Dans cet article, le sujet de Et mourir de plaisir (film, 1960) sera abordé selon une approche multidisciplinaire, dans le but de fournir une vision large et complète de ce sujet. Différentes perspectives et études récentes seront analysées pour offrir au lecteur une compréhension approfondie et à jour de Et mourir de plaisir (film, 1960). En outre, les implications possibles et les applications pratiques de ce sujet dans divers domaines seront explorées, afin de souligner sa pertinence dans la société contemporaine. A travers cet article, nous cherchons à générer réflexion et débat autour de Et mourir de plaisir (film, 1960), contribuant ainsi à l'enrichissement des connaissances et à la promotion de la pensée critique.
Titre original | Et mourir de plaisir (Le Sang et la Rose) |
---|---|
Réalisation | Roger Vadim |
Scénario | Roger Vadim, Roger Vailland, Claude Brulé et Claude Martin d’après la nouvelle de Sheridan Le Fanu, Carmilla (1871) |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Documento Film Films EGE |
Pays de production |
France Italie |
Genre |
Film d'épouvante Film fantastique Drame |
Durée | 85 min |
Sortie | 1960 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Et mourir de plaisir (Il sangue e la rosa) est un film franco-italien réalisé par Roger Vadim et sorti en 1960.
La très belle Carmilla et son cousin Leopoldo Karnstein, derniers descendants d’une lignée de réputation maudite (suspectée de vampirisme), habitent une riche demeure de la campagne romaine. La venue de Georgia, la fiancée de Leopoldo, provoque un comportement singulier chez Carmilla. Elle paraît s’identifier chaque jour davantage à son ancêtre Millarka, dont elle est la copie conforme du portrait qui trône à la place d’honneur de la résidence. Lors de la soirée costumée donnée en l’honneur des fiançailles, et à la surprise générale, Carmilla apparaît dans la même robe blanche que porte Millarka sur le tableau. La tombe de celle-ci est d’ailleurs la seule à avoir échappé à la profanation perpétrée autrefois par les villageois : la dépouille de Millarka n’a pas eu le cœur transpercé d'un pieu comme le reste de ses ancêtres…
Parue initialement en super 45 tours d'une durée de 12 min 30 s (EP Fontana Records réf. 460.713), la BO du film composée par Jean Prodromidès a été rééditée sur CD en 2010 en complément de programme à celle de Danton du même compositeur (Disques Cinémusique). Cette compilation comprend en outre la musique des Amitiés particulières. Les BO de Et Mourir de plaisir et celle de Danton sont à présent proposées en téléchargement.
Transposée de nos jours dans la splendide campagne romaine, cette adaptation de la nouvelle de Le Fanu en a gardé toute sa langueur et son faste gothique. Il ne faut pas s’attendre à être pris de terreur, mais se laisser aller au rythme d’une narration lente et onirique accompagnée par l’envoûtante et majestueuse musique de Jean Prodromidès (notamment un solo de harpe) et richement illustrée par la photo flamboyante de Claude Renoir. Ce dernier a effectué un travail original en incrustant de rouge sang les cauchemars noirs et blancs vampiriques. Aucune séquence gore dans ce film, mais des rapprochements troubles entre les héroïnes de Vadim retranscrivant, dans son style, la prédilection de Carmilla-Millarka pour des proies féminines. Resteront gravées les images de ces roses rouges qui se fanent tour à tour entre les mains des belles et langoureuses Carmilla (Annette Vadim) et Georgia (Elsa Martinelli) ou bien encore leurs apparitions depuis des flaques d’eau plombées ou dans les chambres hantées de leurs cauchemars.