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Le gambit du roi ou gambit roi est l'ouverture du jeu d'échecs caractérisée par les coups 1. e4 e5 2. f4.
Cette ouverture figurait déjà dans le Manuscrit de Göttingen, écrit vers la fin du XVe siècle. Elle a été très populaire au XIXe siècle et reste associée à l'école romantique des échecs. Ainsi, le grand joueur Adolf Anderssen a laissé des parties très tranchantes commençant par ce début, dont sa fameuse partie immortelle.
On a organisé des tournois où cette ouverture était imposée. Ce gambit a cependant connu une désaffection générale au cours du XXe siècle. En effet, c'est une ouverture tranchante mais risquée pour les Blancs, et on tend à considérer aujourd'hui que les Noirs conservent de bonnes contre-chances.
L'idée principale du second coup 2. f4 est d'ouvrir la colonne f afin d'attaquer le pion f7 (après le petit roque blanc, la tour h1 vient en f1) qui est protégé uniquement par le roi noir au début de la partie.
Le gambit peut être accepté ou refusé :
Les codes ECO du gambit du roi vont de C30 à C39.
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L’idée initiale du sacrifice du pion f4 est de se débarrasser du pion e5 pour permettre aux Blancs un contrôle total du centre. Or, après 1. e4 e5 2. f4 exf4, le coup 3. d4 est réfuté par 3... Dh4+, par lequel le roi blanc est déroqué. Pour éviter cela, les Blancs jouent généralement 3. Cf3, le gambit du cavalier, qui contrôle la case h4. Mais ils peuvent également ne pas tenir compte de la menace 3... Dh4+ et jouer 3. Cc3 ou 3. Fc4.
Dans le gambit Steinitz : 3. Cc3, après 3... Dh4+ 4. Re2, le roi blanc est mal placé mais les blancs ont un meilleur centre. En outre, la dame noire peut aisément être chassée, ce qui entraînerait une perte de temps pour les Noirs et une avance de développement pour les Blancs.
Plus fréquent, le gambit du fou : 3. Fc4, menace la case f7 et libère la case f1 pour le roi blanc. Les Noirs peuvent jouer 3... Dh4+ 4. Rf1, mais la position n’est pas mauvaise pour les Blancs (voir la partie immortelle). D’autres développements sont possibles, par exemple 3... Cf6 4. Cc3 c6 5. d4 d5 6. exd5 cxd5 7. Fb5+, ou bien 3...Cf6 4. Cc3 c6 5. d4 Fb4 6. e5 Ce4 7. Rf1!?.
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Après 1. e4 e5 2. f4 exf4 3. Cf3, les Noirs jouent 3... g5 avec l’idée de chasser par 4... g4 le cavalier qui contrôle h4. Cette défense fut jouée quasi systématiquement en réponse au gambit du cavalier au cours du XIXe siècle.
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Après 1. e4 e5 2. f4, les Noirs peuvent décliner le gambit par :
Après 2... Fc5, le coup 3.fxe5?? est impossible car 3... Dh4+ gagne (4. g3 Dxe4+, suivi de ... Dxh1 -+ ou 4. Re2 Dxe4#) (cf. partie Tchinenoff-Maillard, jouée à Paris en 1925).
Dans la variante classique, les Blancs tentent souvent d'échanger le Fc5 contre le Cb1, avec la manœuvre Cb1-c3-a4.
On considère aujourd'hui que cette variante donne aux Blancs un avantage d'espace au centre conséquent après des variantes telles que 1. e4 e5 2. f4 Fc5 3. Cf3 d6 4. c3 (4. Cc3 et 4. Fc4 sont également joués) Cf6 5. d4 ou 5. fxe5 et on ne l'utilise plus guère, alors qu'elle était populaire au XIXe siècle.
2... Cc6 est rare. Tony Miles a défendu la variante 3. Cf3 f5.
Après 2... d6 3.Cf3, le mieux est 3... exf4 qui transpose dans la défense Fischer (bien que 2... d6 incite plutôt les Blancs à jouer 3. d4).
Après 2... Cf6, 3. fxe5 Cxe4 4. Cf3 Cg5! 5. d4 Cxf3+ 6. Dxf3 Dh4+ 7. Df2 Dxf2+, le coup 8. Rxf2 donne aux blancs un petit avantage en finale.
2... Df6?! (parfois appelé variante Norwalde) avec l'idée 3... Dxf4, est connu mais considéré comme extrêmement douteux.
2... Dh4+?! 3. g3 (la défense Keene) est considéré comme douteux.