Dans cet article, nous explorerons et analyserons l'impact de François Bourguignon sur différents aspects de notre société et de notre vie quotidienne. François Bourguignon a été un sujet d'intérêt et de débat ces derniers temps, générant des controverses et éveillant l'intérêt de différents secteurs de la population. Depuis son émergence, François Bourguignon a généré des spéculations, des théories et des réflexions sur son influence dans divers domaines, de l'économie à la culture. A travers cet article, nous chercherons à faire la lumière sur les différents points de vue et perspectives autour de François Bourguignon, dans le but d'offrir à nos lecteurs une vision large et enrichissante de ce phénomène.
Membre du Haut Conseil des finances publiques | |
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Maya Beauvallet (d) | |
Président Association française de science économique (d) | |
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Alain Trannoy (d) | |
Économiste en chef de la Banque mondiale (en) |
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François Bourguignon, né le est un économiste français, directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS).
Il a été le directeur de l'École d'économie de Paris d'octobre 2007 à 2013, après avoir été économiste en chef et premier vice-président de la Banque mondiale à Washington DC entre 2003 et 2007.
Il est admis à l'École nationale de la statistique et de l'administration économique (ENSAE), où il devient statisticien. Il obtient ensuite un doctorat en économie à l'université Western Ontario au Canada, puis un doctorat d'État à l'université d'Orléans.
Après ces deux thèses, il commence sa carrière comme professeur à l'université de Toronto au Canada, puis retourne en France où il intègre le CNRS en 1977. Il quitte ensuite cette institution pour rejoindre l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS) où il enseigne depuis 1985.
Il a enseigné à l’université du Chili, l'université de Toronto, l'université de Genève et à l'université Bocconi à Milan.
Il a été consultant pour les Nations unies, l'OCDE, la Commission européenne la Banque mondiale et le Fonds monétaire international. Il a été membre du Conseil d'analyse économique du Premier ministre français, créé par Lionel Jospin. Il est le cofondateur du Delta, centre de recherche économique à l'origine de l'école d'économie de Paris. Il est nommé le 24 octobre 2007 à la tête de la nouvelle école d'économie de Paris, tout en restant proche de la Banque mondiale dont il a été économiste en chef et premier vice-président entre 2003 et 2007. Il est également conseiller du président de la Commission européenne, José Manuel Durão Barroso.
Il a été le président de plusieurs associations internationales d'économie (European Society of Population Economics, ESPE, Society for the Study of Economic Inequality, ECINEQ). Récemment, il a présidé le comité d'évaluation du revenu de solidarité active (RSA) qui avait été mis en place par Martin Hirsch, le haut commissaire aux solidarités actives (chargé de la lutte contre la pauvreté et la précarité dans le gouvernement français). Il siège également dans les conseils d'administration ou les conseils scientifiques de plusieurs organisations.
En mai 2013, il est nommé au Haut Conseil des finances publiques par le président de l'Assemblée nationale en remplacement de Jean Pisani-Ferry.
Ses travaux, théoriques et empiriques, portent principalement sur la distribution, la redistribution des revenus et la pauvreté dans les pays développés, les pays en voie de développement et dans la population mondiale.
Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, de plus d'une centaine d'articles dans les revues scientifiques nationales et internationales d'économie, et de divers rapports rédigés pour des organisations internationales. Il a été durant plusieurs années le rédacteur en chef de l'European Economic Review, puis de la World Bank Economic Review.
À la Banque mondiale, il a supervisé en 2006, le rapport sur développement mondial de la Banque centré sur l'équité. À son arrivée à la Banque mondiale, il se montre critique des politiques du consensus de Washington qui avait discrédité l'institution et déclare :
« ce qui est absolument essentiel, c’est de prendre en compte la spécificité des pays. Il n’existe pas de règle générale et absolue qui s’appliquerait à tous et pour tout ; il n’existe pas ce que l’on appelle une best practice qui fonctionnerait dans n’importe quel pays au monde ; chaque pays est un cas particulier et vous devez absolument en tenir compte. »
Ses recherches actuelles portent sur les questions d'inégalité mondiale. Plusieurs ouvrages et articles sont en préparation qui ont donné lieu à de multiples communications et conférences invitées un peu partout dans le monde.
Lors du second tour de l'élection présidentielle de 2017, il apporte son soutien à Emmanuel Macron.
François Bourguignon est docteur honoris causa des universités de Liège, Genève, Western Ontario et l'université du Québec à Montréal. Il a reçu les médailles de bronze et d'argent du CNRS. Il est chevalier de l'ordre national du Mérite et de la Légion d'honneur.