Dans cet article, nous allons plonger dans le monde passionnant de Helléniques. Tout au long de l’histoire, Helléniques a suscité un grand intérêt pour l’humanité, que ce soit en raison de son impact sur la société, de sa pertinence dans le domaine scientifique, ou simplement en raison de son influence sur la culture populaire. Depuis ses origines jusqu'à nos jours, Helléniques a joué un rôle fondamental dans la vie des gens, devenant un sujet d'étude fascinant aussi bien pour les experts que pour les amateurs. A travers cet écrit, nous proposons d'explorer les différentes facettes de Helléniques, en analysant son importance et son impact dans divers domaines.
Les Helléniques est un ouvrage de l'Athénien Xénophon dans lequel celui-ci raconte l'histoire grecque entre 411 et 362. L'ouvrage débute là où s'achève l’Histoire de la guerre du Péloponnèse de Thucydide et se termine par la bataille de Mantinée et la mort du Thébain Épaminondas.
Xénophon a écrit cet ouvrage durant toute sa vie. Ainsi, les deux premiers livres datent d'entre 403 et 402, alors que ceux qui relatent les évènements de Mantinée (-362) auraient été écrits en 357/356. Il aurait donc terminé ces deux livres deux ans avant sa mort.
Les deux premiers livres (I-II) des Helléniques poursuivent le récit de Thucydide jusqu'en -403, c'est-à-dire jusqu'au régime des Trente puis la réconciliation des deux partis athéniens.
Les cinq autres livres (III-VII) traitent de plusieurs éléments historiques :
Xénophon laisse à la fin de l'ouvrage de véritables portraits, notamment de Lysandre, Dercyllidas et Agésilas.
Le texte est agréable et clair, parfois émouvant pour le lecteur (autant de qualités qui sont propres à Xénophon). Malgré le sérieux du propos, l'auteur brosse des scènes comiques et fait sourire le lecteur. Par sa finesse (son « atticisme »), il est un véritable écrivain classique. Cependant, malgré les indéniables qualités littéraires de son œuvre, Xénophon n'est pas un historien au même titre que Thucydide. En effet, il décrit des évènements sans en chercher les causes. Il compile les diverses informations qu'il connaît grâce à ses t à son important réseau relationnel sans tenter de les hiérarchiser ni de combler ses lacunes : ainsi certains faits anecdotiques sont développés alors que d'autres plus importants sont passés sous silence. Il renonce à une présentation chronologique, ne cherche pas à être objectif, et ne cache ni son admiration pour Sparte ou Agésilas, ni son mépris pour Thèbes. Finalement, il est plutôt chroniqueur historien.
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.