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François-Joseph Dizi, né le à Namur et mort en à Paris, est un musicien belge, harpiste renommé.
François-Joseph Dizi est le fils d'un professeur de violon de Dinant, près de Namur. Tôt versé dans l'étude, il débute avec son père duquel il apprend par de laborieuses études. N'ayant pas de professeur de harpe à Namur, il ne doit qu'à lui-même ses études de l'instrument.
Dès ses seize ans, il conçoit un projet de voyage en Angleterre. Prêt à embarquer, une rocambolesque histoire pour sauver un marin tombé à l'eau, alors même qu'il ne sait pas nager, lui fait perdre son bagage, sa harpe, son argent, ses lettres de recommandation... Arrivé malgré tout à Londres, ne sachant pas un mot d'anglais, il ère quelques semaines avant de tomber, par hasard, sur la maison de Sébastien Érard facteur de pianos et de harpes, immigré de France depuis la Révolution. Ce dernier lui permit de faire ses premières armes au concert et Clementi le tint en grande estime. Ainsi commence la brillante carrière de Dizi, qui dura une trentaine d'années. Dans les premières années du siècle, Joseph Woelfl, son ami, lui dédie ses duos pour pianoforte et harpe opus 37 (1805).
En 1828, il quitte Londres pour Paris où il devient professeur des princesses de la famille royale.
Il est l'ami de Chopin avec qui il effectua un voyage en Belgique en juillet et en août 1833.
« Chopin a joué sur un magnifique piano à queue de Pleyel, que Kalkbrenner avait fait envoyer pour lui: lui-même suit aussi bientôt, il revient d'Allemagne, Chopin était là seulement pour son plaisir et hélas ne donna aucun concert. Il a été aimable pour aller avec moi chez Ellis et aussi ai-je pu obtenir de celui-ci le plaisir de l'entendre. Le harpiste Dizi, qui autrefois a voyagé avec Kalkbrenner, était avec lui. C'est une vieille connaissance de Vienne. »
Dizi contribua au perfectionnement de la harpe, inventant la harpe dite perpendiculaire, à cordes centrées et, plus tard, associé à Camille Pleyel (1788-1855) - fils du compositeur -, pour la réalisation d'une harpe à pédales à double mouvement.
Ses compositions pour harpe sont constitués d'une grande sonate, d'exercices ou fantaisies, des romances françaises, et des airs variés anglais ou italien (Pleyel, Érard, Londres...).
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