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Fort-Liberté
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Une vue du nord de Fort-Liberté | |
Administration | |
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Pays | Haïti |
Département | Nord-Est |
Arrondissement | Fort-Liberté |
Démographie | |
Population | 31 315 hab. (est. 2009) |
Densité | 130 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 19° 39′ 37″ nord, 71° 49′ 56″ ouest |
Superficie | 240,28 km2 |
Localisation | |
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Fort-Liberté est une commune d'Haïti, chef-lieu du département du Nord-Est et chef-lieu de l'Arrondissement de Fort-Liberté.
Fort-Liberté, située à moins de 10 km de la frontière avec la République dominicaine, est bâti au fond de la baie de Fort-Liberté, grande rade polylobée et semi-close communiquant avec la mer des Caraïbes par un étroit goulet et dans laquelle se jette la rivière Marion après avoir longée la ville de Fort-Liberté.
On pénètre dans la ville depuis le Sud-Ouest par l'avenue Sténio-Vincent (« Grande-Rue »), qui se prolonge en ligne droite jusqu'au fort Dauphin. Le plan en damier, qui date du milieu du XVIIIe siècle, est celui d'une ancienne ville de garnison, qui s'appelait alors « Fort-Dauphin ».
La commune est peuplée de 31 315 habitants(recensement par estimation de 2009) dont 18 417 habitants pour la ville elle-même.
Elle est fondée en 1578 par les Espagnols qui l'appelaient Bayaha. Au XVIIe siècle, les boucaniers se servent des îlets de la rade comme repaire lors de chasses sur la terre ferme. Après le traité de Rijswick en 1697, par lequel l'Espagne reconnaît l'occupation par la France de la partie occidentale d'Hispaniola, Joseph d'Honon de Gallifet, gouverneur de la Tortue, installe à Bayaha des soldats congédiés de la garnison du Cap-Français, faisant de la zone un poste de vigie face aux Espagnols. Plusieurs sucreries et indigoteries s'y développent. Le , Étienne de Chastenoye, gouverneur de l'île Sainte-Croix, pose la première pierre d'un fort : le fort et la ville de Bayaha prennent le nom de Fort-Dauphin, en hommage au dauphin Louis, fils du roi Louis XV.
La première proclamation de l'indépendance d'Haïti a été faite à Fort-Dauphin le par Dessalines, Henri Christophe et Clervaux, quelques jours après la bataille de Vertières.
Le , Henri Christophe se fait proclamer roi du Nord, sous le nom de Henri Ier, à Fort-Dauphin, qui est rebaptisée Fort-Royal. La ville prend le nom de Fort-Liberté à la fin du règne d'Henri Christophe, en 1820.
La cité de Fort-Liberté a beaucoup souffert du tremblement de terre de 1842, mais on peut encore observer plusieurs maisons à l'étage inférieur ancien ou à balcon en bois, datant de l'époque coloniale. Au centre de la Place d'Armes, conçue, en 1740 mais profondément modifiée par la suite, la fontaine est entourée de canons récupérés au fort Dauphin après l'indépendance.
La commune est composée des sections communales de :
Les forts de la Bouque sont situés à l'embouchure Est de la baie de Fort-Liberté, on le rejoint avec un canot, à moteur ou une barque depuis l'embarcadère situé près de la douane. Les pêcheurs organisent des excursions dans la baie permettent d'accéder aux quatre forts de la rive occidentale du goulet, la « bouque » que les Français ont construite pour défendre l'accès à Fort-Dauphin. Du sud au nord :