Dans cet article, l'impact de Gelée grise sur divers aspects de la société actuelle est exploré. Il analyse comment cette influence a façonné la façon dont nous interagissons, pensons et interagissons avec notre environnement. Gelée grise a fait l'objet de débats et d'études dans différents domaines de la connaissance, de la psychologie à l'économie, en passant par la politique et la technologie. Tout au long de l’histoire, Gelée grise a joué un rôle crucial dans l’évolution de l’humanité, et sa pertinence continue d’être palpable aujourd’hui. Cet article discute en détail de la portée de Gelée grise et examine ses implications pour notre monde contemporain.
La gelée grise est le produit d'un scénario hypothétique de fin du monde nanotechnologique, selon lequel un automate nanoscopique autoréplicatif pourrait se reproduire à un rythme effréné en consommant sur son passage toute matière à l'échelle moléculaire, voire atomique. L'accumulation de ces nano-machines formerait une masse amorphe, homogène et incolore (soit une « gelée grise »). Un tel scénario serait un cas d'écophagie (« consommation de l'écosystème ») n'ayant pour limite théorique que la consommation de l'ensemble des ressources terrestres.
L'auto-réplication de machines macroscopiques a initialement été décrite par le mathématicien John von Neumann. Ces machines sont parfois appelées machines de von Neumann. Le terme gelée grise (grey goo dans sa langue d'origine, l'anglais) a été inventé par un pionnier des nanotechnologies, Eric Drexler, dans son ouvrage de 1986 Engines of Creation. En 2004, il a déclaré regretter d'avoir utilisé ce terme.
Vu l'essor des nanotechnologies, le prince Charles missionna la Royal Society afin d'évaluer les risques d'un tel scénario. Le rapport, remis le , considère un tel scénario comme hautement improbable.
Des analyses plus récentes confirment le faible risque qu'un tel scénario se produise par accident.
Le collectif grenoblois Pièces et main d'œuvre soutient l'idée d'un risque inhérent aux nanotechnologies dans la mesure où des molécules d'ADN sont utilisées : de fait, « l'autoréplication est bien une autre propriété de l'ADN, voire de certains peptides. Ainsi le problème de la gelée grise n'est peut-être pas à exclure du champ des hypothèses. »