Dans l'article d'aujourd'hui, nous parlerons de Erraï, un sujet qui a sans aucun doute suscité intérêt et débat dans la société ces derniers temps. Erraï est une problématique qui impacte différents domaines de la vie quotidienne, de la politique à la culture, en passant par l'économie et les relations humaines. Tout au long de cette lecture, nous explorerons en profondeur les différents aspects qui tournent autour de Erraï, en analysant ses implications et ses conséquences dans divers contextes. Sans aucun doute, Erraï est un sujet qui ne laisse personne indifférent, il est donc essentiel de l'appréhender sous différents angles pour avoir une vision plus large et enrichissante.
Erraï | |
الرأي | |
Pays | Tunisie |
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Langue | Arabe |
Périodicité | Hebdomadaire |
Genre | Politique |
Fondateur | Hassib Ben Ammar |
Date de fondation | 29 décembre 1977 |
Date du dernier numéro | décembre 1987 |
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Erraï (arabe : الرأي signifiant « L'Opinion ») est un hebdomadaire arabophone paraissant à Tunis du 29 décembre 1977 à 1987.
L'hebdomadaire est lancé par Hassib Ben Ammar, cofondateur de la Ligue tunisienne des droits de l'homme, comme étant « une contribution à la diffusion des idées démocratiques ». Son fondateur s'exprime ainsi sur la politique d'ouverture du journal :
« Nous avons ouvert nos colonnes à tous. Même à Rachid Ghannouchi (islamiste) et à Mohamed Harmel (communiste), alors que nous n'épousions pas leurs positions. Cela au nom de la liberté d'expression. J'ai même publié un éditorial qui prenait la défense des intégristes. »
En décembre 1987, soit quelques semaines après l'arrivée au pouvoir du président Zine el-Abidine Ben Ali, Ben Ammar « saborde » Erraï, dont il est alors directeur. La journaliste Oum Zied indique notamment dans un article intitulé « Le dérapage autoritaire du régime de Ben Ali » : « N'applaudissez pas trop vite Ben Ali. N'oubliez pas son passé militaire, ni son passé policier. Et s'il nous entraînait sur une voie bien pire que Bourguiba ? Ne lui donnez pas un blanc-seing ! ».
Cet article aurait déclenché la colère du président qui aurait alors fait interdire le numéro en question et lancé une campagne d'intimidation contre Ben Ammar qui, « acculé », aurait alors mis fin à la publication.