Dans cet article, nous allons explorer et analyser Henri Belleteste, un sujet qui a fait l'objet d'intérêt et de débats dans divers domaines au fil du temps. Henri Belleteste a retenu l'attention des universitaires, des scientifiques, des professionnels et du grand public, car sa pertinence et son impact transcendent les frontières et les disciplines. À travers une approche multidisciplinaire, nous visons à examiner différents aspects liés à Henri Belleteste, de son origine historique à son influence dans le monde contemporain. Nous approfondirons son importance, ses implications et ses possibles perspectives futures, dans le but de fournir une vision globale et enrichissante de ce phénomène.
Naissance | |
---|---|
Décès |
(à 30 ans) |
Nationalité | |
Activité |
Henri Nicolas Belleteste, né à Orléans le et mort à Lorris (Loiret) le , est un orientaliste français, parfois également appelé B. Belleteste.
Henri Nicolas Belleteste est le fils de Nicolas Barthélémy Barnabé Bellesteste (v. 1746- à Lorris) et Anne Dupré (v. 1745- , à Lorris). Son grand-père Nicolas Belleteste est originaire de Pithiviers.
Élève de l'École des langues orientales, il est en 1798 nommé interprète du gouvernement et participe à la Campagne d'Égypte menée par Bonaparte en tant qu'interprète militaire. Il séjourne successivement à Alexandrie, Rosette et au Caire, rédige un vocabulaire arabe à l'usage de l'armée, et traduit des livres fiscaux. Il traduit en turc, conjointement avec Jean-Daniel Kieffer, les Bulletins de la Grande Armée pour les campagnes de 1805-1807 (Paris, Imprimerie impériale, 3 volumes).
Il part ensuite pour la campagne de Syrie et est blessé de deux coups de sabre à Héliopolis.
Rentré en France, il est attaché au ministère des Affaires étrangères comme secrétaire interprète, puis se retire à Lorris où il décède. Il avait entrepris la traduction d'un recueil turc, intitulé Les Quarante Vizirs, mais sa mort prématurée ne permet de publier que Les Contes turcs (Paris, de Bure, 1812).