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Il eut un rôle essentiel en , dans la conduite de la grève des postiers parisiens, qui accompagna la Libération de la Capitale. Facteur des Postes, il fut conseiller municipal de Paris de 1936 à 1965. De 1961 à sa mort, succédant à Henri Gourdeaux il fut Président de la Fédération nationale des travailleurs des PTT - CGT. Ce titre honorifique marquait la notoriété du syndicaliste.
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Entre aux PTT en 1923, comme facteur. Nommé au bureau de Poste central du 20e arrondissement de Paris, il y reste toute sa carrière, quand il n'était pas révoqué ou sanctionné. De même, élu communiste du populaire quartier Saint-Fargeau en 1936, il va devenir une figure du Conseil municipal de Paris.
Militant syndicaliste des PTT, il est révoqué en 1929 pour avoir été un des meneurs d'une grève de facteurs parisiens. Il n'est réintégré dans l'Administration qu'en 1936.
À la fédération postale de la CGTU, il est membre du secrétariat national à partir de 1930. Lors de la réunification en 1935-1936, il est élu à la tête du Syndicat parisien de sa catégorie administrative, les employés, c’est-à-dire les facteurs et les chargeurs des gares.
Résistant au sein du mouvement Libération nationale PTT, il négocie à titre syndical une éventuelle réunification clandestine de la Fédération postale, éclatée après le ralliement à la Collaboration de plusieurs de ses anciens dirigeants. Il rencontre en 1943 l'ancien postier confédéré Léon Digat et fait paraître le journal La Fédération postale.
Avec Fernand Piccot, il dirige la grève des postiers parisiens en . Il se heurte durement aux anciens syndicales confédérés des PTT, partisans de la trêve des combats.
Membre de la Commission centrale d'épuration des PTT, il fait preuve d'inflexibilité envers ceux qu'il juge avoir fait le jeu de Pétain. En cela, il ne contribue pas à l'apaisement des tensions qui ont cours dans le syndicalisme des PTT entre 1944 et 1947.
Retrouvant son siège au Conseil municipal de Paris en 1945, il est pendant vingt ans le porte-parole communiste des arrondissements de l'Est parisien. Il siège au Conseil général de la Seine.
Emmanuel Fleury : la Remontée, documents et souvenirs sur les PTT parisiens dans la Résistance et la Renaissance de la France. Éditions sociales, Paris, 1969.