Aujourd'hui, nous allons entrer dans le monde passionnant de Forêt domaniale de Desvres. Nous découvrirons son importance, ses relations avec différents domaines d'études et son évolution au fil du temps. De plus, nous analyserons son impact sur la société actuelle et ses éventuelles implications futures. A travers cet article, nous explorerons les différents aspects qui font de Forêt domaniale de Desvres un sujet pertinent et intéressant pour tout le monde.
Forêt domaniale de Desvres | ||||
La forêt de Desvres en automne | ||||
Localisation | ||||
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Coordonnées | 50° 41′ 27″ nord, 1° 49′ 43″ est | |||
Pays | France | |||
Région | Hauts-de-France | |||
Département | Pas-de-Calais | |||
Géographie | ||||
Superficie | 1 137 ha | |||
Altitude · Maximale · Minimale |
131 m 42 m |
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Compléments | ||||
Statut | Forêt domaniale | |||
Administration | Office National des Forêts | |||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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La forêt domaniale de Desvres, plus souvent dénommée « forêt de Desvres », est un des grands massifs boisés du Pas-de-Calais et de la région Hauts-de-France.
Elle couvre 1 137 hectares sur les communes de Desvres, Crémarest et Bournonville. Il s'agit de la deuxième plus grande forêt du Boulonnais. Elle bénéficie d'influences climatiques atlantiques. Le massif abrite notamment quelques milieux tourbeux remarquables.
Le massif, bien que situé dans une région particulièrement pauvre en boisements, ne comprend pas de réserve naturelle mais est situé sur le territoire d'un parc naturel régional, le Parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale. Ce très faible taux régional de boisement (7 à 8 % selon les manières de mesurer, soit environ quatre fois moins que le taux national qui est de 27 %) explique une fréquentation significative de ce massif.
La voie romaine Boulogne-sur-Mer-Thérouanne passait par la basse forêt de Desvres : elle a été trouvée en 1769 en traçant en 1769 le chemin de la route Boulogne-sur-Mer-Saint-Omer.
C'est une forêt ancienne, ancien « Forêt royale », devenue domaniale et donc publique.
Ce massif a été touché lors des deux guerres mondiales (rares sont les arbres ayant plus de 90 ans) et plus récemment par une tempête.
Ce massif forestier est situé à l'ouest du département du Pas-de-Calais, dans la fosse de la boutonnière du Boulonnais, à une quinzaine de kilomètres à l'est de Boulogne-sur-Mer.
Le contexte est celui d’un paysage et de sols surtout consacrée à une agriculture intensive, mais plus herbagère et bocagère qu'ailleurs dans cette région (hormis en Avesnois).
La richesse du massif a justifié son classement en ZNIEFF de type 1 et (en 2001) comme site d'importance communautaire (SIC/pSIC) dans le réseau Natura 2000 dans un complexe plus vaste dit « Forêts de Desvres et de Boulogne et Bocage prairial humide du Bas-Boulonnais», n° FR3100499
À cause de l’exploitation intensive, pour partie en coupe rase suivie d'une régénération artificielle (plantations en alignements) la forêt est cependant devenue très pauvre en bois-mort ce qui explique la pauvreté des espèces saproxylophages et la relative pauvreté en champignons forestiers et localement en humus forestier. Pour ces raisons, et peut-être à cause du drainage et d'une fréquentation élevée dans le centre du massif, ce massif n’exprime probablement pas tout son potentiel écologique.
Leur importance, potentialités et diversité a justifié l'intégration de ce massif dans le réseau Natura 2000 ; on y trouve notamment :
Une flore herbacée (souvent rare et menacée à échelle régionale et/ou relevant de la Directive Habitats) est présente dans certains habitats ou micro-habitats intraforestiers de grande valeur patrimoniale ; dans les zones herbeuses et layons humides à inondables, dont :
Des habitats forestiers hygrophiles sur sols plus calcaires se sont établis dans les dépressions ou sur certains flancs de versants (habitats prioritaires pour l'Europe) :
Des mares ont fait récemment l'objet de travaux de restauration par l'ONF.
Les baux de chasse sont une source de revenu importante pour l'ONF. Dans cette forêt, on pratique la chasse du petit gibier, de sangliers et chevreuils. En dépit de la taille du massif, les cerfs y ont disparu depuis plusieurs siècles. Lors des actions de chasse à balle, tout ou partie du massif peut être fermée au public pour limiter les risques d'accidents par balle perdue. Le ball-trap a été localement pratiqué, source de retombées de grenaille de plomb.
Comme dans les autres forêts régionales, on a constaté une mortalité quasi totale des ormes dans les années 1970-1980.
On a aussi constaté depuis les années 1970 une augmentation régulière du nombre de tiques, susceptibles d’être vecteur de la maladie de Lyme.
Elle est assurée par l'ONF.
Aménagements : Ce massif a depuis plusieurs siècles fait l’objet d’une exploitation très intensive, en dépit de quelques pentes et zones tourbeuses qui ont pu le rendre localement plus extensif. Cette gestion a longtemps entretenu une structure en taillis qui a évolué sous la conduite de l'ONF vers des futaies.
En mai–, les associations de protection de l’Environnement et certains riverains, via la presse, relayée par le député-maire de la commune d’Arques (Michel Lefait) ont protesté, dont auprès du ministre Hervé Gaymard à propos du caractère trop intensif de la gestion et en particulier de l’abattage des arbres avant qu’ils aient atteint leur maturité, demandant plus de concertation dans l’avenir de l’aménagement des forêts. En réponse, le ministre a promis un bilan des coupes et que le programme de coupes des quinze années suivantes ferait l’objet d’une concertation « prévue par l’article L. 133-1 en application de l’article L. 3-1 de la loi no 2001-602 du d’orientation sur la forêt ».
Gestion de la chasse : elle vise à préserver les équilibres dits « sylvocynégétiques » L'agrainage est pratiqué depuis plusieurs décennies dans le cadre du Plan de chasse. Au moment de la chasse au grand gibier, les accès à la forêt peuvent être fermés. Plusieurs axes sont fermées aux véhicules toute l’année, ce qui offre une meilleure tranquillité aux animaux (hors période de chasse).
Deux arbres remarquables sont visibles dans cette forêt.
La forêt accueille de très nombreux visiteurs, randonneurs, cyclistes, écoliers, habitants du Parc et du Boulonnais, des chasseurs et cueilleurs de champignons.
Des sorties randonnées et découverte peuvent y être organisées par les associations locales, le PNR et l'office de tourisme, l'ONF…