 jours de précipitations en janvier et 10,1 jours en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Preuschdorf », sur la commune de Preuschdorf à 23 km à vol d'oiseau, est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 834,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,8 °C, atteinte le ; la température minimale est de −19,9 °C, atteinte le ,,.
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Drusenheim est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,,,. Elle appartient à l'unité urbaine de Drusenheim, une unité urbaine monocommunale de 5 292 habitants en 2021, constituant une ville isolée,.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe 268 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris),.
Un nouveau parc de jeu a été installé au bord de la Moder ainsi qu'une balade. Au parcours de santé un parc fitness outdoor a également été installé.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (44,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (46,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (37,8 %), forêts (29,3 %), zones urbanisées (12,9 %), zones agricoles hétérogènes (6,3 %), eaux continentales (5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,8 %), mines, décharges et chantiers (3,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,1 %). L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Le centre historique, le « village », est principalement constitué de maisons individuelles.
Le noyau originel de la ville se situe principalement autour de l'église. Les maisons d’habitation situées autour de l'église sont implantées à l’alignement, en ordre serré le long des rues qui suivent le tracé d’anciens chemins ruraux.
Après la Seconde Guerre mondiale, le développement urbain de Drusenheim se fait par vagues successives. Le nouveau quartier d'après-guerre (années 1950-60), est créé au sud et à l'ouest de la Moder.
La majorité des biens immobiliers de la ville sont des maisons individuelles (78 %) et des appartements (22 %). 93 % des résidences sont des résidences principales, 1 % des résidences secondaires et 6 % des résidences vacantes.
76 % des résidents sont propriétaires de leurs maisons ou de leurs appartements et 21 % des locataires. Enfin 58 % des habitations ont cinq pièces ou plus.
Située sur l'axe ferroviaire Strasbourg - Lauterbourg, Drusenheim est une petite ville de l'Alsace au bord du Rhin. Elle est une étape sur la Véloroute Rhin EV 15 (1 320 km) qui relie la source du Rhin, située à Andermatt en Suisse, à son embouchure à Rotterdam.
Drusenheim est reliée par un bac sur le Rhin à Greffern sur la rive allemande.
Drusenheim aurait été un des nombreux forts que Drusus, fils de adoptif de l'empereur Auguste et de l'impératrice Livie, construisit le long du Rhin pour arrêter les incursions des Germains.
Ce village figure sur la charte de donation concédée en 758 par le comte Ruthard à l'abbaye de Schwartzach. Celle-ci sut y conserver jusqu'à la Révolution le patronage et la dime, elle y jouissait aussi des droits castrensiens de l'ancien Brughof.
Drusenheim, qui faisait partie dans le comté de Hanau-Lichtenberg du bailliage d'Offendorf, embrassa la Réforme en 1570 et redevint catholique en 1687.
À partir du VIIIe siècle et durant 600 ans, les habitants de Drusenheim sont sujets de l’abbé de Schwarzach aujourd'hui en Allemagne.
La commune passe ensuite entre les mains de plusieurs seigneurs successifs, dont les comtes de Hanau-Lichtenberg de 1570 à 1736.
Au milieu du XVIIe siècle, l’Alsace devient française. Pour repeupler Drusenheim, vidée par les guerres, les famines et les épidémies, on fait venir des Suisses, des Allemands, des Lorrains.
De nombreux affrontements ont lieu à Drusenheim entre la guerre de Trente ans (1618-1648) et le milieu du XVIIIe siècle. Après cette période chaotique, la paix s’installe enfin, le village se reconstruit et se développe. L’église est agrandie aux alentours de 1780, des industries s’installent.
Le XIXe siècle sera celui des révolutions à Drusenheim : révolution démographique (la population triple entre 1805 et 1820), industrielle (création de la filature et de la tuilerie et travaux d’endiguement du Rhin) et militaire (déclassement du poste de Drusenheim). Pas de révolution politique locale, en revanche : seuls quatre maires seront en fonction de la restauration jusqu’au XXe siècle.
Le village et les terres sont à l’abandon depuis un an, de nombreuses maisons sont démolies, les granges et habitations ont été pillées. Comme le reste de l’Alsace, Drusenheim subit une campagne de germanisation : les noms de rues français sont changés, les prénoms français sont transformés, les enseignes des commerces démontées, l’allemand devient la langue officielle.
Dès août 1942 : incorporation de force des jeunes hommes (sauf bien sûr ceux qui parviennent à déserter malgré les grands risques pour eux et leur famille). Juin 1944 : libération de la Normandie et de Paris. Drusenheim devra attendre le début 1945.
