Dans cet article, nous allons approfondir le sujet de Eugène Guillevic et son impact sur différents domaines de la société. Depuis son émergence, Eugène Guillevic a attiré l'attention des experts et des fans, suscitant des débats et des controverses autour de ses implications. Au fil des années, Eugène Guillevic a évolué et s'est adapté aux changements du monde moderne, influençant tout, de la politique et de l'économie à la culture populaire et au divertissement. A travers cette analyse, nous explorerons divers aspects liés à Eugène Guillevic, pour comprendre son importance et sa signification aujourd'hui.
Eugène Guillevic
La maison de Ferrette où Guillevic passa son adolescence.
Eugène Guillevic, né le à Carnac (Morbihan) et mort le à Paris 5e, est un poète français. Il ne signa jamais ses nombreux recueils que de son seul nom, Guillevic.
Après avoir passé un baccalauréat de mathématiques, il est reçu au concours de 1926 dans l'administration de l'enregistrement (Alsace, Ardennes). Nommé en 1935 à Paris rédacteur principal à la direction générale du ministère des Finances et des Affaires économiques, il est affecté en 1942 au contrôle économique. Il appartient de 1945 à 1947 aux cabinets des ministres communistes François Billoux (Économie nationale) puis Charles Tillon (Reconstruction). En 1947, après l'éviction des ministres communistes, il réintègre l'Inspection générale de l'Économie où il s'occupe notamment d'études de conjoncture et d'aménagement du territoire, jusqu'à sa retraite en 1967.
Il devient dès avant guerre l'ami de Jean Follain qui l'introduit dans le groupe Sagesse. Puis il appartient au groupe de l'École de Rochefort.
Catholique pratiquant jusque vers trente ans, il devient sympathisant communiste au moment de la Guerre d'Espagne, adhère en 1942 au Parti communiste alors qu'il se lie à Paul Éluard, et, tout en collaborant à la Nouvelle Revue Française de Drieu La Rochelle, participe aux publications de la presse clandestine (Pierre Seghers, Jean Lescure). Il demeure, malgré bien des réticences sur la fin des années 1960, fidèle à son engagement jusqu'en 1980.
En 1968, Jeanne Moreau interprète dix-sept textes de Guillevic (Les Chansons de Clarisse). Ils furent inspirés par un personnage d'un roman d'Elsa Triolet (Les Manigances) et mis en musique par Philippe-Gérard.
En 1977, il collabore avec le peintre Bernard Mandeville, dans le cadre d'un ouvrage biographique de l'artiste.
Au cours des années 1990, il participe activement au comité de fonctionnement de l'Union des écrivains de France, dont il assurera la présidence jusqu'à sa mort (Catherine Claude lui succédera).
Humour blanc et autres fabliettes (2008), Paris, Seghers Jeunesse, (ISBN9782232123016).
Le recueil Échos, disait-il fait partie de la sélection d’œuvres pour l'école élémentaire proposée par le ministère de l'Éducation nationale ainsi que le recueil Pas si bêtes !.
Plusieurs de ces recueils ont été réédités dans la collection de poche Poésie/Gallimard, Paris :
Plusieurs de ces recueils ont été réédités dans la collection de poche Poésie/Gallimard, Paris :
Terraqué, suivi d’Exécutoire, préface de Jacques Borel, 1968.
Les poèmes de Guillevic ont été traduits dans plus de quarante langues de soixante pays. Guillevic lui-même, qui a appris l'allemand et l'alsacien dans sa jeunesse, est l'auteur de traductions (Goethe, Hölderlin, Georg Trakl, Bertolt Brecht) et d'adaptations des œuvres de poètes principalement d'Europe de l'Est.
Bernard Fournier, Modernité de Guillevic, réflexions sur la création chez Guillevic, Presses universitaires du Septentrion, Villeneuve-d'Ascq, 2 volumes, 1997.
Jean-Paul Giraux, « Un monde terraqué », in Poètes au Raincy, numéro spécial Guillevic, .
Bernard Fournier, Le Cri du chat-huant, essai sur le lyrisme de Guillevic, , L'Harmattan, 2002.
María Lopo, Guillevic et sa Bretagne, Presses Universitaires de Rennes, 2004 (ISBN2-86847-921-9).
Serge Mathurin Thébault, Guillevic, 13 poèmes sur une rencontre, avec le salut de Lucie Albertini-Guillevic, encres d'Aymée Darblay, Éditions Gérard Guy, Marly-le-Roi, 2005.
Monique W. Labidoire, S'aventurer avec Guillevic, Editinter, Soisy-sur-Seine, 2006 (ISBN2-35328-003-X).
Marianne Auricoste, Guillevic, Les noces du goéland, L'Harmattan, 2007.
Brigitte Le Treut, L'Univers imaginaire de Guillevic, La Part Commune, 2007.