Dans le large spectre de Fredric Brown, on peut trouver une grande variété de sujets, d'approches et de perspectives. Qu'il s'agisse d'explorer la vie et l'œuvre d'un personnage historique, d'analyser les défis actuels dans un certain domaine ou de réfléchir à l'impact d'une date marquante, Fredric Brown nous invite à nous immerger dans un univers de possibles. A travers cet article, nous nous lancerons dans un voyage fascinant qui nous permettra de découvrir, d'apprendre et de réfléchir sur Fredric Brown sous différents angles.
Il commence à travailler à l'âge de seize ans, exerçant divers métiers (employé de cirque, plongeur, détective privé, bibliothécaire, correcteur pour des journaux, etc.), après avoir perdu sa mère et son père, respectivement un et deux ans plus tôt. En 1926, il tente d'entrer à l'université de Hanover dans l'Indiana, mais il abandonne rapidement.
Brown a été édité toute sa vie dans des pulps, ces magazines populaires et bon marché qui regroupent des histoires policières ou de science-fiction. Il commence sa carrière d'écrivain en 1937, à l'âge de 31 ans, alors qu'il travaille comme correcteur pour le Milwaukee Journal. Sa première fiction, The Moon for a Nickel a été publiée dans la revue Detective Story en . Il écrit par la suite beaucoup de nouvelles, notamment des short-shorts, nouvelles de quelques centaines de mots se concluant par une chute époustouflante, comique ou tragique. Dans les années 1960, il fut publié dans Playboy et d'autres magazines pour hommes, où ses histoires très courtes et souvent drôles avec une chute inattendue faisaient merveille. Il est même considéré comme le maître de la micronouvelle (short short-story) et de la nouvelle brève, dont le recueil en français, Fantômes et Farfafouilles (traduit de l'américain par Jean Sendy : Denoël, « Présence du futur » no 65) donne un saisissant aperçu. Il est d'ailleurs principalement connu en France pour ses nouvelles de science fiction, alors qu'il a surtout offert beaucoup à la littérature policière, par ses innombrables nouvelles ou ses romans, où, de son style percutant et épuré, il propose des intrigues à la fois simples et originales, dans un décor reflétant les réflexes, les modes et les angoisses de l'Amérique des années 1960.
L'humour est très présent chez Fredric Brown, au point parfois d'être le point de départ, sinon la raison, de ses textes. L'Univers en folie (What Mad Universe) écrit en 1949 joue avec les clichés du genre, racontant l'histoire d'un éditeur de magazine envoyé dans un monde parallèle et reprenant une vision enfantine des récits publiés dans la revue. Martiens, Go Home! (écrit en 1954) décrit une invasion martienne vue à travers les yeux d'un auteur de science-fiction, par d'insupportables petits hommes verts caricaturaux, sans gêne, malicieux et tourmenteurs d'une humanité qui va peut-être se ressouder contre eux.
L'une de ses nouvelles les plus connues, Arena, a servi pour un épisode de la série Star Trek.
Il meurt en 1972, alors que, alcoolique et atteint d'un emphysème pulmonaire, il avait arrêté d'écrire depuis neuf ans.
Voir l'article Liste des nouvelles de Fredric Brown pour un résumé détaillé d'une grande partie des nouvelles écrites par l'auteur, sous leurs titres français. La boîte déroulante ci-dessous n'indique que la liste des nouvelles par année et selon leur titre original.
Dates de publication et titres originaux des nouvelles
édité dans le recueil de nouvelles les asticots ne sont pas des anges (fleuve noir 1994 no 18) sous le titre sang pour sang sous forme de nouvelle de 200 pages
1984 : Lettre mortelle, court métrage suisse réalisé par Pier Blattner (8 min 50 s, 16 mm, couleur, en français, sous-titré anglais), adapté de la nouvelle The Letter (Dead Letter, 1955), avec Scott Holden, Carlo Brant et Sofia Mancione (www.noyauzeronetwork.org)
1985 : The Human Interest Story, épisode 7, saison 1 de la série télévisée américaine Alfred Hitchcock présente (Alfred Hitchcock Presents), avec John Shea