Une première libération de la ville a lieu le 12 décembre 1944, par les forces américaines. Les Allemands s'étant retirés sans combattre, le village fut donc relativement épargné. Le 5 janvier 1945, une contre-attaque nazie est lancée, sous le nom de code « Nordwind ». Les premières victimes civiles tombent le jour même, touchées par l’artillerie allemande. Le 20 janvier 1945, l’armée US se retire au Barrwald et commence à bombarder le village. Les dégâts les plus importants sont situés autour de l’église, dont le clocher constituait un point d’observation privilégié des Allemands. La population vit un véritable calvaire durant les deux mois qui suivent, subissant la faim, le froid, les bombes, l’artillerie, les combats de rue.
17 mars 1945 : les Allemands quittent Drusenheim. Quatre jeunes gens rassemblent alors leur courage pour aller prévenir, à travers les champs de mines, les troupes alliées stationnées à proximité. Le village est libéré par trois régiments, dont le 9e régiment des zouaves d’Alger, commandé par l’adjudant-chef Pradeau, originaire de Saint-Léonard-de-Noblat.
Au cours de ce premier trimestre 1945, une cinquantaine de victimes civiles sont décédées à Drusenheim. 74 soldats, enrôlés sous l’uniforme allemand ou français, sont tombés au combat. Les dégâts matériels sont très importants, le village est détruit à 85 %. La ville se verra d’ailleurs attribuer la Croix de guerre avec étoile de vermeil en 1948.
Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, le village de Drusenheim est devenu une ville. La population a plus que doublé en 50 ans pour dépasser aujourd'hui les 5 000 habitants.
Des industries pourvoyeuses d’emplois se sont installées (notamment l'entreprise américaine Corteva qui est le plus grand employeur privé de la ville), des lotissements ont été construits pour accueillir de nouveaux habitants. Des infrastructures de qualité, rarement visibles dans une ville de 5 000 habitants, ont été créées : piscine été-hiver, pistes cyclables, gymnase intercommunal, l'espace de loisirs Le Gabion, les Jardins de l’Altwasser et le Pôle culturel. Des travaux d’urbanisme, d’assainissement, de rénovation routière ont également créé un cadre de vie agréable et sûr. Enfin, le fleurissement de la commune a été couronné en 2007 par l'attribution de la 4e fleur au concours national des Villes et Villages Fleuris.
Le maire actuel de Drusenheim est Jacky Keller depuis le 11 mars 2001. Il succède à Pierre Schott qui était en fonction de 1965 à 2001. Lors de l'élection de 2001 il est la seule liste présente et remporte donc les élections avec 100 % des voix. Lors des élections de 2008 sa liste obtient 71 % des voix. En 2014 il est réélu pour un troisième mandat consécutif avec près de 51 % des suffrages. En 2020 il est réélu pour un quatrième mandat avec 100 % des voix ayant été l'unique liste a se présenter.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004.
En 2021, la commune comptait 5 292 habitants, en augmentation de 3,72 % par rapport à 2015 (Bas-Rhin : +3,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Le 14 décembre 1819, Drusenheim comptait 1 495 âmes. La famille la plus présente alors est la famille Gabel, qui est présente dans 17 foyers du village. La première mention de la famille Gabel remonte à 1650. Une autre famille, les Eichler sont présents depuis 1675. D'autres familles sont encore plus anciennes tels que les Klein, Benninger, Kormann, Hoch, Gumbel, Schwoob, Gless (1600), Arbogast (1600) ou Veith sont aussi présentent depuis le XVIIe siècle dans le village.
Drusenheim comporte de nombreuses associations sportives, qui animent depuis longtemps la vie communale, permettant la pratique du foot, du basket ou encore du tennis.
Constitué d’une cinquantaine de musiciens, l'orchestre d'harmonie regroupe les instruments de la famille des bois, des cuivres et des percussions. Les musiciens sont pour la plupart issus de l'école de musique.
Drusenheim est le siège de nombreuses usines industrielles notamment les entreprises Dow agro science, Corteva ou les métiers de l'artisanat tels que des menuisiers ou des concessionnaires automobiles. La société Caddie a eu son siège à Drusenheim jusqu'en 2020.
A partir de 2020 une ZAE (zone d'activité économique) nommée Axioparc se développe sur le site de l'ancienne raffinerie à l'entrée de la ville. Plusieurs entreprises françaises et allemandes s'y installent notamment la société Bauder qui conçoit des étanchéités pour toiture.
En 2022 il y a 2892 foyers fiscaux à Drusenheim sur une population d'environ 5 333 habitants. 1572 foyers fiscaux sont imposés.
En 2022, le revenu fiscal de référence par ménage était de 32 012 €. Le niveau de vie médian de la ville est plus élevé que le niveau de vie médian du reste de la France qui est de 29 967 €.
Le montant moyen d'impôts locaux par foyer fiscal s'élève à 3 250 € (6 272 250 € au total collecté par la commune en 2021).
Les armes de Drusenheim se blasonnent ainsi : |