Guerre vénéto-byzantine (1296-1302)

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La guerre vénéto-byzantine de 1296-1302 est un conflit entre la république de Venise et l'Empire byzantin, venu se greffer sur une guerre opposant Venise et la république de Gênes entre 1294 et 1299.

Historique

Au cours des opérations contre les possessions génoises en Méditerranée et en mer Noire, le Vénitien Ruggiero Morosini Malabranca avait pris et incendié en le quartier génois de Péra près de Constantinople, puis tenté un coup de main contre cette dernière, au mépris de la trêve vénéto-grecque de . L'empereur Andronic II fit arrêter en représailles les Vénitiens de Constantinople, qui furent ensuite massacrés par les Génois.

Les opérations ne semblent avoir réellement débuté qu'après la bataille de Curzola et la signature de la paix de Milan (1299), qui laissa les mains libres aux Vénitiens. Dès , des ambassadeurs byzantins furent envoyés négocier la paix, sans succès. Au cours du conflit, la flotte vénitienne renforcée de navires opérant à titre privé occupa un certain nombre d'îles de la mer Égée, dont certaines avaient été reconquises par les Byzantins sur les Latins quelques dizaines d'années plus tôt.

En , une flotte vénitienne fit une démonstration de force en face de Constantinople ; l'amiral Belletto Giustinian fit ainsi torturer sous les yeux de la population des prisonniers capturés dans l'île du Prince. Cette action détermina les Byzantins à proposer la paix, qui fut signée le . Selon ses termes, les Vénitiens rendirent une partie de leurs conquêtes, sauf les îles de Kéa, Santorin, Sérifos et Amorgós qui demeurèrent aux mains des particuliers qui les avaient conquises.

Bibliographie

  • R.-J. Loenertz, Les Ghisi, dynastes vénitiens dans l'Archipel (1207-1390), Florence, Olschki, 1975, p. 100-103.

Notes et références