L'article suivant abordera le sujet de Georges-Émile Lapalme, qui a suscité un grand intérêt et un grand débat dans la société d'aujourd'hui. Depuis ses origines jusqu'à nos jours, Georges-Émile Lapalme a joué un rôle fondamental dans divers domaines, de la politique à la culture populaire. Au fil des années, Georges-Émile Lapalme a évolué et acquis différentes significations et connotations, ce qui a généré une grande diversité d'opinions sur le sujet. Dans cet article, différentes perspectives sur Georges-Émile Lapalme seront explorées, ainsi que son impact sur la vie quotidienne et la société en général.
Georges-Émile Lapalme | |
Georges-Émile Lapalme en 1950. | |
Fonctions | |
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Député à l'Assemblée législative du Québec | |
– (12 ans, 10 mois et 27 jours) |
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Élection | 9 juillet 1953 |
Réélection | 20 juin 1956 22 juin 1960 14 novembre 1962 |
Circonscription | Montréal-Outremont |
Législature | 24e, 25e, 26e et 27e |
Groupe politique | Libéral |
Prédécesseur | Henri Groulx |
Successeur | Circonscription abolie |
Ministre des Affaires culturelles | |
– (3 ans, 5 mois et 12 jours) |
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Premier ministre | Jean Lesage |
Gouvernement | Lesage |
Prédécesseur | Premier titulaire |
Successeur | Pierre Laporte |
Procureur général du Québec | |
– (3 ans, 1 mois et 3 jours) |
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Premier ministre | Jean Lesage |
Gouvernement | Lesage |
Prédécesseur | Antoine Rivard |
Successeur | René Hamel |
Vice-premier ministre du Québec | |
– (4 ans et 2 mois) |
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Premier ministre | Jean Lesage |
Gouvernement | Lesage |
Prédécesseur | Premier titulaire |
Successeur | Paul Gérin-Lajoie |
Chef de l'opposition officielle | |
– (6 ans, 11 mois et 13 jours) |
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Prédécesseur | George Carlyle Marler |
Successeur | Yves Prévost |
Chef du Parti libéral du Québec | |
– (8 ans et 11 jours) |
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Prédécesseur | Adélard Godbout George Carlyle Marler (intérim) |
Successeur | Jean Lesage |
Député à la Chambre des communes | |
– (5 ans et 12 jours) |
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Élection | 11 juin 1945 |
Réélection | 27 juin 1949 |
Circonscription | Joliette—L'Assomption—Montcalm |
Législature | 20e et 21e |
Groupe politique | Libéral |
Prédécesseur | Charles-Édouard Ferland |
Successeur | Maurice Breton |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Montréal (Québec, Canada) |
Date de décès | (à 78 ans) |
Lieu de décès | Montréal (Québec, Canada) |
Sépulture | Cimetière Notre-Dame-des-Neiges |
Nationalité | Canadienne |
Parti politique | Parti libéral du Canada Parti libéral du Québec |
Diplômé de | Université de Montréal |
Profession | Avocat |
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Vice-premiers ministres du Québec | |
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Georges-Émile Lapalme, né le à Montréal et mort le dans la mème ville, est un avocat et homme politique québécois.
Il est député de Joliette—L'Assomption—Montcalm à la Chambre des communes du Canada de 1945 à 1950, chef du Parti libéral du Québec de 1950 à 1958, député de Montréal-Outremont à l'Assemblée législative du Québec de 1953 à 1966 et ministre dans le gouvernement Lesage de 1960 à 1964. Il est aussi le tout premier vice-premier ministre du Québec de 1960 à 1964.
Georges-Émile Lapalme naît le à Montréal. Il est le fils d'Euclide Lapalme, manufacturier, et de Valéda Bazinet. Il étudie au séminaire de Joliette chez les viatoriens puis à l'Université de Montréal. Il est admis au Barreau du Québec en 1929. Il exerce la profession d'avocat à Joliette à partir de 1929. Il épouse Maria Langlois le à Montréal.
Il est élu député de la circonscription de Joliette—L'Assomption—Montcalm à la Chambre des communes du Canada à l'élection générale fédérale du 11 juin 1945, sous l'étiquette du Parti libéral du Canada. Il est réélu à l'élection générale du 27 juin 1949.
Il démissionne comme député fédéral le après avoir été élu chef du Parti libéral du Québec le . Après la démission du chef précédent, Adélard Godbout, le député George Marler avait assumé l'intérim en 1949 et 1950. Sous la gouverne de Georges-Émile Lapalme, le Parti libéral est défait par l'Union nationale aux élections générales de 1952 et de 1956. Lapalme est lui-même défait dans la circonscription de Joliette lors de l'élection générale de 1952, mais il est élu député à l'Assemblée législative le lors d'une élection partielle dans la circonscription de Montréal-Outremont. Il y est réélu en 1956. Contesté à la suite des deux défaites électorales du parti sous sa direction, Lapalme démissionne de ses fonctions de chef du Parti libéral. Le , Jean Lesage en devient le nouveau chef. Lesage n'étant pas député, Lapalme continuera à siéger comme chef de l'opposition jusqu'en 1960. En 1959, il rédige Pour une politique, document dans lequel il propose une véritable politique d'expansion culturelle, dont s'inspireront les organisateurs du PLQ pour étoffer leur plate-forme électorale en vue de l'élection générale québécoise de 1960.
Il est réélu député de Montréal-Outremont lors de l'élection générale du 22 juin 1960, lors de laquelle le Parti libéral accède au pouvoir. Au sein du gouvernement Jean Lesage, il occupe les fonctions de vice-premier ministre, de procureur général et de ministre des Affaires culturelles. Lapalme travaille avec succès à la création de la délégation générale du Québec à Paris, inaugurée le , grâce notamment à ses liens d'amitié avec le ministre d'État chargé des Affaires culturelles de la République française, André Malraux. Il est réélu député lors de l'élection générale du 14 novembre 1962. Ses différences de points de vue avec le premier ministre Jean Lesage sur plusieurs sujets dont la culture l'amènent à démissionner de ses fonctions ministérielles le . Dans sa fracassante lettre de démission, il dénonce l’incurie du gouvernement face à la culture et le sous-financement de son ministère où il estime qu’« il n’est pas nécessaire d’avoir un ministre dont les pouvoirs sont réduits à zéro ». Il ne se représente pas aux élections générales de 1966.
Fort d’un modèle d’organisation politique dotée d’une base militante déployée dans son comté de Joliette, Lapalme réformera en profondeur le Parti libéral du Québec.
Auteur de Pour une politique en 1959, Georges-Émile Lapalme est considéré à la fois comme le père du Parti libéral du Québec moderne et comme le père de la Révolution tranquille,.
Durant une période de semi-retraite, Lapalme entreprend la rédaction d'une imposante autobiographie en trois tomes, publiés en 1969, 1970 et 1973. Il est nommé à diverses fonctions : commissaire général à Terre des Hommes, président de la Société de développement de l'industrie cinématographique canadienne en 1968, juge à la cour de la citoyenneté canadienne, membre du conseil d'administration de la régie de la Place des Arts et président de la commission des biens culturels de 1972 à 1978. En 1976, il refusera d'être décoré officier de l'Ordre du Canada.
Entouré des siens, Lapalme s'éteint le à l'âge de 78 ans. Il est enterré au Cimetière Notre-Dame-des-Neiges. Il était l'époux de Maria Langlois (1907-2001) et père de sept enfants. Le , une rue du quartier de Neufchâtel à Québec, est nommée en son honneur. Le prix Georges-Émile-Lapalme du gouvernement du Québec est nommé en son honneur et est remis depuis 1997. Claude Corbo a écrit, au début des années 1990, une pièce de théâtre librement inspirée des mémoires de Georges-Émile Lapalme, pièce remaniée et publiée en 2008.
Georges-Émile Lapalme a reçu les distinctions suivantes :
Le , un buste de Georges-Émile Lapalme est dévoilé par le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, pour honorer la mémoire du créateur et premier titulaire du ministère des Affaires culturelles, dorénavant le ministère de la Culture et des Communications. Ce projet de monument commémoratif est réalisé par le ministère de la Culture et des Communications et la Commission de la capitale nationale du Québec. Le buste a été sculpté par l'artiste Michel Binette. Le monument est situé devant l'édifice Guy-Frégault, siège du ministère de la Culture et des Communications.
La rue Georges-Émile-Lapalme a été nommée en son honneur, dans la ville de Québec, en 1990.
L'édifice Georges-Émile-Lapalme situé au 955, Grande Allée Ouest, à Québec a été nommée en son honneur.