De nos jours, Grace Oladunni Taylor est devenu un sujet d’un grand intérêt pour de nombreuses personnes à travers le monde. Sa pertinence s'est étendue à différents domaines, de la science et de la technologie à la culture et au divertissement. Grace Oladunni Taylor a capté l'attention des experts et des passionnés, générant des débats passionnés et un flux constant d'informations et de nouvelles. Dans cet article, nous examinerons de plus près Grace Oladunni Taylor et explorerons son impact sur la société actuelle. De ses origines à son influence sur le présent, en passant par ses possibles projections futures, nous nous plongerons dans une étude approfondie qui nous aidera à mieux comprendre ce phénomène si présent de nos jours.
Naissance | |
---|---|
Nationalité | |
Formation |
Queen's School, Ibadan (en) |
Activités | |
Période d'activité |
depuis |
A travaillé pour | |
---|---|
Membre de | |
Distinctions |
Grace Oladunni Taylor (aussi connue sous le nom de Grace Oladunni Lucia Olaniyan-Taylor), née en 1937, est une biochimiste de l'université d'Ibadan, au Nigéria. Elle est la deuxième femme à avoir été intronisée à l'Académie nigériane des sciences et l’une des scientifiques ayant reçu les premiers prix L'Oréal-UNESCO pour les femmes et la science décernés.
Grace Oladunni Lucia Olaniyan est née le à Efon Alaaye, dans l'État d'Ekiti, au Nigeria, de Elizabeth (née Olatoun) et Raw Olaniyan. Entre 1952 et 1956, elle est étudiante à Ede dans l'État d'Osun. Elle commence ses études supérieures en 1957 au Collège nigérian de Arts et des Sciences à Enugu en 1959 puis dans un établissement d'Ibadan (aujourd'hui intégré à l'université d'Ibadan). Diplômée en 1962 en chimie, elle entame une activité professionnelle immédiatement dans une station de recherche agricole régionale.
En 1963, elle est embauchée comme assistante de recherche au Département de biochimie clinique à l'université d'Ibadan, ce qui lui permet de poursuivre des études en parallèle. Elle obtient son doctorat en biochimie clinique en 1969.
Dans les années 1970 et 1980, elle exerce comme chercheur et enseignante dans différents centres universitaires au Nigéria (où elle gravit progressivement les échelons), à Seattle aux États-Unis, à Kingston en Jamaïque et à Port-d'Espagne en Trinité-et-Tobago. En 1979, elle épouse aussi le professeur Ajibola Taylor. En 1990, elle est embauchée comme professeur agrégé à l'école de médecine de l'université du Zimbabwe, à Harare, et y enseigne. En 1991, elle revient à l'université d'Ibadan, où, de 1991 à 1994, elle est chef du département de biochimie clinique et sert en tant que Consultant honoraire à l’hôpital universitaire d’Ibadan. Elle prend sa retraite en 2004, mais continue à donner des conférences à Ibadan dans le Département de biochimie clinique.
Biochimiste, elle est spécialiste du métabolisme des lipides. Ses recherches ont permis des avancées dans la compréhension des mécanismes et les facteurs de risque des maladies cardio-vasculaires en fonction de l'origine ethnique et du mode de vie (régime alimentaire, exercice physique, etc.) des personnes concernées.
Elle reçoit de nombreuses distinctions pour les résultats de ses recherches. Elle est intronisée à l'Académie des sciences du Nigeria en 1997, la deuxième femme à être ainsi honorée comme membre titulaire de l’Académie . Elle devient la première femme scientifique africaine à recevoir le prix L'Oréal-UNESCO pour les femmes et la science en 1998.