Gerardo Machado

Dans l'article suivant, nous approfondirons Gerardo Machado, explorant ses origines, son impact sur la société et sa pertinence aujourd'hui. Nous analyserons comment Gerardo Machado a évolué au fil du temps et comment il a influencé différents aspects de la vie quotidienne. De plus, nous examinerons les opinions d'experts et les perceptions populaires sur Gerardo Machado, dans le but de fournir une vue complète sur ce sujet. Grâce à une analyse détaillée, nous espérons faire la lumière sur Gerardo Machado et donner aux lecteurs une compréhension plus approfondie de son importance dans le monde d'aujourd'hui.

Gerardo Machado
Illustration.
Fonctions
Président de la République de Cuba

(8 ans, 2 mois et 23 jours)
Prédécesseur Alfredo Zayas y Alfonso
Successeur Alberto Herrera y Franchi
(Intérim)
Biographie
Nom de naissance Gerardo Machado y Morales
Date de naissance
Lieu de naissance La Havane, Cuba
Date de décès (à 67 ans)
Lieu de décès Miami, Floride, États-Unis
Sépulture Cimetière Caballero Rivero Woodlawn
Nationalité Drapeau de Cuba Cubaine
Parti politique Parti libéral de Cuba
Conjoint Elvira Machado Nodal
Enfants 3
Profession Militaire

Gerardo Machado
Présidents de la République de Cuba

Gerardo Machado y Morales, né le à Camajuaní et mort le à Miami Beach, est le président de Cuba de 1925 à 1933 et un général de la guerre d'indépendance cubaine et homme d'État. Il fut également le gérant de la succursale à La Havane de la General Electric Company.

Biographie

Carrière politique

En 1925, Gerardo Machado devient président avec le soutien du Parti libéral et des États-Unis. Il ne tarde pas à modifier la constitution afin que son mandat devienne renouvelable.

Il dirige le pays d'une main de fer jusqu'en 1933, supprimant la liberté de la presse et réprimant l'opposition. La police secrète est organisée de manière à exercer un étroit contrôle sur le pays et les hommes de main du régime, les porristas, font le coup de feu en pleine ville, assurés de l'impunité.

La police use à Cuba de méthodes similaires à celles de la loi mexicaine du 25 janvier 1862 promulguée par le président Benito Juárez qui, dans son article 28, ordonne d'abattre un prisonnier qui prend la fuite. Procédé permettant l'élimination de nombre d'opposants gênants. Certains prisonniers sont même jetés aux requins.

Son admiration avouée envers Benito Mussolini et l'usage de corps paramilitaires protégés par l’État alors qu'il gouvernait lui valent d'être décrit comme un « fasciste tropical » ou un « Mussolini tropical ».

Le tourisme en provenance des États-Unis se développe considérablement. En revanche, la production agricole s'écroule au début des années 1930. Il mène un ambitieux programme d'équipement public (notamment la carretera central, qui traverse l'ile sur toute sa longueur, et un capitole de marbre pour un prix démesuré) ce qui entraine une forte augmentation de la dette publique. Les mouvements étudiants, les syndicats et les mouvements d'inspiration socialiste résistent à la dictature, ce qui aboutit à sa chute en 1933. Il fuit aux Bahamas le , Le 12 août 1933, Cuba a un nouveau président.

Sans revenir pour faire de la politique, il mourut à Miami Beach en 1939. Sa dépouille fut inhumée au cimetière et mausolée Caballero Rivero Woodlawn Park North.

Notes et références

  1. a et b Jean Lamore, José Martí: la liberté de Cuba et de l'Amérique latine, Éditions ellipses, 2017
  2. (en-US) « Dinámicas del Cambio Político en Cuba | OtroLunes 36 » (consulté le )
  3. « Cuba, la musique et le monde #32 : Cuba, le Mexique et la chute de Machado », sur France Musique (consulté le )

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :